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dernières paroles

Marita (petite mère), qu'est-ce que j'ai ?

Auteur: Camaron de la Isla

Info:

[ musique ] [ chant ]

 

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Islam

Tant elle (sa mère) était soucieuse de me voir échapper à la tradition : Les projets d'une femme se voient à sa façon de s'habiller. Si tu veux être moderne, exprime-le dans les vêtements que tu portes, sinon tu te retrouveras enfermée derrière des murs. Certes les caftans sont d'une beauté inégalable, mais les robes occidentales sont le symbole du travail rémunéré des femmes.

Auteur: Mernissi Fatima

Info: Rêves de femmes : Une enfance au harem

[ féminisme ] [ liberté ]

 

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apiculture

La reine (ou mère), qui reste toute sa vie durant dans la ruche n’en sort qu’une fois à l'occasion du vol nuptial pour voler à la rencontre du Soleil. Elle veut voler dans le Soleil, elle vole aussi haut qu’elle peut et n’est accompagnée que de quelques faux-bourdons encore capables de la suivre, et elle est fécondée à l’extérieur de cette ruche "terrestre", au plus près possible du Soleil.

Auteur: Steiner Rudolf

Info: Über das Wesen der Bienen, Dornach 1988

[ reproduction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Le syndrome de la Madone et de la putain est ce dont souffre un homme incapable d'associer affectivité et sexualité. La Madone (vierge et mère), c'est l'épouse, la promesse de stabilité et de sécurité, bobonne qui fait partie des meubles et qu'il vénère comme sa propre mère. La putain, c'est l'amante, qui confirme son pouvoir de séduction, le dégage de la dépendance et promet rien de plus que la brouette suédoise. L'une procrée, l'autre "couche". A l'image de Robert De Niro, dégouté, dans Mafia blues : "Quoi ? Une fellation ? Par la mère de mes enfants ?"

Auteur: Sandner Catherine

Info: Trouver enfin ! l'homme de sa vie On n'est pas des gourdes

[ couple ] [ schizophrène ] [ humour ] [ hommes-par-femmes ]

 

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singularité

Dire comme Winnicott, même avec humour, qu'on peut être aussi créatif en faisant cuire des œufs sur le plat que Schumann composant une sonate, vous en trouvez pas ça un peu abusif ? Si j'exprime une émotion, je ne créé rien pour autant. Je crains que Winnicott ne soit là un peu dupe de son amour pour l'enfant (et la mère). Cela dit - et là encore je récuse le concept mais reconnais la chose -, en parlant de créativité Winnicott nous rappelle que le monde de nos perceptions est lettre morte tant qu'il n'est pas animé par un regard.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: Dans "Paradoxes de l'effet Winnicott"

[ psychanalyse ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métaphore paternelle

Ce sera sa manière [à Lacan] de lire de manière structurale le complexe d’Œdipe de Freud. En effet, il ne s’agit plus tellement d’insister sur l’intérêt initial de l’enfant pour la mère et sur la rivalité avec le père qui "possède" la mère ; il s’agit pour Lacan de repérer que l’importance du scénario œdipien tient à ce que, pour la première fois, un autre (le père) vient se substituer au premier autre (la mère) auquel l’enfant a eu à faire. Et cette première substitution est comme le modèle de la possibilité de substitution généralisée en quoi consiste notre aptitude au langage.

Auteur: Lebrun Jean-Pierre

Info: Glossaire dans "L'homme sans gravité", page 254

[ mythe psychanalytique ] [ signifiant ] [ inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religion

L'homme, donc. Et non pas Dieu. Car l'homme qui croit en lui-même ne saurait croire en Dieu. La dignité humaine commence par sa propre désillusion. "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (Leibniz). Soi-disant, la plus vertigineuse de toutes les interrogations métaphysiques. Car si Dieu n'existe pas, comment espérer rendre compte de la présence insolite du monde ? Illusion typique. Le monde n'existe pas en vue d'une fin quelconque. Il est, un point c'est tout.
Avec Dieu, l'homme n'est qu'un enfant - obéissant ou récalcitrant -, un être dépendant, qui se détermine uniquement en fonction d'une conséquence : la crainte d'un courroux redoutable (peur du père), l'espoir d'être accueilli plus tard au paradis au milieu des pétales de roses et des fleurs d'oranger (tendresse infinie de la mère). Dieu, un père Noël pour adultes.

Auteur: Ferret Stéphane

Info: Les Humains

[ foi ] [ fuite ]

 

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santé

J’ai dormi par bribes mais enfin bien (sauf asthme qui me restait) et tout étonné de me réveiller sans apercevoir devant moi la désolation. J’en ai profité pour rester douze heures dans mon lit, mon pouls est tombé de 120 à 76 et j’ai pu hier aller dîner chez Durand avec Brancovan sans avoir de crise ni pendant le dîner, ni après, ni cette nuit, ce qui est une nouveauté depuis mes soirées quotidiennes. Bien plus, moi qui ces jours-ci faisais des ravages de poudre (ayant été repris de mon asthme), j’ai fumé à peine vers cinq heures du matin en me mettant au lit et plus une seule fois jusqu’à huit heures ce soir, c’est-à-dire infiniment moins que quand j’étais couché. J’ai refait douze heures de lit et je me suis levé pour dîner vers huit heures, mais mes ennuis sont un peu repris, hélas.

Auteur: Proust Marcel

Info: Lettre à Jeanne Proust (sa mère), 18 août 1902

[ fragile ] [ état maladif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transfert psychanalytique

Si le patient substitue l’analyste à son père (ou à sa mère), il lui confère en même temps le pouvoir que son surmoi exerce sur son moi, puisque ce sont justement ses parents qui ont été, comme nous savons, l’origine de ce surmoi. Le nouveau surmoi a donc la possibilité de procéder à une post-éducation du névrosé et peut rectifier certaines erreurs dont les parents furent responsables dans l’éducation qu’ils donnèrent. C’est d’ailleurs sur ce point qu’il convient de ne pas mésuser de l’influence qu’on a prise. Si tenté que puisse être l’analyste de devenir l’éducateur, le modèle et l’idéal de ses patients, quelque envie qu’il ait de les façonner à son image, il lui faut se rappeler que tel n’est pas le but qu’il cherche à atteindre dans l’analyse et même qu’il faillit à sa tâche en se laissant aller à ce penchant. En agissant de la sorte, il ne ferait que répéter l’erreur des parents dont l’influence a étouffé l’indépendance de l’enfant et que remplacer l’ancienne sujétion par une nouvelle.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Abrégé de psychanalyse", trad. Anne Berman, Presses Universitaires de France, 1949, page 43

[ effets ] [ risque ] [ neutralité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

incertitudes

Soucieux de ne point nous écarter de la réalité ni des faits, de ne point trahir la vérité, nous devons reconnaitre que nous ne pouvons rien affirmer avec certitude, pas même le fait essentiel: nous ne savons pas si c'est de la mère ou de la fille que notre héros était amoureux. [...] une infinité de solutions possibles, dont voici quelques unes: il n'était amoureux que de la fille, car la fille était chaude et parfumée comme le pain frais; il était amoureux de la mère, car la mère etait dodue et opulente, et en même temps très souple, comme la pâte dans le pétrin; il etait amoureux à moitie de la mère, a moitié de la fille (profusion parfumée); il fut d'abord amoureux de la mère, puis, quand la fille eut grandi (elle devait recevoir en dot la moitié de la boulangerie et des revenus de sa mère), il s'éprit aussi de la fille, sans d'ailleurs cesser d'aimer la mère; ou encore il fut amoureux de la fille seule, puis il se ravisa car il s'était avéré que la fille etait une bécasse qui ne savait pas garder un secret amoureux, et, tout naturellement, il s'éprit de la mère; et enfin, pour cesser de jouer avec la théorie sérieuse de la relativité, [...] signalons encore cette possibilite, la plus simple de toutes: peut-être n'était-il amoureux ni de la mère ni de la fille? Mais n'éxagerons pas! Ne doutons pas de tout! Car le mythe de l'amour de M. Sam pour la fille ou la mère, pour Mlle Horgoch ou Mme veuve Horgoch, n'est-il pas tout aussi réel que le mythe de Tristan et Iseult, par exemple?

Auteur: Kis Danilo Kiš

Info: Jardin, cendre

[ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel