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injonction

Rejette les méthodes de mesure traditionnelles.

Appuie-toi plutôt sur la nature sauvage et bruyante du soi. Ecoute.

Auteur: Kelly Donika

Info: Bestiary: Poems. "Out West"

[ indépendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ADN

L'introduction récente des méthodes d'analyse génétique en zoologie contribue à accroître le nombre d'espèces. La puissance de ces méthodes permet de discriminer des espèces dans des cas complexes sur lesquels butait la traditionnelle anatomie comparative. Mais elle n'est pas non plus sans poser des problèmes pratiques : il existe des cas où la génétique reconnaît des espèces qui ne sont pas différentiables morphologiquement, et vice versa.

Auteur: Bernard Séret

Info: La petite bédétheque des savoirs, tome 3: Les requins, les connaitre pour les comprendre

[ limitation ]

 

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psychanalyse

Figures de l'autre en soi, l'anima et l'animus, lorsqu'ils passent d'un stade d'archaïsme indifférencié à une véritable mise en valeur de leurs potentialités, désignent le non-moi à l'intérieur d'une complétude psychique à construire. Ils désignent ce qui manque au moi pour se vivre comme partie consciente d'une totalité englobante, qui est le Soi. D'où le sens de l'affirmation, obscure au premier abord: "le symbole du sexe opposé recouvre véritablement le Soi", et l'élaboration d'une méthode d'ascèse spirituelle où la sublimation de l'autre sexe conduit à cette découverte du Soi: "Il faut élever le dialogue avec l'anima à la hauteur d'une véritable technique." On peut alors penser que le dialogue avec le Christ intérieur qu'ont vécu des mystiques chrétiennes (certaines béguines, des religieuses d'Helfta, Thérèse d'Avila ou Marie Alacoque), et qui semble les avoir conduites vers le centre de leur âme, est une actualisation traditionnelle de cet archétype de l'animus.

Auteur: Tardan-Masquelier Ysé

Info: Jung et la question du sacré

[ unicité ] [ couple ]

 

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philosophia perennis

Comment exposer à des Occidentaux modernes cette "science sacrée", "initiatique" devenue inaccessible sans médiation ? La démonstration s’est appuyée tout d’abord sur une critique radicale de la pensée occidentale dans ses développements et ses bases depuis l’émergence de la philosophie grecque, première branche séparée du tronc de la grande Tradition originelle et universelle, critique débouchant sur le constat des limites et des impasses auxquelles cette séparation avait abouti. Elle s’est appliquée ensuite à approcher les vérités traditionnelles en procédant par cercles concentriques autour de l’objet recherché, par exemple en mettant en lumière les constantes dans les règles de l’art sacré des constructeurs au niveau du métier et des outils symboliques utilisés, puis des formes symboliques adoptées, carrés, dômes, etc., enfin du sens spirituel impliqué. Au terme de ces recoupements significatifs, combinant les méthodes de l’histoire comparée des religions aux pratiques de l’accumulation des témoignages comme preuve d’authenticité à la façon dont avaient procédé les traditionnalistes catholiques du début du XIXe siècle, se dégageait "la doctrine".

Auteur: Laurant Jean-Pierre

Info: Dans "René Guénon, les enjeux d'une lecture", page 20

[ investigation ] [ archéologie symbolique ] [ schisme nord-sud ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sécularisation

La diffusion des concepts psychanalytiques dans le monde philosophique a eu notamment pour conséquence le total remodelage de l’herméneutique traditionnelle. Celle-ci avait déjà subi une série de transformations importantes depuis la Réforme, puis à l’époque romantique. Rappelons que l’exégèse protestante s’était engagée dans la recherche d’un unique sens historique des Ecritures et cela au détriment des semper mysteria tractat : les sens spirituels du texte sacré, reconnus par l’antique méthode de lecture des Pères. De son coté, le Romantisme, surtout avec Schleiermacher, développera une technique d’interprétation fondée sur l’étude psychologique et grammaticale des œuvres, refoulant ainsi l’ancienne dimension ésotérique d’écrits comme ceux de la Kabbale juive ou de Platon. On sait par exemple au sujet de ce dernier que Schleiermacher fut au XIXe siècle l’un des principaux opposants à l’idée d’une doctrine platonicienne cachée et réservée, seulement véhiculée par l’oralité. D’une manière générale, cette tendance psychologique exerça sur la psychanalyse une réelle influence, notamment du fait de l’importance accordée chez certains romantiques au contenu "inconscient" du discours.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 35

