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femmes-hommes

J'ai tout compris de l'économique arabo islamique : au boulot comme au foyer, les hommes causent, les femmes bossent et il n'y a de repos dominical pour personne.
Mes collègues mariées, mères d'enfants et brus de belles mères ont des journées de quarante-huit heures et encore douze à l'arrivée des petits enfants.
Le soleil d'Allah brille d'un côté, pas de l'autre.
Comment inverser son orbite est une question dangereuse, je ne me la pose plus.

Auteur: Sansal Boualem

Info: Harraga

[ islam ]

 

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nourrisson

Neige gigota entre mes mains lorsque je la soulevai, les joues rouges, impatiente et prête à plier le monde à sa volonté. Je la tendis à sa mère. Elle téta bruyamment, concentrée sur sa tâche complexe : manger. Comme c’est beau, un bébé et sa mère encore liés alors que la vie crée la vie, une personne en devient deux – un processus presque achevé à la naissance, et pourtant la véritable indépendance prend des années.

Auteur: Burke Sue

Info: Semiosis

[ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

barbarie

... ce jeune et joli garçon qui danse bien et chante mieux encore, cet éphèbe au visage clair me dit des mots horribles, des phrases qu’on n’oserait pas imaginer dans un cauchemar : - Oui beaucoup succomberont. Si nous entrons chez vous [en France], quand nous entrerons, on fusillera même les enfants dans le ventre de leur mère. Ces paroles dignes d’un cafre ou d’un fou furieux me furent dites froidement par un jeune SS de vingt-cinq ans au café Sturm [à Berlin] ...

Auteur: Hauteclocque Xavier Marie

Info: La tragédie brune , 1934. In La tragédie brune de Thomas Cadène

[ fascisme ]

 

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devoir

Elle repoussa les couvertures et sortit les jambes du lit, attrapa sa robe de chambre et l'enfila. Sa tête était engourdie de mauvais sommeil et de rêves lancinants, mais les pieds d'une mère sont des organes autonomes. Peu importe combien vous êtes faible, recrue, combien votre corps et votre cerveau aspirent à retourner sous les draps pour y rester une semaine, un mois, peut-être à jamais. Certains bruits vont droit à l'encéphale, sans vous demander votre avis.
Votre enfant qui s'agite, par exemple.

Auteur: Marshall Smith Michael

Info: Les intrus

[ maman ]

 

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pensée-de-femme

Je garde pour moi toute seule ses lampées liminaires, ses cils ouverts sur le jeu des feuillages ; j'entends, la première et sans partager, le bruit mat de son pleur et ses bronches se remplir.

Elle a, comme moi naguère, la tête foncée des fortes qui naissent déjà chevelues, et la bouche ronde et les sourcils et les doigts longs, les pieds.

Ses yeux qui me regardent regardent à travers moi : ils disent sans ambages qu'elle n'est fille de personne. ()

Auteur: Wilhelmy Audrée

Info: Blanc résine, p.272

[ bébé ] [ nouvelle-née ] [ maman ] [ mère-fille ] [ indépendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Une lune pâle s'est installée haut dans le ciel. Près de la berge, mon regard a été attiré par des bruits d'eau. Des loutres flottaient sur le dos en croquant un poisson. Elles étaient nombreuses, peut-être une dizaine, drapées de varech. Des petits dormaient sur le ventre de leur mère, insouciants. J'ai fermé les yeux. Ce monde est vraiment étrange. Il cache sa violence derrière des scènes attendrissantes, des animaux à l'allure débonnaire et un calme apparent. C'est ce qui fait sa force.

 

Auteur: Gain Patrice

Info: Terres fauves

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mémoire sélective

La psy ne s'était pas découragée et, semaine après semaine, avait martelé son discours. A son insu certaines de ses paroles s'étaient infiltrées dans la carapace que Céleste s'employait à épaissir depuis des décennies. "Tes pensées ne sont que des pensées, elles ne reposent sur rien. Ce qui est réel c'est la texture de ton draps d'hôpital, la chaleur de ma main si je te touche, le bruit du rire de ta fille quand elle vient te voir." Pourquoi cette phrase revenait-elle à l'esprit de Céleste, si longtemps après ?

Auteur: Roany Céline de

Info: De si bonnes mères, p 375

[ réalité thérapie ] [ gamberge ] [ phrase réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

camp de concentration

- Viens, je vais te montrer où est ta mère !

Je sautais à terre et je la suivis en courant à l’extérieur, jusque devant l’entrée de la baraque.

- Tu vois cette fumée ? me demanda-t-elle en m’indiquant un endroit au-delà des nombreux blocs.

- Oui.

- Tu sens cette puanteur de chair humaine ?

- Mais…

- Ta mère était grosse ?

- Un peu…

- Alors elle est devenue du savon comme la mienne !




Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, p 53

[ distanciation ] [ pragmatisme ] [ déniaisement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vivre

Au fond, je crois que l’existence n’est qu’un apprentissage de la perte. À peine né, toute une galaxie disparaît. La coquille utérine, sa moiteur, la musique des bruits assourdis par l’épaisseur du ventre nous sont soudain ôtées sans ménagement. Quelques temps après, la chaude mamelle, la caresse et l’attention sans mesure font des va-et-vient douloureux puis se volatilisent à leur tour. Alors on cherche des remplaçants à la mère de l’enfance. Camarade, frère, sœur, ami, amoureux… Mais eux aussi finissent toujours par s’éloigner ou par disparaître. Jusqu’au salut ultime, la vie n’est en réalité rien d’autre qu’une succession d’éclipses.

Auteur: De Baere Sophie

Info: Les corps conjugaux

[ définition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

Au cours de l'interview, j'avais appris que près de soixante-dix pour cent des mères téléphonant pour un conseil se disaient maltraitantes. Selon la conseillère, prétendre que si l'on était capable de demander conseil on pouvait aussi s'arrêter, c'était ne rien comprendre à la maltraitance. Les mères appelaient justement parce qu'elles souffraient de ne pouvoir s'arrêter. Par exemple, elles frappaient leur enfant à la tête et, quand celui-ci perdait connaissance, elles se précipitaient pour l'emmener à l'hôpital où, pendant qu'il était soigné, elles pleuraient dans le couloir. Elles téléphonaient pour dire qu'elles avaient peur, si cela continuait ainsi, de tuer leur enfant.

Auteur: Higashino Keigo

Info: La maison où je suis mort autrefois

[ brutalité ] [ famille ] [ violence ] [ dressage ]

 

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