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hantise

Il se méfiait des souvenirs. Ils n'étaient pas tous positifs et ils constituaient pour lui la chose la plus difficile à affronter.

Auteur: Rachel Abbott

Info: La disparue de Noël

[ mémoire ] [ psychose ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

couple

Enfin, l'inclination, dont Hegel se méfiait si fort, voire la passion, que les familles réprouvent, entrent en scène.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de plus en plus nombreux sont ceux qui souhaitent faire coïncider l'alliance et l'amour, le mariage et le bonheur.

Auteur: Perrot Michelle

Info: La vie de famille au XIXe siècle. Suivi de Les rites de la vie privée bourgeoise

[ historique ] [ union ]

 

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conte

Ce loup, qui avait beaucoup lu de livres pour tuer le temps dans sa cage et qui était raisonnable, ne tenait pas à terminer comme son arrière-grand-oncle, dont il savait l'histoire par coeur. Il se méfiait comme de la peste de tout ce qui ressemble à un chaperon, de quelque couleur qu'il soit, même venant des Galeries Lafayette, et surtout porté par une fille.

Auteur: Moissard Boris

Info: Contes à l'envers p.31. Ecrit avec Boris Moissard

[ inversion ] [ chaperon rouge ]

 

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quant-à-soi

Jugeant des autres d'après lui-même, il se méfiait de ce qu'il voyait et supposait toujours que, sous le voile du secret comme sous celui de la nuit, chacun dissimule sa vraie vie, celle qui présente le plus grand intérêt. Toute existence personnelle repose sur un secret et c'est peut-être en partie pour cela que tout homme de bonne éducation se montre si susceptible lorsqu'il s'agit de faire respecter son secret personnel.

Auteur: Tchekhov Anton Pavlovitch

Info: La Dame au petit chien et autres nouvelles

[ kakon ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage

Nugent Miller se releva. C'était un grand gaillard long et maigre comme un jour sans pain, au visage recuit par le soleil, vêtu d'une chemisette bleue, d'un pantalon kaki et chaussé d'espadrilles. Un havresac complétait sa silhouette, de même qu'un compteur Geiger qu'il tenait à la main et des lunettes à grosse monture d'écaille. La branche gauche de ces dernières était cassée ; il l'avait rafistolé avec une allumette et de la ficelle, poussant la précaution jusqu'à renforcer le pince-nez en y enroulant du fil de fer. Les verres semblaient tenir solidement, mais il se méfiait. il était très myope et se serait trouvé incapable de remplacer un verre brisé. Il lui arrivait de faire un cauchemar, toujours le même : ses lunettes tombaient, il lançait la main en avant pour les attraper au vol, les manquait de justesse et elles disparaissaient en tournoyant dans un précipice.
Il raffermit l'aplomb de la monture sur son nez, fit quelques pas et interrogea le sol encore une fois. Il parvint à relever deux ou trois séries de traces différentes, peut-être même quatre - et à en juger d'après la nature du terrain, des traces toutes fraîches.

Auteur: Sheckley Robert

Info: Les filles et Nugent Miller, in Histoires de fins du monde de Anthologie de la Science Fiction

[ inquiétude ]

 
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analyste-sur-analyste

Après un premier entretien avec Freud, Jung convint […] que le psychanalyste avait "de toute évidence une personnalité marquante" ; mais pour sa part, il le trouva "plutôt dur, en dépit de son charme viennois". Il se méfiait de "ses nombreuses facettes et de ses zones d’ombre et de lumière", et préférait procéder doucement avec "un phénomène d’une telle complexité" [CGJ, Entretien avec Kurt Eissler, 29 août 1953]. Freud montra cependant un tel enthousiasme que Jung capitula vite devant ce déploiement de grâce et de bienveillance. Bien des années plus tard, en 1953, il serait toujours incapable de décrire ses émotions face à de tels témoignages d’affection. Interrogé à ce sujet, il chercherait ses mots et finirait par balbutier : "Je veux dire, j’étais bien sûr, enfin, bien sûr, lorsqu’on est en face d’un homme comme lui, on est, vous savez, on est simplement, enfin la question ne se pose même pas, on participe, on adhère, on signe, n’est-ce pas ?" Il devrait se montrer plus circonspect dans Ma Vie : "Les premières impressions que je reçus de lui, écrivit-il, restèrent vagues et en partie incomprises." La dernière impression qu’il garda de cet entretien devait aussi être la plus durable : "Je n’arrivais pas à le cerner." [Ma vie, page 176] 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 182

[ première rencontre ] [ trouble ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

discrimination

Rien, vraiment rien dans ce pays n'évoquait tant la tragédie que de naître atteint d'albinisme. Des albinos, on rapportait qu'il ne leur manquait pas un don d'ubiquité et qu'ils répandaient la mort dans leur sillage. On prétendait que leur sécrétion érotique allongeait la vie de la femme qui se prévalait de la recueillir dans son ventre, mais qu'à travers leurs yeux se profilaient les chemins de l'enfer. On soutenait que leur coeur continuait à battre dans la tombe, augmentait d'intensité, créait des secousses telluriques, faisait osciller la plaque terrestre, entraînait le dérapage des pieds. On prétendait que la main d'un albinos, fermée sur une pièce de monnaie, de plus petite valeur qui fût, apportait la fortune. On disait que la cendre de sa mèche, mélangée à quelque onguent dans lequel on avait pris soin de rajouter une goutte d'urine canine, procurait à celui qui s'en enduisait un attrait incommensurable. On affirmait que le bout de son prépuce, gardé sur soi en permanence, décuplait la virilité. Aussi se méfiait-on des albinos. Aussi évitait-on de leur emboîter le pas, de croiser leur regard. On brisait les règles de bienséance pour accéder à l'intimité de leur corps. On les violait, les yeux fermés. On les violentait, le regard détourné. On les tondait comme des moutons noirs. On les amputait des mains à la hampe. On leur sectionnait la verge pour s 'emparer du gland. Morts, on livrait leurs cadavres aux charognards de peur de les enterrer auprès des siens, sur sa terre, dans les limites de sa contrée. Ils vivaient terrés, dans la terreur, comme des varans. Lorsqu'ils apparaissaient au grand jour, ils semblaient surgir des catacombes. Certains parents préféraient les occire à la naissance, avant qu'ils ne fussent conscients du sort qui leur serait réservé, avant que l'oeil de la société ne s'ouvrit sur ces familles, que sa langue ne crachât le pire du venin. Car une famille qui en comptait parmi ses membres était abhorrée à l'échelle du pays.

Auteur: Kathémo Victor

Info: Le Lit des Ombres

[ sorcellerie ] [ racisme ] [ achromique ]

 

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