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choc des civilisations

Combien étrange, cet art de l'écriture, tel qu'il nous a paru dès son apparition, nous pouvons le deviner via les autochtones américains découverts tardivement, qui s'étonnaient de voir des hommes converser avec des livres, et ne pouvaient guère se résoudre à croire qu'un papier pouvait parler

Auteur: Wilkins John

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[ mémoire externe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

penser

La vraie famille de l'Homme, ce sont ses idées, et la matière et l'énergie qui leur servent de support et les transportent, ce sont les systèmes nerveux de tous les hommes qui au travers des âges se trouveront "informés" par elles. Alors, notre chair peut bien mourir, l'information demeure, véhiculée par la chair de ceux qui l'ont accueillie et la transmettent en l'enrichissant, de génération en génération.

Auteur: Laborit Henri

Info: Éloge de la fuite, Robert Laffont 1976 Gallimard folio-essais 7, p.86

[ savoir anthropomorphe ] [ identité raciale ] [ mémoire externe ]

 

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supports culturels

Nous devrions réfléchir à ce que veut dire alphabétisation. Si vous dites : "voilà une personne très lettrée", vous sous-entendez en général qu'elle sait beaucoup de choses, qu'elle pense beaucoup, qu'elle possède un certain état d'esprit issu de la lecture et de la connaissance de divers sujets. La principale voie en matière de culture vient de la lecture et de l'écriture de textes. Nous voyons aujourd'hui de nouveaux médias offrir des moyens plus étoffés pour explorer la connaissance et communiquer, via le son et l'image.

Auteur: Papert Seymour

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[ mémoire collective externe ] [ savoirs ] [ outils ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

logos

L’homme ne peut jamais saisir Dieu ailleurs ni autrement [que par la parole]. La Bible s’inscrit en faux contre les mystiques de tous les ordres, y compris chrétiens, qui par des ascèses montent au ciel et contemplent Dieu. Dieu ne peut jamais être saisi directement ni contemplé face à face (seul Moïse nous est dit l’avoir fait). La seule voie de la Révélation est la Parole. Et s’il s’agit d’une parole, elle est intelligible, elle est adressée à l’homme, elle porte un sens en même temps qu’une puissance.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 80

[ intellection ] [ verbe ] [ connaissance rationnelle ] [ mémoire collective externe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

culture

Les métaphores autour du "grand livre de la nature" ne sont pas seulement inexactes, mais aussi pernicieuses. Le monde est sans conteste saturé de signes, mais il n'est pas un texte figé contenant les archives des différentes versions existantes. Cet attachement exagéré au modèle livresque reflète depuis toujours l'idée que rien de bien intéressant ne s'est produit avant l'apparition de l'histoire écrite. Il est sûr que les systèmes écrits procurent un avantage. Ceux qui possèdent l'écrit se sont toujours perçus comme supérieurs à ceux qui en sont privés, et les peuples qui ont un Grand Livre sacré se sont toujours considérés au-dessus de ceux qui ont une religion vernaculaire, quelle que soit la richesse de ses rites et de ses mythes.

Auteur: Snyder Gary

Info: La Pratique sauvage : Neuf clés pour une nouvelle écologie

[ langage ] [ colonialisme ] [ mémoire collective externe ] [ complexe de supériorité ]

 

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sémiotique

Comment Peirce définit-il le signe ? Il nous propose deux types de définitions.
La première est la plus formelle, elle est explicitement fondée sur les trois catégories : "Un Signe ou Representamen est un premier qui entretient avec un second appelé son objet une relation triadique si authentique qu'elle peut déterminer un troisième, appelé son interprétant, à entretenir avec son objet la même relation triadique qu'il entretient lui-même avec ce même objet" (2.274).

Peirce, fréquemment, définit également le signe en termes de pensée et d'interprétation humaine. "Un Signe, ou Representamen, est quelque chose qui tient lieu pour quelqu'un de quelque chose sous quelque rapport ou à quelque titre. Il s'adresse à quelqu'un, c'est-à-dire crée dans l'esprit de cette personne un signe équivalent ou peut-être un signe plus développé. Ce signe qu'il crée, je l'appelle l 'interprétant du premier signe. Ce signe tient lieu de quelque chose : de son objet. Il tient lieu de cet objet non sous tous rapports, mais par référence à une sorte d'idée que j'ai appelée quelquefois le fondement du representamen"(2.288).

Peirce préfère le premier type de définition qui est plus formel parce que ce ne sont pas, à strictement parler, l'esprit et les idées qui expliquent les signes, mais plutôt la théorie des signes qui explique l'esprit, la pensée et les idées. La séméiotique n'est pas à la base de la seule logique, mais aussi de l'anthropologie et de la psychologie. L'homme est un signe, et l'esprit est une suite logique d'interprétants. J'utiliserai dans cet article le mot "signe", comme le faisait habituellement Peirce, plutôt que le néologisme "representamen". Par "signe", j'entends la relation triadique du fondement, de l'objet et de l'interprétant. Comme notre usage habituel du mot est parfois plus proche de ce que PEIRCE entend par "fondement", j'écrirai parfois "signe-fondement" lorsqu'il s'agira de clarifier la signification.

Les signes ne constituent donc pas une classe d'entités parmi d'autres, comme par exemple les souris parmi les animaux ou les tables dans l'ensemble du mobilier. Tout peut participer de la relation -signe, que ce soit comme fondement, objet ou interprétant. Tout dépend de la place occupée dans le signe : comme premier, second ou troisième. Lorsqu'il est seul, le fondement est un signe virtuel, mais ce n'est pas encore un signe. Lorsqu'ils sont ensemble, le fondement et l'objet constituent également un signe virtuel. Sans l'interprétant, ce ne sont pas encore véritablement des signes.

Auteur: Savan David

Info: La séméiotique de Charles S. Peirce. https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1980_num_14_58_1844. Les références entre parenthèses qui suivent les citations renvoient au volume et au numéro de paragraphe des Collected Papers de Peirce, sélectionnés et présentés par Paul Weiss et Charles Hartsone, et publiés par Harvard University Press en 8 volumes, 1932- 1954. Trad : F. Peraldi

[ mémoire externe ] [ mathématiques ] [ langage ] [ concepts ]

 
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Ajouté à la BD par miguel