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maman

Avant d'avoir des enfants, je pensais avoir évité le pire... Mais maintenant que j'en ai, je me rends compte que le pire est à venir.

Auteur: Villenoisy Sophie de

Info: Chroniques d'une mère indigne : Une maman (presque) parfaite !

[ inquiétude ] [ paternité ]

 

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maman-enfant

Elle continue à me regarder droit dans les yeux et entame la liste de toutes les choses qu’elle regrette d’avoir faites et me demande pardon pour les coups, les claques, la violence chronique, l’instabilité émotionnelle, l’insécurité, le poids qu’elle a fait peser sur moi, sur nous, le regret infini qu’elle a de ne pas avoir pris les choses en main plus tôt, et la souffrance que c’est encore, pour elle, tous les jours, d’avoir été la mère qu’elle a été. 

Auteur: Rodier Nicolas

Info: Sale bourge pp 203-204

[ remords ] [ mère indigne ] [ autocritique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

Tous découvrirent qu'ils avaient une mère et qu'en même temps une mère unique gouvernait non seulement l'étendue infinie de la terre mais aussi, aimable jeu de mots, les étendus eux-mêmes - toi, qui sais tout, alors que peu te chaut de le savoir. Poussière, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on dit. Poussière. Et toi qui n'es pas poussière, qu'es-tu ? "Die Putzfrau" * ? Le plumeau pour soulever une infinie poussière d'être ? Tu es la maîtresse de maison qui passe le doigt sur le bord de la table et s'indigne des traces archéozoïques, ou bien tu dis aux anges : "S'il vous plaît, n'auriez-vous pas l'obligeance de nettoyer comme il faut ces immondices d'hommes de lettres ? Ce soir c'est le réveillon de Noël. "

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "La crèche", éd. Trente-trois morceaux, p. 33 - * Putzfrau : femme de ménage

[ Sainte Vierge ] [ 2e personne du singulier ] [ ironie ] [ femme-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

maxime

Il y a quelque chose de plus bête qu'un proverbe : c'est deux proverbes. Et n'allez pas croire surtout que je réédite une plaisanterie surannée, indigne de vous et de moi-même.
Non, écoutez... Ce proverbe : Tel père, tel fils, est idiot ; mais cet autre : À père avare, enfant prodigue, n'est pas moins bafouilleux. Que dire des deux réunis ?
Autre exemple : La nuit porte conseil, et Ne remettez jamais au lendemain ce que vous pouvez faire la veille. Comment voulez-vous qu'on s'y reconnaisse ?
D'ailleurs, à ce propos, j'ai pris un moyen terme ; depuis ma plus tendre enfance (ma mère vous le dira), j'ai toujours remis au surlendemain ce que j'aurais parfaitement pu faire l'avant-veille. Et je m'en suis bien trouvé.

Auteur: Allais Alphonse

Info: Oeuvres posthumes, Robert Laffont, Bouquins 1990 <Le Chat Noir, 26 novembre 1887 p.149>

[ contradictoire ] [ dictons ] [ opposés ]

 

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individualisme antisocial

Chez des êtres humains qui sont si modernes, on doit redouter d’affronter un cri d’indignation ou de mépris et de passer pour un véritable philistin si l’on tient le mariage et la famille pour une institution pleine de beauté́ et pour le fondement de la culture humaine, qui appartient au futur autant qu’au passé. Le seul mot "père" a une vilaine sonorité́ dans ces cercles, qui sont de part en part régis par des femelles dégénérées, déchaînées et déracinées. Elles affirment que la nature a fait en sorte que l’enfant ait une mère, mais pas de père établi, et elles veulent donc fonder la promiscuité́, le matriarcat, en allemand, la cochonnerie inculte et indigne. De nos jours, on appelle également cela protection de la mère ou amour libre.

Auteur: Landauer Gustav

Info: Article "Tarnowska", 1910

[ décadence moderne ] [ germes du féminisme ] [ effondrement des communautés ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-par-femme

En général les hommes adultes qui sont incapables d'établir des liens affectifs avec les femmes avec lesquelles ils choisissent d'être intimes sont figés dans le temps, incapables de se permettre d'aimer de peur que l'être aimé ne les abandonne. Si la première femme qu'ils aimaient passionnément, la mère, n'était pas fidèle à son lien d'amour, alors comment peuvent-ils croire que leur partenaire sera fidèle à l'amour. Souvent, dans leurs relations adultes, ces hommes agissent encore et encore afin de tester l'amour de leur partenaire. Alors que l'adolescent rejeté imagine qu'il ne peut plus recevoir l'amour de sa mère parce qu'il n'en est pas digne, en tant qu'adulte, il peut agir de manière indigne et pourtant exiger de la femme qui est dans sa vie qu'elle lui offre un amour inconditionnel. Ce test ne guérit pas la blessure du passé, il ne fait que la ressusciter, car la femme finira par se lasser d'être testée et mettra fin à la relation, ce qui ravivera l'abandon. Pour beaucoup d'hommes ce drame confirme qu'ils ne peuvent mettre leur confiance dans l'amour. Ils décident qu'il est mieux de mettre leur foi dans le pouvoir, dans la domination.

Auteur: Bell Hooks

Info:

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnalité

Une jeune fille a pris en toutes choses le contre-pied de sa mère, a cultivé toutes les qualités qu'elle ne trouvait pas en celle-ci et évité tout ce qui lui ressemblait. Ajoutons à cela que, comme toute autre petite fille, elle avait dans sa petite enfance commencé par s'identifier à sa mère, tandis que maintenant elle se révolte avec énergie contre cette identification. Une fois mariée cependant, devenue femme et mère, la même jeune personne, ne soyons pas surpris de le constater, ressemble de plus en plus à cette mère ennemie pour enfin s'identifier à elle, comme autrefois. Un fait analogue se produit chez les garçons et le grand Gœthe lui-même qui, dans sa jeunesse, avait certainement méprisé un père rigide et tatillon, développe, dans son vieil âge, certains traits de caractère de celui-ci. Ce résultat est plus frappant encore quand le contraste entre les deux personnes est plus marqué. Un jeune homme que le sort condamna à être élevé auprès d'un père indigne devint tout d'abord, par révolte contre lui, un garçon honnête, laborieux, plein de bonne foi. A l'âge adulte, son caractère se modifia et il se comporta dès lors comme s'il avait pris son père pour modèle. Afin de ne pas perdre de vue le lien qui unit ces faits à notre sujet, rappelons-nous qu'au début d'un pareil processus, il existe toujours une identification précoce avec le père. Cette identification se trouve ensuite abandonnée et même surcompensée pour finalement s'instaurer à nouveau.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Moïse et le monothéisme", trad. Anne Berman, éditions Gallimard, 1948, page 168

[ retour du refoulé ] [ fatalité ] [ développement ] [ mimétisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

repentir

Simplement, comme on verse un parfum sur une flamme

Et comme un soldat répand son sang pour la patrie,

Je voudrais pouvoir mettre mon cœur avec mon âme

Dans un beau cantique à la sainte Vierge Marie.



Mais je suis, hélas ! un pauvre pécheur trop indigne,

Ma voix hurlerait parmi le chœur des voix des justes :

Ivre encor du vin amer de la terrestre vigne,

Elle pourrait offenser des oreilles augustes.



Il faut un cœur pur comme l'eau qui jaillit des roches,

Il faut qu'un enfant vêtu de lin soit notre emblème,

Qu'un agneau bêlant n'éveille en nous aucuns reproches,

Que l'innocence nous ceigne un brûlant diadème,



Il faut tout cela pour oser dire vos louanges,

Ô vous Vierge Mère, ô vous Marie Immaculée,

Vous blanche à travers les battements d'ailes des anges,

Qui posez vos pieds sur notre terre consolée.



Du moins je ferai savoir à qui voudra l'entendre

Comment il advint qu'une âme des plus égarées,

Grâce à ces regards cléments de votre gloire tendre,

Revint au bercail des Innocences ignorées.



Innocence, ô belle après l'Ignorance inouïe,

Eau claire du cœur après le feu vierge de l'âme,

Paupière de grâce sur la prunelle éblouie,

Désaltèrement du cerf rompu d'amour qui brame !



Ce fut un amant dans toute la force du terme :

Il avait connu toute la chair, infâme ou vierge,

Et la profondeur monstrueuse d'un épiderme,

Et le sang d'un cœur, cire vermeille pour son cierge !



Ce fut un athée, et qui poussait loin sa logique

Tout en méprisant les fadaises qu'elle autorise,

Et comme un forçat qui remâche une vieille chique

Il aimait le jus flasque de la mécréantise.



Ce fut un brutal, ce fut un ivrogne des rues,

Ce fut un mari comme on en rencontre aux barrières ;

Bon que les amours premières fussent disparues,

Mais cela n'excuse en rien l'excès de ses manières.



Ce fut, et quel préjudice ! un Parisien fade,

Vous savez, de ces provinciaux cent fois plus pires

Qui prennent au sérieux la plus sotte cascade,

Sans s'apercevoir, ô leur âme, que tu respires ;



Race de théâtre et de boutique dont les vices

Eux-mêmes, avec leur odeur rance et renfermée,

Lèveraient le cœur à des sauvages leurs complices,

Race de trottoir, race d'égout et de fumée !



Enfin un sot, un infatué de ce temps bête

(Dont l'esprit au fond consiste à boire de la bière)

Et par-dessus tout une folle tête inquiète,

Un cœur à tous vents, vraiment mais vilement sincère.



Mais sans doute, et moi j'inclinerais fort à le croire,

Dans quelque coin bien discret et sûr de ce cœur même,

Il avait gardé comme qui dirait la mémoire

D'avoir été ces petits enfants que Jésus aime.



Avait-il, — et c'est vraiment plus vrai que vraisemblable,

Conservé dans le sanctuaire de sa cervelle

Votre nom, Marie, et votre titre vénérable,

Comme un mauvais prêtre ornerait encor sa chapelle ?



Ou tout bonnement peut-être qu'il était encore,

Malgré tout son vice et tout son crime et tout le reste,

Cet homme très simple qu'au moins sa candeur décore

En comparaison d'un monde autour que Dieu déteste.



Toujours est-il que ce grand pécheur eut des conduites

Folles à ce point d'en devenir trop maladroites

Si bien que les tribunaux s'en mirent, - et les suites !

Et le voyez-vous dans la plus étroite des boîtes ?



Cellules ! Prisons humanitaires ! Il faut taire

Votre horreur fadasse et ce progrès d'hypocrisie...

Puis il s'attendrit, il réfléchit. Par quel mystère,

Ô Marie, ô vous, de toute éternité choisie ?



Puis il se tourna vers votre Fils et vers Sa Mère,

Ô qu'il fut heureux, mais, là, promptement, tout de suite !

Que de larmes, quelle joie, ô Mère ! et pour vous plaire,

Tout de suite aussi le voilà qui bien vite quitte



Tout cet appareil d'orgueil et de pauvres malices,

Ce qu'on nomme esprit et ce qu'on nomme la Science,

Et les rires et les sourires où tu te plisses,

Lèvre des petits exégètes de l'incroyance !



Et le voilà qui s'agenouille et, bien humble, égrène

Entre ses doigts fiers les grains enflammés du Rosaire,

Implorant de Vous, la Mère, et la Sainte, et la Reine,

L'affranchissement d'être ce charnel, ô misère !



Ô qu'il voudrait bien ne plus savoir plus rien du monde

Qu'adorer obscurément la mystique sagesse,

Qu'aimer le cœur de Jésus dans l'extase profonde

De penser à vous en même temps pendant la Messe.



Ô faites cela, faites cette grâce à cette âme,

Ô vous, Vierge Mère, ô vous, Marie Immaculée,

Toute en argent parmi l'argent de l'épithalame,

Qui posez vos pieds sur notre terre consolée.

Auteur: Verlaine Paul

Info: Un conte

[ prière ] [ poème ] [ autoportrait distancié ] [ métanoïa ] [ christianisme ] [ catholicisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson