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serial killer

"Ce ne sont pas des gens qui campent sous les autoroutes en parlant tout seul, explique [un psychiatre médico-légal]. L'extériorisation de leur trouble est une chose temporaire - très épisodique, très impulsive."
La description clinique de la dualité saisissante des tueurs en série - à un moment si sereins, puis soudain si sauvages - n'est pas sans rappeler les légendes de loups garous. (...) Les récits d'hommes qui se transforment en loups remontent à la mythologie grecque, mais d'après 'The Book of Werewolves' de la spécialiste du folklore Sabone Baring-Gould, c'est dans l'Europe médiévale que les histoires de loups garous gagnèrent en importance, après des séries de meurtres commis par des nobles dérangés.

Auteur: Levin Hillel

Info: Avec le diable

[ pulsion ] [ dédoublement ] [ historique ]

 

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langage

Il y a le futur simple, qui désigne clairement une action à venir. Il y a aussi le futur antérieur, qui délimite un passé dans le futur, désigne une action qui est future par rapport à nous, mais passée par rapport à un futur plus lointain ("quand j'aurai labouré, je sèmerai"). D'autres formes verbales, sans être à proprement parler des temps du futur, ont une dimension de futur : le participe présent désigne une action en cours, dont l'achèvement est seulement prévisible ; en latin, l'adjectif verbal indique la nécessité d'une action qu'il convient d'accomplir, mais qui n'est pas encore réalisée ; le mode conditionnel désigne, de son côté, la possibilité de ce qui pourrait advenir dans le futur si une condition préalable se réalisait.

Auteur: Schmitt Jean-Claude

Info: Le corps, les rites, les rêves, le temps. Essai d'anthropologie médiévale

[ positionnement temporel ] [ conjugaisons ] [ français ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

caput mundi

Les traits qui marquent la physionomie matérielle de la Rome impériale se heurtent en oppositions qui seraient irréductibles sans les harmoniques de l'Histoire et de la vie.

D'une part, le chiffre considérable de sa population comme la grandeur architecturale et la beauté marmoréenne de ses édifices publics l'apparentent aux grandes métropoles de l'Occident contemporain.

D'autre part, l'entassement auquel elle condamnait ses multitudes sur un terrain inégal et sur une aire restreinte par la nature et par les hommes, l'étranglement de ses ruelles enchevêtrées, la pénurie de ses services édilitaires, les embarras périlleux de sa circulation la rapprochent de ces villes médiévales qu'ont dépeintes les chroniqueurs et dont certaines cités musulmanes ont conservé jusqu'à nous le pittoresque tour à tour séduisant et sordide, les difformités imprévues et le grouillement anarchique...

Auteur: Carcopino Jérôme

Info: La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire. In "La ville, ses maisons et sa police", chapitre du volume paru aux éditions "Hachette" en 1939

[ La Ville aux Sept Collines ] [ capitale ] [ Italie ] [ centre du monde ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

chanson médiévale

Refrain :
La bel' aronde, messagère de la gaye sézon,
Est venue, je l'ai vue,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons,
La véla, je la voy, je recognoy le dos noir,
Je l'y vois le ventre blanc qui l'y tréluit au soleil,
La véla, je la voy,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons.

Couplets :
Gentille aronde, tu viens.
Avec l'aimable printans,
Après l'été tu t'en vas,
Oncques hyver ne sentis.

Quand nous quittant tu dépars,
Aronde, mais où vas-tu ?
Là où revient le dous tans,
D'où les orages s'en vont.

Lors que tu voles amont,
Allez, véla le beau temps ;
É quand tu voles en bas,
Il pleuvra, cachez-vous.

L'air de la peste ne nuit,
Là où tu fais ta maison.
Aporte nous la santé,
Viens, niche dans ma maison.

Auteur: Baïf Jean Antoine de

Info: In "Le Printemps", cycle de chansons composées par Claude Le Jeune

[ météo ] [ invitation ] [ 2e personne du singulier ] [ oiseau ] [ joie ] [ vieux français ] [ nature ] [ musique pré-baroque ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

gaule

... Lorsque après la bataille fut venu le temps de la discussion, les trois frères, réunis sur le bord de la Saône, non loin de Mâcon, décidèrent en juin 842 de faire la paix et de diviser l'Empire "aussi également que possible". Les cent vingt experts désignés par tiers par chacun des rois se réunirent à Coblence en octobre, pour procéder au découpage. On s'avisa alors que personne n'avait; dit Nithard, "une connaissance claire de tout l'Empire". Aussi est-ce à l'issue d'une longue enquête que les trois frères, réunis à Verdun, s'accordèrent au début août 843. Ce sont moins des territoires qu'il s'agit de se répartir que, comme l'écrit Nithard, des évêchés, de abbayes, des comtés et des fiscs, avec les hommes et les terres, les fidélités, les droits et les revenus qui s'y attachent.

Auteur: Theis Laurent

Info: Nouvelle Histoire de la France médiévale t. 2 : L'Héritage des Charles, 1015, Points Histoire H202, p. 32

[ historique ]

 

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azuré

Il existe en effet dans les romans arthuriens français des XIIe et XIIIe siècles un code des couleurs fortement récurrent. Un chevalier rouge est ainsi le plus souvent un chevalier animé de mauvaises intentions (ce peut-être aussi un personnage qui vient de l'Autre-Monde). Un chevalier noir est un héros de premier plan qui cherche à cacher son identité ; il peut être bon ou mauvais, le noir n'étant pas toujours négatif dans ce type de littérature. Un chevalier blanc est généralement pris en bonne part ; c'est souvent un personnage âgé, ami ou protecteur du héros. Enfin un chevalier vert est fréquemment un jeune dont le comportement audacieux ou insolent va être cause de désordre ; lui aussi peut être bon ou mauvais.

Ce qui frappe dans ce code chromatique littéraire, c'est l'absence totale, jusqu'au milieu du XIIIè siècle, de chevalier bleu. Le bleu ici ne signifie rien.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Bleu : Histoire d'une couleur

[ historique ] [ teintes médiévales ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

christianisme

Historiquement, le mot infaillible apparaît dans la théologie médiévale au XIIe siècle. Il vient du verbe latin in-fallere, "qui ne peut tomber", et par extension "qui ne peut se tromper" ou "qui n’est pas sujet à l’erreur". Pendant des siècles, le mot se réfère au Christ et à son enseignement. À la vérité révélée, donc : "Je suis la voie, la vérité et la vie", dit entre autres l’Évangile de saint Jean (14, 6). Dans la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin (1225-1274), l’infaillibilité est un caractère de la vérité divine révélée dans les Évangiles. En théologie chrétienne, cela s’appelle l’"inerrance", un terme signifiant que la Bible ne comporte aucune erreur tant en terme de foi que de morale, c’est-à-dire ce qui concerne la vie du croyant. Autrement dit, les auteurs des Évangiles ont strictement suivi la volonté de Dieu dans la rédaction des "Saintes Écritures" qui, sans intervention divine, ne posséderaient pas ce caractère sacré.

Auteur: Dickès Christophe

Info: Le Vatican

[ perfection ] [ étymologie ]

 

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diglossie

La genèse du théâtre français passe par le latin - le bilinguisme des clercs est une réalité fondamentale de la culture médiévale - et doit se comprendre comme une variante locale dans un cadre beaucoup plus vaste, la chrétienté occidentale, au sein de ces grandes abbayes qui, en France, en Angleterre, dans les pays germaniques, en Bohême, sont les conservatoires des sciences et des arts (Fleury-sur-Loire, Saint-Gall, Saint-Martial de Limoges, Marmoutier de Tours, Einsiedeln...).
Ce théâtre de l'église est étroitement lié au culte et totalement étranger à la "littérature" : en toute rigueur, il faudrait l'étudier comme un chapitre de l'évolution des liturgies. C'est pourtant là que sont élaborés, pendant trois siècles, les procédés de l'écriture dramatique, tandis que parallèlement et dans la discrétion des bibliothèques monastiques, une sauvegarde très fragmentaire du legs antique est assurée par la copie et l'imitation des auctores, parmi lesquels Plaute et Térence effacent jusqu'à la Renaissance le souvenir des grandes œuvres grecques.

Auteur: Strubel Armand

Info: Le Théâtre au Moyen Age - Naissance d'une littérature dramatique

[ lecture ] [ évolution ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

satan

- Vous saviez que le diable était à peine présent dans la religion pendant la première moitié de l'ère chrétienne ? Jusqu'au Moyen Age pour être précise. Une évocation parmi d'autres, un rôle très secondaire en somme. Tout à changé sur décision du pape. L'Eglise médiévale, profondément affaiblie par son clergé constitué de nobles et de corrompus, discréditée, loin du peuple, était en pleine dérive, en totale perte d'influence et à terme risquait gros. Des enjeux internes, financiers et politiques, des schismes possibles ébranlaient ses structures. A défaut d'avoir sonné la fin du monde comme l'Eglise l'annonçait, l'an mille résonna davantage comme l'annonce de son propre déclin. il lui fallait un ennemi à la hauteur, un levier colossal pour faire pression, se rendre indispensable à nouveau. Alors l'Eglise puisa dans ses mythes et fit jaillir de sa manche la figure des Enfers qui menaçait de corrompre les hommes s'ils ne s'empressaient pas de se blottir à nouveau dans son giron.

Auteur: Chattam Maxime

Info: Le signal

[ carotte et bâton ] [ historique ]

 

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fonctionnaire

Le passage du bourreau indépendant au bourreau professionnel à plein temps, comme l'évolution de la justice criminelle allemande, se fit sur plusieurs générations et n'était pas encore achevé quand Frantz Schmidt naquit en 1554. Dans certains régions, les officiels continuèrent de payer le bourreau pour chaque exécution jusqu'au dix-huitième siècle. Beaucoup de juridictions plus petites ne pouvaient payer un bourreau à plein temps, et d'autres suivaient la tradition médiévale : confier à un jeune homme de la communauté la tâche odieuse de l'exécution judiciaire ; ce scénario était bien connu de la famille Schmidt. Quelques localités plus isolées continuaient la coutume encore plus ancienne de confier l'administration de la justice finale à un membre de la famille de la victime. Dans la majorité des territoires allemands qui employaient un bourreau salarié au seizième siècle, la poursuite et la punition du crime n'étaient qu'une partie d'un poste qui comprenait aussi d'autres tâches disgracieuses, allant de la supervision des bordels au ramassage des ordures en passant par la crémation des corps des suicidés.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau

[ exécutant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel