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cannibale

L'homme est comme le poivre, tu ne le connais pas avant de l'avoir mâché

Auteur: Proverbe africain

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[ anthropophage ]

 

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gueule de bois

Sullivan avait mal à la tête. Il avait la bouche pâteuse, comme s'il avait mâché du coton parfumé à la souris moisie.

Auteur: Correia Larry

Info: Chroniques du Grimnoir, tome 1 : Magie brute

 

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valétudinaires

Blafards et seuls, les malades hiératiques,
Pareils à de vieux loups mornes, fixent la mort ;
Ils ont mâché la vie et ses jours identiques
Et ses mois et ses ans et leur haine et leur sort.

Auteur: Verhaeren Emile

Info: Les villages illusoires, Les Soirs

[ poème ] [ vieillards ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

société liquide

L’existence de l’autre comme telle peut-elle me mettre en danger, moi ? […] Elle le peut, sous une condition : qu’au plus profond de sa forteresse égocentrée une voix répète, doucement mais inlassablement : nos murailles sont en plastique, notre acropole en papier mâché.

Auteur: Castoriadis Cornelius

Info: Dans "Le monde morcelé"

[ instabilité ] [ menace ] [ effondrement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

absurde

Une boulette de papier mâché vient frapper le professeur sur la nuque pendant qu'il écrit au tableau. - Qui a fait ça? hurle-t-il.
Personne ne répond. - Je vous préviens, menace le prof, que si le coupable ne se dénonce pas, je punirai son voisin.

Auteur: Internet

Info:

[ école ]

 

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coup de foudre

Puis je t’ai rencontrée, deux yeux, un nez, une bouche, tu as comblé la brèche, petit à petit, tu étais si pleine, si pleine de formes, si pleine de vie, si pleine de tout que pour le vide, il n’y avait plus de place, tu as mâché ma solitude comme du bubble-gum, tu en as fait une bulle.

Auteur: Bertholon Delphine

Info: Grâce

[ contact ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

profondeur

Une nouvelle ne devient vraie que tamisée au fond des coeurs où elle prend du sens, portée de bouche en bouche aussi longtemps qu'il faut pour qu'elle atteigne sa valeur, sa signification et sa grandeur. Jamais elle n'est plus fausse que captée au plus près de son premier moment et par n'importe qui, un spécialiste gris de l'objectivité qui la détache de son lieu, la décolore et l'attiédit pour en transmettre la boulette de papier mâché.

Auteur: Armel Guerne

Info: Fragments

[ itération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Kiyoshi s'avança et derrière le pilier jeta un coup d'oeil en direction de la pièce. Dans la pénombre, des couleurs criardes emplissaient la totalité de son regard. C'étaient celles de masques bon marché en papier mâché qui débordaient jusque dans les recoins de la petite pièce au sol recouvert de six tatamis.
Dans l'espace central où s'entassaient les masques, une petite fille terriblement maigre était assise auprès d'une femme au teint pâle d'environ trente ans. La fille, l'air absent, s'appuyait contre la femme, mais rencontrant le regard de Kiyoshi, elle dévoila ses dents blanches.

Auteur: Yoshimura Akira

Info: Un été en vêtements de deuil

[ japon ]

 

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pouvoir

Niki, la compagne du sculpteur (Tinguely), me montra son atelier, avec une foison d'ébauches de ses "Nanas", des femmes plantureuses et colorées en grillage, papier mâché et polyester. Nippée dans une blouse blanche bâchée, avec des petites bottes rouges trouées, elle m'avoua, rieuse :
- Je suis un peu folle. Je suis comme mes œuvres, éphémère ! Ma peinture calme le chaos qui agite mon âme. C'est une façon de domestiquer les dragons qui m'assaillent dans mon travail.
Elle voyait que j'étais un peu perdu, comme une sorte de Huron au Palais-Royal. Elle me parla avec un brin de tendresse mais en vérité :
- Cher monsieur le ministre, vous n'avez guère de chance de vous en tirer...
- De m'en tirer ?
- Oui, car vous n'êtes ni juif, ni homosexuel, ni du milieu.
- De quel milieu ?
- Le milieu des artistes. Ce sont eux les véritables secrétaires d'État du ministre. Ce sont eux qui adoubent. Vous êtes un... provincial... aristo...
- On met quand même à mon actif le Puy du Fou, une œuvre reconnue dans le milieu des spectacles vivants...
Non, c'est la province. Ce qui vous manque, c'est une accointance parisienne de galeriste, une parenté avec un moderne, un Duchamp ou un Dubuffet...
- Je n'en connais pas. À part mon ancien voisin, Gaston Chaissac, qui a dessiné mon faire-part de baptême'.
- Quoi ? Chaissac ? Vraiment ? Mais c'est extraordinaire ! Un vrai fou. Comme nous. Pourquoi ne le criez-vous pas ? Ça changerait tout.

Auteur: Saint Phalle Niki de

Info: In Philippe de Villiers, Le moment est venu de dire ce que j'ai vu

[ parisianisme ] [ prestige mondain ] [ créateurs influents ] [ post-aristocratie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agglomérations

Ils commencent par se construire un toit, un petit coin, une place à eux. Comme ces migrants n'ont pas d'argent, puisqu'ils sont justement partis en ville pour en gagner - le village traditionnel africain ignore la notion de l'argent -, ils ne peuvent se réfugier que dans les bidonvilles. L'architecture de ces quartiers est invraisemblable. Le plus souvent , les autorités de la ville affectent aux pauvres les terrains les plus mauvais : des marécages, ou bien des terres nues et sablonneuses. C'est là qu'on installe la première cabane. A côté d'elle vient s'installer une deuxième. Puis une troisième. Spontanément surgit une rue. Quand cette rue en rencontre une autre, cela forme un croisement. Puis ces rues commencent à se séparer, tourner, se ramifier. C'est ainsi que naît un quartier. Mais comment se procurent-ils les matériaux ? C'est la grand mystère. En creusant le sol ? En décrochant les nuages ? En tout cas il est sûr et certain que cette foule de miséreux n'achète rien. Sur la tête, sur les épaules, sous le bras, ils transportent des morceaux de tôle, de planches, de contreplaqué, de plastique, de carton, de carrosserie, de cageot, puis ils assemblent, montent, clouent, collent ces pièces en un ensemble qui tient de la cabane ou de la hutte et forme un collage multicolore improvisé. En guise de couche, ils tapissent la terre d'herbe à éléphant, de feuilles de bananiers, de rafia ou de paille de riz, car souvent le sol est boueux ou pierreux. Faites de bric et de broc, ces architectures monstrueuses en papier mâché sont infiniment plus créatives, imaginatives, inventives et fantaisistes que les quartiers de Manhattan ou de La Défense à Paris. La ville entière tient sans une brique, sans une poutre métallique, sans un mètre carré de verre !

Auteur: Kapuscinski Ryszard

Info: Ebène - Aventures africaines

[ favelas ] [ auto-organisation ] [ débrouile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel