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nature

Là, tout n'était que tremblements et frissonnements, lueurs et étincelles, bruissements et remous, chuchotements et bouillonnements. Mr Taupe en resta ensorcelé, transporté, fasciné. Il se mit à trotter le long de la rivière comme un petit enfant trottine au côté d'un adulte qui l'envoûte par des histoires passionnantes; et quand, enfin las, il s'assit sur la berge, la rivière continua à lui susurrer les plus belles histoires du monde, venues des entrailles mêmes de la terre et qu'elle irait ensuite répéter à la mer insatiable.

Auteur: Grahame Kenneth

Info: Le Vent dans les saules

[ cours d'eau ] [ ruisseau ]

 

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pessimisme

Il descendit de voiture et s'aperçut que de nombreuses fenêtres étaient éclairées de lueurs sourdes. Il comprit de quoi il s'agissait: c'était l'insomnie de la vieillesse, celle qui , nuit après nuit, te condamne à rester éveillé, au lit ou dans un fauteuil, à te repasser ta vie minute par minute, et à souffrir de nouveau en l'égrenant comme les grains d'un rosaire. Et ainsi, tu en viens à désirer la mort parce que c'est un vide absolu, un rien, qui te libère de la damnation, de la persécution de la mémoire.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La Peur de Montalbano

[ sénescence ]

 
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conteur

...chaque fois que l'on raconte un conte de fée, la nuit s'installe. Quels que soient le lieu, l'heure, la saison, la narration d'un conte fait toujours se déployer au-dessus de ceux qui l'écoutent un ciel constellé d'étoiles où vient luire une lune blanche. Quand l'histoire tire à sa fin, la pièce est parfois emplie des lueurs de l'aube, à moins qu'il n'y demeure un éclat d'étoile ou une effilochée de nuages issue d'un ciel d'orage. Et ce qui est ainsi laissé derrière, c'est le don qui va être utilisé, le don qui va servir à faire de l'âme.

Auteur: Pinkola Estés Clarissa

Info: Femmes qui courent avec les loups

[ ambiance ]

 

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dualité

Aimer et mourir procèdent de la même connaissance, vont du même pas. Ce sont deux lueurs qui ne font qu'un seul feu, et sans doute est-ce pour cela que nous aimons si peu, si mal : il nous faudrait consentir à notre propre défaite. Il nous faudrait perdre et renoncer à tout, même aux gains de cette perte. Ce n'est que dans l'amour — dans la délicatesse d'une main, la lenteur d'une voix ou le tourment d'un regard — que chaque chose retrouve sa place, toute sa place, au centre périssable d'elle-même : l'éternité est la part la plus friable du corps. 

Auteur: Bobin Christian

Info: Le Huitième jour de la semaine

[ amour ] [ mort ]

 

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écriture

Quand je travaille sur un livre ou une histoire, j’écris tous les matins dès que possible après les premières lueurs du jour. Il n’y a personne pour vous déranger et il fait frais ou froid et vous venez à votre travail et au chaud pendant que vous écrivez. . . . Lorsque vous vous arrêtez, vous êtes aussi vide, et en même temps jamais vide mais rassasiant, que lorsque vous avez fait l’amour à quelqu’un que vous aimez. Rien ne peut vous blesser, rien ne peut arriver, rien ne signifie rien jusqu’au lendemain où vous le faites à nouveau. C’est l’attente jusqu’au lendemain qui est difficile à traverser.

Auteur: Hemingway Ernest

Info:

[ passion ]

 

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science-fiction

LES EXTRATERRESTRES SONT STUPIDES.
Attention, je ne parle pas des véritables extraterrestres.
Les Autres ne sont pas stupides. Les Autres ont tellement d'avance sur nous que cela revient à comparer l'humain le plus idiot au chien le plus intelligent. C'est à ce point.
Non, je parle des extraterrestres créés par nos esprits depuis que nous avons réalisé que ces petites lueurs scintillant dans le ciel nocturne étaient des soleils comme le nôtre et avaient probablement, comme autour de notre Terre, des planètes en orbite. Vous savez, ces extraterrestres sortis tout droit de notre imagination. Ceux dont nous espérons une attaque... Les extraterrestres selon les humains.[...]

Auteur: Yancey Rick

Info: La 5e vague

[ représentation ] [ imagination ] [ alien ]

 

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art pictural

Mille et mille nuances et reflets physionomiques hier encore insoupçonnés, mille et mille dixièmes de valeurs dans la progression des éclairages qui sculptent en la frôlant la mobilité de la forme, mille et mille espaces nouveaux qui soudain s’ouvrent, se développent lentement ou se ferment tout à coup, mille et mille lueurs qui fusent, s’éteignent, se transforment sans arrêt pour modifier, de mille et mille façons imprévues, les aspects du paysage, de l’homme, des foules, mille et mille frissons d’un monde dit inanimé qui naguère ne nous était pas perceptible, s’ajoutent à chaque seconde au tressaillement ininterrompu qui caractérise les passages entre les hommes et les choses pour les intelligences d’aujourd’hui.

Auteur: Faure Elie

Info: Introduction à la Mystique du Cinéma, op. cit., ici p. 79 et p. 80

[ septième art ] [ complexification ]

 

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guerre

Comme les vents sonores, soufflant en tempête, quand la poussière abonde sur les routes, la ramassent et en forment une énorme nue poudreuse, de même la bataille ne fait plus qu'un bloc des guerriers. Tous brûlent en leur cœur de se massacrer avec le bronze aigu au milieu de la presse. La bataille meurtrière se hérisse de longues piques, des piques tailleuses de chair qu'ils portent dans leurs mains. Les yeux sont éblouis des lueurs que jette le bronze des casques étincelants, des cuirasses fraîchement fourbies, des boucliers éclatants, tandis qu'ils avancent en masse. Il aurait un cœur intrépide, l'homme qui pourrait alors trouver plaisir, et non chagrin, à contempler telle besogne.

Auteur: Homère

Info: L'Iliade, Chant XIII.

[ combat ] [ bravoure ]

 

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écriture utopique

Bien souvent, des Esseintes avait médité sur cet inquiétant problème, écrire un roman concentré en quelques phrases qui contiendraient le suc cohobé des centaines de pages toujours employées à établir le milieu, à dessiner les caractères, à entasser à l’appui les observations et les menus faits. Alors les mots choisis seraient tellement impermutables qu’il suppléeraient à tous les autres ; l’adjectif posé d’une si ingénieuse et d’une si définitive façon qu’ils ne pourrait être légalement dépossédé de sa place, ouvrirait pendant des semaines entières, sur son sens, tout à la fois précis et multiple, constaterait le présent, reconstruirait le passé, devinerait l’avenir d’âmes des personnages, révélés par les lueurs de cette épithète unique.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: À rebours

[ langage ] [ unicité ] [ densification ]

 
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contemplation

Legorouchka était couché sur le dos, et les mains derrière la tête, regardait le ciel au-dessus de lui. Il vit s'allumer puis s'éteindre les lueurs du soleil couchant ; les anges gardiens, couvrant l'horizon de leurs ailes d'or s'installaient pour dormir ; la journée s'était écoulée heureusement, une nuit paisible et heureuse s'était faite et ils pouvaient tranquillement rester tranquillement chez eux au ciel... Légorouchka vit le ciel s'obscurcir peu à peu, les ténèbres descendre sur terre, les étoiles s'allumer une à une.

Lorsqu'on regarde longuement un ciel profond, sans en détacher les yeux, on ne sait pourquoi les pensées et l'âme s'unissent en un sentiment de solitude. On commence à se sentir irréparablement seul.

Auteur: Tchekhov Anton Pavlovitch

Info: "La Steppe. Histoire d'un voyage" 1888, trad Vladimir Volkoff, Le Livre de Poche, coll. "libretti , 1995. pp 78-79

[ isolement ]

 

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