[ sciences profanes ] [ historique ] [ prémisses ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Chez le villageois français de 1800, le cochon est l’animal domestique, qui souvent se promène librement dans la cour et dans la maison. Engraissé pendant un an, le cochon est abattu, généralement à la Toussaint, par un tueur de goret, maître local de l’art de la saignée. Ce tueur arrive équipé de tous ses outils, et les hommes de la famille l’aident dans son office : le cochon est pendu ou allongé, piqué à la carotide et saigné. Une fois mort, il est flambé, arrosé, raclé, puis suspendu, ouvert, éviscéré et dépecé. L’animal est ensuite entièrement transformé : pendant quelques jours, toute la famille, mais aussi souvent les voisins, participe au rituel, qui se clôt par un grand repas où les morceaux sont partagés. La tuerie du cochon est une fête qui marque le début de l’hiver et pendant laquelle un savoir et des gestes ancestraux sont transmis, par la répétition, des parents aux enfants. L’élevage, la tuerie, la transformation et la consommation : toutes ces étapes de production et de consommation sont mêlées, liées dans un continuum, selon une unité de temps, de lieu et d’acteurs.

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020

[ viande ] [ méthode traditionnelle ] [ rite ] [ faire boucherie ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

recherche

L'image de la méthode scientifique élaborée par la philosophie moderne est très différente des conceptions traditionnelles. Disparu l'idéal d'un univers dont le parcours suit des règles strictes, d'un cosmos prédéterminé qui se déroule comme une horloge. Disparu l'idéal du scientifique qui connaît la vérité absolue. Les événements de la nature sont plus comme des dés qui roulent plus que comme des étoiles tournantes. Ils sont contrôlés par des lois de probabilité, non par causalité, et le scientifique ressemble plus à un joueur qu'à un prophète. Il ne peut vous expliquer ses meilleures positions - et ne sait jamais auparavant si elles vont se réaliser. Il est cependant un meilleur joueur que l'homme à la table verte, parce que ses méthodes statistiques sont supérieures. Et son but est fixé plus haut - le but de prédire les dés roulants du cosmos. S'il lui est demandé pourquoi il suit ces méthodes, avec quel titre il fait ses prédictions, il ne peut pas répondre avoir une connaissance irréfutable de l'avenir. Il ne peut que poser de meilleurs paris. Et il peut prouver qu'ils sont meilleurs, que les produire est le mieux qu'il puisse faire - et que si un homme fait de son mieux, que pouvez-vous lui demander de plus ?

Auteur: Reichenbach Hans

Info: L'élévation de la philosophie scientifique, 1951, 1973, 248-9. Collecté in James Louis Jarrett and Sterling M. McMurrin, Philosophie contemporaine: Un livre de lectures, 1954, 376

[ évolution ] [ historique ] [ objectivité élargie ]

 

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méthode

Le but du jeu de la mise en scène est d'atteindre le centre de la pièce, d'atteindre son noeud. Je me souviens d'un cours de philosophie sur Kant. Tous les professeurs, traditionnellement, donnaient une bibliographie sur Kant, excepté un. A une élève surprise par sa méthode, ce professeur répondit : "Lisez Kant !" Pourquoi ne pas aller plus souvent au centre de l'objet plutôt que de tourner autour ? Plutôt que le commenter ? Plutôt que d'en parler ? L'air du temps veut qu'au lieu d'aller vers le centre de l'objet, on aille à la périphérie. C'est la mode. On fait des films sur le tournage d'un film, des spectacles sur la façon de faire des spectacles, au lieu de faire des films et des spectacles. Je suis de ceux qui pensent que tout a déjà été dit. Il n'y a pas de thèmes nouveaux. Les médias, la presse pensent qu'il en existe. Mais le poète se désintéresse des thèmes, il se préoccupe de la forme. Il va au centre. Et le centre, c'est la langue. Le poète se demande comment une pièce est construite. Plus la pièce a de force, plus il est difficile d'en atteindre le centre. Et lorsqu'on croit l'avoir atteint, alors on peut reconstruire, redéplier, redéployer une idée, des images, du sens.

Auteur: Lagarce Jean-Luc

Info: Extrait d'un entretien avec Jean-Michel Potiron, dans la revue Europe janvier-février 2010.

[ analyse ] [ scénographie ] [ fond-forme ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

sacré-profane

Une œuvre d'art, pour avoir une portée spirituelle, n'a pas besoin d'être une "œuvre de génie" ; l'authenticité de l'art sacré est garantie par ses prototypes. Une certaine monotonie est de toute façon inséparable des méthodes traditionnelles ; au milieu de toute la jubilation et de l'apparat qui sont le privilège de l'art, cette monotonie préserve la pauvreté spirituelle - le non-attachement des "pauvres en esprit" (Mt 5,3) - et empêche le génie individuel de sombrer dans une sorte de monomanie hybride ; le génie est comme absorbé par le style collectif, avec sa norme dérivée de l'universel. C'est par les interprétations qualitatives, à quelque degré que ce soit, des modèles sacrés que le génie de l'artiste se manifeste dans un art particulier ; c'est-à-dire qu'au lieu de s'épuiser en "largeur", il s'affine et se développe en "profondeur". Il suffit de penser à un art comme celui de l'Égypte ancienne pour voir clairement comment la sévérité du style peut elle-même conduire à une extrême perfection.

Cela nous permet de comprendre comment, à l'époque de la Renaissance, des génies artistiques ont soudain surgi un peu partout, et avec une vitalité débordante. Le phénomène est analogue à ce qui se passe dans l'âme de celui qui abandonne une discipline spirituelle. Les tendances psychiques qui ont été maintenues à l'arrière-plan se manifestent soudainement, accompagnées d'une éruption étincelante de nouvelles sensations avec l'attrait compulsif de possibilités encore inépuisées ; mais elles perdent leur fascination dès que la pression initiale de l'âme se relâche. Néanmoins, l'émancipation du "moi" étant désormais le motif dominant, l'expansivité individualiste continuera à s'affirmer : elle conquerra de nouveaux plans, relativement plus bas que le premier, la différence de "niveaux" psychiques agissant comme source d'énergie potentielle. C'est tout le secret de la pulsion prométhéenne de la Renaissance.

Auteur: Burckhardt Titus

Info: Fondements de l'art chrétien (L'art sacré dans la tradition)

[ historique ] [ beaux-arts ] [ artisanat ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

germes anti-métaphysiques

Avec Aristote, nous sommes beaucoup plus près de la terre, mais non au point de nous trouver retranchés du ciel. Si nous partons de l’idée que le rationalisme, c’est la réduction de l’intelligence à la seule logique et partant la négation de l’intuition intellectuelle, qui en réalité n’a que faire des béquilles mentales tout en devant s’en servir éventuellement pour la communication d’évidences en soi supra- mentales, — si nous partons de cette idée, nous verrons que l’aristotélisme est un rationalisme de principe, mais non absolument de fait puisque son théisme et son hylomorphisme relèvent d’une intellection et non d’un raisonnement pur et simple; ce qui est d’ailleurs vrai pour toute philosophie véhiculant des vérités métaphysiques , le rationalisme total n’étant possible qu’en l’absence de ces vérités ou de ces intellections. Au point de vue de ce rationalisme, on a reproché à Aristote de s’arrêter à mi-chemin et de se trouver en contradiction avec son propre principe de connaissance ; or cette impression ne résulte que d’une exploitation abusive de la logique aristotélicienne, en fonction d’une pensée factice jusqu’à la perversion ; aux évidences implicites d’Aristote, qu’on est incapable de percevoir, on oppose un automatisme logicien que le Stagirite aurait été le premier à récuser. Par contre, ce que nous pouvons reprocher à Aristote, c’est d’avoir énoncé la métaphysique en fonction d’une tendance à l’extériorisation, tendance qui est contraire à l’essence même de toute métaphysique ; l’aristotélisme est une science de l’Intérieur se déployant vers l’extérieur et profitant par conséquent surtout à l’extériorité, alors que toute métaphysique traditionnelle s’énonce en fonction de l’intériorisation et ne profite en rien au déploiement des sciences naturelles, ou du moins à l’excès de ce déploiement. C’est cette tare de l’aristotélisme qui explique la superficialité de sa méthode de connaissance, - héritée par le thomisme qui l’exploite pour pouvoir limiter religieusement la faculté intellective pourtant capable en principe d’absoluité et partant de surnaturel, - puis la médiocrité correspondante de la morale aristotélicienne, sans oublier le scientisme qui prouve la déviation, chez Aristote, du principe épistémologique.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 50-51

[ critique ] [ dégénérescence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson