Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0395s

assiduité

Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transforment en robe de soie.

Auteur: Proverbe chinois

Info:

[ persévérance ]

 

Commentaires: 0

humilité

Monsieur, j'ai confié ma vie à des planches de bois grises qui sont dans un mûrier ; aux sons des sept cordes d'une viole ; à mes deux filles. Mes amis sont les souvenirs. Ma cour, ce sont les saules qui sont là, l'eau qui court, les chevesnes, les goujons et les fleurs du sureau. Vous direz à sa majesté que son palais n'a rien à faire d'un sauvage qui fut présenté au feu roi son père il y a trente-cinq ans de cela.

Auteur: Quignard Pascal

Info: Tous les matins du monde

[ littérature ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

tourments

L'eau s'oppose à la rame comme une glu. La douleur vous donne mal au coeur. Chaque doigt ne semble plus tenir à la main que par une jointure amollie, étirée, boyau pourri. La main se défait en ses osselets. Et chacun d'eux est un élancement de souffrance. Mais le pire, c'est la jointure du poignet : comme si la main était prête à se détacher, mûrie par la douleur et même blette. Tels ces fruits qui ont pris la couleur du cuir, la mollesse de la purée, le goût du savon.

Auteur: Dumitriu Petru

Info: L'homme aux yeux gris

[ galérien ] [ galère ]

 

Commentaires: 0

écriture

Avez-vous jamais vu, lecteur bénévole, un ver à soie qui a mangé assez de feuille de mûrier ? La comparaison n'est pas noble, mais elle est si juste ! Cette laide bête ne veut plus manger, elle a besoin de grimper et de faire sa prison de soie. Tel est l'animal nommé écrivain. Pour qui a goûté de la profonde occupation d'écrire, lire n'est plus qu'un plaisir secondaire. Tant de fois je croyais être à 2 heures, je regardais ma pendule : il était 6 heures et demie. Voilà ma seule excuse pour avoir noirci tant de papier.

Auteur: Stendhal

Info: Souvenirs d'égotisme, Oeuvres intimes II, la Pléiade, Gallimard 1982 <p.512>

 

Commentaires: 0

générations

Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elles sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n’a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et on le même goût. Alors oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession infinie de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. Ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s’achève. Mais tout continue pour d’autres que nous.

Auteur: Gaudé Laurent

Info: Le Soleil des Scorta

[ espèces ] [ races ] [ morphiques ]

 

Commentaires: 0

texte spirituel

Quand on le lit [le Dialogue de Sainte Catherine de Sienne] vers l’âge de vingt ou vingt-cinq ans, il arrive qu’on n ’est pas saisi par la doctrine qu’il expose, car il semble seulement rappeler des vérités élémentaires et s’adresse peu à la sensibilité, à l’imagination, mais surtout aux facultés supérieures et à l’esprit de foi. Lorsqu’on le relit plus tard, à l’époque où l’âme est mûrie, on voit que les vérités élémentaires qu’il contient y sont dites d’une manière très haute et très profonde, avec du reste un grand calme. Il fut dicté par la Sainte pendant qu’elle était en extase. Cette doctrine s’harmonise aisément avec celle de saint Thomas d’une part et avec celle de saint Jean de la Croix.

Auteur: Garrigou-Lagrange Réginald

Info: Dans "Les trois conversions et les trois voies", Les éditions du Cerf, 1933, page IV

[ voie illuminative ] [ théologie ] [ relecture ] [ compréhension ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Un bombyx du mûrier, papillon blanc, petit bout de soie aérienne, fit son apparition. On fabriquait la soie à partir de chenilles, d'énormes troupeaux de vers rampants. On les faisaient cuire et on leur enlevait leur enveloppe. On tondait bien les moutons. Tant que c'était blanc, tant que c'était chaud, on ne se souciait pas de savoir si l'on portait à même la peau du jus de vers ou de la laine de mouton. Tous voulaient être blancs comme des moutons, et en même temps, ils ne le supportaient pas : ils teignaient la laine et puaient. Leur nudité demeurait cependant. C'était ça, le secret, le secret à l'état brut. Les hommes sont nus face aux choses, livrés aux choses, trahis par les choses alors même qu'ils les trahissent eux-mêmes.

Auteur: Swann Leonie

Info: Qui a tué Glenn ?

[ perdu ] [ déguisement ] [ habillement ] [ apparence ]

 

Commentaires: 0

extraterrestres

Une seule vache, convenablement disséquée, après avoir été soumise à des mesures physiologiques précises, aurait pu apprendre aux Aliens tout ce qu'ils cherchent, mais savent-ils eux-mêmes ce qu'ils cherchent ? On a nettement l'impression de robots travaillant à l'aveuglette et massacrant toujours plus les pauvres bêtes, mais pour étudier quoi?
Ces Aliens sont des ignorants pour ce qui nous concerne, et avec leur façon de travailler, ils ne risquent pas d'en apprendre davantage.
La seule explication possible, et je répète qu'elle est biologiquement prouvable, c'est qu'il s'agit de robots, probablement ignorants, chargés d'une mission à laquelle ils ne comprennent rien.
Quand aux abductions humaines, le problème est le même. Ils ne comprennent pas la constitution des femmes et n'ont qu'une très vague idée de notre processus de reproduction.
Il me semble que cette idée, convenablement mûrie, devrait nous faire reprendre par la base le problème des ovnis.

Auteur: Chauvin Rémy

Info: Le retour des magiciens

[ mutilations animales ]

 

Commentaires: 0

crépuscule

L'orbe d'or du soleil tombé des cieux sans bornes
S'enfonce avec lenteur dans l'immobile mer,
Et pour suprême adieu baigne d'un rose éclair
Le givre qui pétille à la cime des mornes.

En un mélancolique et languissant soupir,
Le vent des hauts, le long des ravins emplis d'ombres,
Agite doucement les tamariniers sombres
Où les oiseaux siffleurs viennent de s'assoupir.

Parmi les caféiers et les cannes mûries,
Les effluves du sol, comme d'un encensoir,
S'exhalent en mêlant dans le souffle du soir
A l’arôme des bois l'odeur des sucreries.

Une étoile jaillit du bleu noir de la nuit,
Toute vive, et palpite en sa blancheur de perle ;
Puis la mer des soleils et des mondes déferle
Et flambe sur les flots que sa gloire éblouit.

Et l'âme, qui contemple, et soi-même s'oublie
Dans la splendide paix du silence divin,
Sans regrets ni désirs, sachant que tout est vain,
En un rêve éternel s'abîme ensevelie.

Auteur: Leconte de Lisle Charles-Marie

Info: L'orbe d'or

[ couchant ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

obscurité

Quelques fines lueurs de clair de lune s'infiltraient dans les bois. Les comptonies voyageuses décrivaient un arc au-dessus de l'ancien sentier d'élagage, recouvrant les tiges de mûriers sauvages comme les lames d'une scie dans leur fourreau. Effluves de vinaigriers. Les branches de bouleaux et de peupliers luisaient légèrement. Une étroite trouée dans la canopée leur permettait d'avancer mieux que n'importe quel éclairage terrestre. Edgar se protégeait le visage des mains tandis que les ronces déchiraient ses vêtements. De temps à autre, il s'arrêtait pour appeler les chiens en frappant dans ses mains. Ils déboulaient, frottaient leurs museaux et leurs babines contre sa paume et disparaissaient à nouveau, sûrs d'eux dans la nuit. Il les suivait du regard, ombres parmi les ombres avant de se remettre en route. Il était environné de lucioles. Les voix qui les appelaient s'étaient perdues dans l'écorce de troncs d'arbres qui se balançaient dans la brise nocturne comme des coques de navire. Sans savoir pourquoi, il était certain qu'ils n'avaient pas tourné en rond. Le sens du vent, probablement, ou les rayons de lune qui se projetaient à l'ouest. Lorsqu'un bosquet de bouleaux surgit devant lui, là où il s'attendait à une brèche, il comprit qu'il était arrivé au bout du chemin ou qu'il s'en était éloigné.

Auteur: Wroblewski David

Info: L'Histoire d'Edgar Sawtelle

[ forêt ]

 

Commentaires: 0