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seul

J'ignorais que la solitude pouvait prendre des formes aussi diverses. Pourtant, à mesure que se prolonge mon séjour, j'apprends à distinguer la solitude impatiente d'un vendredi soir sans visiteurs, la solitude désolante d'un dimanche, quand la neige nous retient à l'intérieur, et celle aride et morne d'un lundi matin dans le Bureau désert. Chacune de ces solitudes possède sa propre saveur douce-amère.

Auteur: Karl Iagnemma

Info: De la nature des interactions amoureuses

[ triade ] [ variations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

impolitesse

J'ai croisé dimanche
tout près de Saint-Leu
une souris blanche
portant un sac bleu.

Elle n'a pas dit
bonjour ni merci.
Les souris ici
ne sont pas polies.

J'ai croisé lundi
une souris bleue
qu'allait à Paris
Pour voir s'il y pleut.

Mais j'ai fait celui
qui ne la voit pas.

La souris s'est dit:
les hommes ici
ne sont vraiment pas,
vraiment pas polis.

Auteur: Roy Claude

Info: Enfantasques

[ rancune ] [ rapports humains ] [ poème ]

 

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femmes-par-homme

les femmes n’ont que faire de se montrer compréhensives, tout ce qu’elles désirent, c’est de vous faire partager leur rancune vengeresse envers ce qui les préoccupe le plus. par nature, les femmes sont des animaux dénués de raison, et si elles parviennent si souvent à asservir les mâles, c’est parce qu’elles focalisent à fond sur la cible et qu’elles profitent alors du moindre moment d’inattention.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal souvenirs et poèmes, Ça commence lundi dernier, Grasset 2007..

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cycle

Le lundi matin, ça ne plaît à personne. C'est le jour des gueules de bois. Ce n'est pas vraiment le commencement d'une nouvelle semaine, c'est la fin de la semaine précédente. Personne ne l'aime et pas besoin pour ça qu'il pleuve, ou qu'il fasse sombre. Peu importe que ce soit une matinée d'août, chaude et ensoleillée. Le lundi, c'est le lundi, et c'est un jour dégueulasse.

Auteur: McBain Ed

Info: Les heures creuses

[ semaine ] [ travail ] [ ennui ]

 

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avidité

Et tout bien pesé, est-ce que ça compte de savoir qui baise qui ? C'est d'une telle banalité. Le cul, encore le cul, toujours le cul ! Dès la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule, nous sommes liés à celle qui nous héberge. Et sitôt le cordon ombilical coupé, nous ne cessons de vouloir nous enchaîner à des tas d'autres choses : images, sons, sexe, argent, illusions, mère, masturbation, crimes et gueules de bois du lundi matin.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, page 122

[ sexualité obsédante ] [ dégoût ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vieillir

Elle n’est pas sourde, elle le devient.

Rester assise dans une baignoire dont l’eau lentement se retire, s’étrangle avec le vertige d’une toupie. L’œil du cyclone qui la regarde, sa peau qui doucement se granule. Une souffrance à huis clos, un silence à crier où l’on entre malgré soi, comme dans la lumière un insecte affolé. Et voila qu’on se promène du lundi au samedi avec les oreilles endimanchées. Deux tympans habillés pour l’enterrement.

Auteur: Boris Hugo

Info: Le baiser dans la nuque

[ isolement ] [ surdité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indicible

Camille est morte lundi. Camille est morte lundi. Camille est morte lundi. On est tout au fond d'un puits, mais des visages à la surface se penchent vers notre gouffre, crient, lancent des cordes, des échelles, des lianes de survie.
On les saisit, on se brûle les paumes, on se griffe les ongles à la douleur des autres, on s'emplit les poumons de leur chagrin pour que l'air soit respirable. On roule sans autre paysage que notre cataclysme du dedans..

Auteur: Daull Sophie

Info: Camille, mon envolée

[ deuil ] [ enfant ] [ bouleversement ] [ décès ]

 

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drogues légales

Si vous voulez comprendre une société, regardez bien les cames qu'elle utilise. Et qu'est-ce que cela peut nous dire sur la culture américaine ? Eh bien, regardez  celles que nous utilisons. A l'exception du poison pharmaceutiqueIl y en a essentiellement deux tolérées et très utilisées en Occident : la caféine, du lundi au vendredi, pour vous donner de l’énergie afin d’être un membre productif de la société, et l’alcool, du vendredi au lundi, pour vous abrutir afin de ne pas vous rendre compte de la prison dans laquelle vous vivez.

Auteur: Hicks Bill

Info:

[ révélatrices ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bibliographie

Nouveautez de la quinzaine.
L'Art des emblêmes, où s'enseigne la morale par les figures de la Fable, de l'Histoire & de la Nature, avec prés de cinq cents figures. Par le P.C.F. Menestrier, de la C. de Jésus. In 8. à Paris, chez le R.J. de la Caille.
L'Esploratore Turco, ou l'Espion du Grand Seigneur, & ses relations secrètes à la Porte, découvertes à Paris sous le regne de Louïs le Grand en Italien & François. Par Jean Paul Marana. Tom. I. In 12. chez Cl. Barbin.

Auteur: Anonyme

Info: Journal des Sçavans, du lundi 20 mars M. LC. LXXXIV (p. 107)

[ blason ] [ histoire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

révolution

Pendant les événements de Mai 68, le grand cinéaste italien Pier Paolo Pasolini (qui était Marxiste, rappelons-le) appuyait non pas les étudiants qui lançaient des pavés aux agents du CRS, mais la police! En effet, il disait que les étudiants étaient des enfants de bourgeois qui protestaient pour la forme, alors que les flics, eux, étaient de véritables prolétaires. "Ce sont eux, les vrais ouvriers!", disait-il. Pour lui, Mai 68 n'était qu'une révolte de petits-bourgeois blasés. Et les intellos de gauche qui militaient au sein des mouvements maoïstes, de petits snobinards qui regardaient le prolétariat de haut. Ils théorisaient sur la classe ouvrière, mais ils ne savaient foutrement rien d'elle...

Auteur: Martinaud Richard

Info: https://www.journaldemontreal.com/2012/05/07/pasolini-et-mai-68, Lundi, 7 mai 2012 21:17

[ snobisme ] [ mode ] [ France ] [ mutin de Panurge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel