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adolescente

Mais je n'avais pas plus le contrôle de mes actes qu'une mèche allumée n'a la contrôle de sa direction, et je lui crachai donc à la figure les cinq petits mots qui germent dans le cerveau d'une fille aussitôt qu'elle commence à avoir des seins :
"Je voudrais que tu meures."
Elle se retourna, son sourire une lame aiguisée.
"N'oublie jamais, Jane : les voeux, c'est pour les lâches."

Auteur: Little Elizabeth

Info: Les Réponses

[ pulsion ]

 

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femmes-par-hommes

Le lendemain soir, alors qu'elle devait rentrer chez elle au matin, nous étions allongés dans mon lit. Je la caressais doucement d'une main.
- J'ai terriblement envie de te sodomiser ", lui déclarais-je.
Alors, elle fit ce que je n'aurais jamais cru, elle se tourna vers moi, remonta une mèche de cheveux qui tombait sur son beau visage et me dit avec un grand sourire complice : -"C'est dans la limite des choses possibles ...".
Parfaite, cette fille était parfaite !

Auteur: Strusiu

Info: sur internet

[ érotisme ] [ obsédé ]

 

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lignage

Le vieil homme était d'une ancienne famille de meuniers qui s'était éteinte avec lui. Ici, les lignées, elles s'éteignent toutes les unes après les autres, comme des bougies qui n'ont plus de cire à brûler. C'est ça le truc, la mèche, c'est rien du tout s'il n'y a plus de cire autour, une sorte de pâte humaine, si bien que l'obscurité gagne un peu plus de terrain chaque jour ; et personne n'est assez puissant pour contrecarrer le projet de la nuit.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Grossir le Ciel, p 134

[ extinction ] [ terminus ] [ fin de race ]

 

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question

Les gens demandent toujours pourquoi Dieu permet la souffrance. Pourquoi permet-il qu'un enfant soit battu ? Qu'une femme pleure ? Qu'un holocauste se produise ? Qu'un bon chien meure dans la souffrance ? La simple vérité est qu'Il veut voir par Lui-même ce que nous ferons. Il a posé et allumé la bougie, mis le diable près de la mèche, et maintenant Il veut voir si nous l'éteignons ou si nous la laissons se consumer. Dieu est le plus grand spectateur de la souffrance.


Auteur: McDaniel Tiffany

Info: The Summer that Melted Everything

[ bien-mal ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Quelquefois, faire un enfant de plus permettait de souffler un peu, grâce aux allocations de naissance qui renflouaient le compte bancaire.
Certaines ne manquaient pas de se plaindre, marmonnant qu'elles haïssaient la vie et plus encore les hommes qui les avaient poussées dans la misère.
Leur grande consolation était de se retrouver dessous la véranda de l'une ou l'autre.
Jacasser avec les copines, se plaquer des mèches, se teindre ou se défriser les cheveux, afin d'oublier durant quelques heures l'éblouissante cruauté du monde réel.

Auteur: Pineau Gisèle

Info: Cent vies et des poussières

 

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mer

L'ancien garde-pêche scrutait la surface bleue de Ramorine. Comme leur descente se poursuivait, la couleur changea de texture : il semblait de l'immense océan comme d'une pièce de tissu qui revêt, à distance, un aspect lisse et coulant puis montre des plis si l'on s'approche. Des nuages d'altitude s'étiraient en mèches soufrées dans la haute atmosphère. Plus bas, la houle assez forte ouvrait au flanc des vagues de longues plaies d'écume, bientôt ravaudées par le vent. Cependant, on n'apercevait toujours aucune terre, ni le moindre fondement solide à l'habitat humain.

Auteur: Bleys Olivier

Info: Canisse

[ survol ]

 

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musique

Il y a quelque chose de très envoûtant dans le classique de Miles Davis, So What, enregistré en 1959 et publié sur Kind of Blue - ça commence à une minute et demie lorsque Jimmy Cobb allume la mèche du premier solo de Miles. On peut presque entendre l'air du studio autour de sa batterie, la hauteur du plafond et le plancher en bois. Et ça dure une éternité.  C'est un genre de magie, un moment qui donne des frissons - le premier d'une longue série dans cet album. Voici le clip - c'est à la seconde 58.

Auteur: Wightman Barry

Info:

[ jazz ] [ batterie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage historique

Cléopâtre, je ne la vois pas. Son visage, sa silhouette, disparaissent sous des couches de cultures superposées : il n'y a pas que César et Antoine qui lui soient passés dessus - trop de peintres aussi, trop d'écrivains... Ce n'est plus une femme, c'est un mythe. Comme Don Juan ou Carmen. Eternellement contemporaine. Sa beauté se met au goût du jour : au Moyen-Age elle porte un hennin, au Grand Siècle une fontange, et, dans le film de Mankiewicz, elle a des yeux de biche, des cheveux crêpés et une nuisette en nylon. Mieux, il arrive aujourd'hui qu'on la coiffe façon "punkette", mèches ultracourtes, ébouriffées.

Auteur: Chandernagor Francoise

Info: La Reine oubliée, tome 1 : Les Enfants d'Alexandrie

[ diachronique ] [ miroir des époques ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vacherie

Certains de mes amis très chers ayant de l'affection pour Henri de Régnier, cadavre au menton de galoche, oublié debout, sous la pluie, en habit d'académicien, par un assassin distrait, je me dis qu'il subsiste en Régnier quelque chaleur humaine ou quelque don oublié de moi. Des vers froids, compassés, symétriques, aussi laids et vainement sonores que ceux de Heredia, un profil en mèche de lampe, une voix enchifrenée, une ironie de flanelle humide, un regard qui meurt derrière le monocle, tels sont, à mes yeux, les attraits de ce gentilhomme. Son avidité pour les pieds d'Henri Letellier, casoar directeur du Journal, a achevé de me le rendre insupportable. Enfin, je n'aime pas qu'un crevard s'amuse à jouer les auteurs licencieux, dans l'illusoire espérance d'appâter les lecteurs.

Auteur: Daudet Léon

Info: Souvenirs littéraires

[ écrivain-sur-écrivain ]

 

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uniformisation

En nous dérobant les mystères de la voûte céleste, l’électricité publique chasse du monde les inquiétudes remuantes et les bizarreries, les silences extralucides et les méditations de la nuit, en même temps que la nuit elle-même ; nous privant donc aussi de savoir ce qu’est le jour. C’est une diminution de la vie terrestre qui n’est pas négligeable, pour rester inaperçue ; et si avec les progrès du confort les amants prennent des douches, bavardent au téléphone et ont un tourne-disque, ils ont égaré ce charme puissant qui était de mêler leurs urines nocturnes dans un même vase, et c’est la froide lumière électrique qui dégrise leur nudité, au lieu qu’en s’épuisant la lampe à mèche, toujours inquiète, recueillait le témoignage des heures passées avec leurs ombres vivantes ; et c’est le radio-réveil qui les prévient du jour, etc.

Auteur: Bodinat Baudouin de pseudo

Info: La vie sur terre. Paris : Éditions de l’Encyclopédie des nuisances, p. 73.

[ progrès technologique ] [ inconvénients ] [ pollution lumineuse ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson