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perdu

Eteins-toi, brève lampe ! La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur Qui s'agite et parade une heure, sur la scène, Puis on ne l'entend plus. C'est un récit Plein de bruit, de fureur, qu'un idiot raconte Et qui n'a pas de sens.

Auteur: Shakespeare William

Info: Macbeth

[ classiques et poncifs ] [ pessimisme ] [ existence aveugle ]

 

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Grèce antique

Il faut se rappeler que l'Iliade et l'Odyssée furent composées comme des récits épiques et non comme des textes historiques. Utiliser le Macbeth de Shakespeare comme source pour la politique écossaise du XIe siècle serait plutôt passer à côté de l'intérêt de la pièce, et il en va de même pour les épopées homériques.

Auteur: Fields Nic

Info: Mycenaean Citadels c. 1350-1200 BC

[ littérature ] [ théâtre ]

 

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Shakespeare

Tout est élémentaire dans Macbeth, sauf la langue, qui est baroque et d'une complexité poussée à l'extrême. Une telle langue se justifie par la passion, non par la passion technique de Quevedo, de Mallarmé, de Lugones ou du plus grand d'eux tous, James Joyce, mais pas la passion de l'âme humaine. Les métaphores enchevêtrées, les exaltations et les désespoirs du héros suggèrent à Shaw sa célèbre définition de Macbeth : la tragédie de l'homme moderne assassin et client des sorcières.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Livre de préfaces

[ littérature ]

 

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analogies diachroniques

(...) Il pense qu'avant d'être Fergus Kilpatrick, Fergus Kilpatrick fut Jules César. Il est sauvé de ces labyrinthes circulaires par une curieuse constatation, une constatation qui l'abîme ensuite dans d'autres labyrinthes plus inextricables et plus hétérogènes : certaines paroles d'un mendiant qui s'entretint avec Kilpatrick le jour de sa mort ont été préfigurées par Shakespeare dans sa tragédie Macbeth. Que l'histoire eût copié l'histoire, c'est déjà suffisamment prodigieux ; que l'histoire copie la littérature, c'est inconcevable...



.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Fictions, Thème du traître et du héros", p 135

[ forme secrète du temps ] [ cycles atemporels ] [ canevas intemporel ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

philtre magique

Double, double, peine et trouble !

Feu, brûle, et, chaudron, bouillonne !



Filet de couleuvre de marais,

Dans le chaudron bous et cuis.

Œil de salamandre, orteil de grenouille,

Poil de chauve-souris et langue de chien,

Langue fourchue de vipère, dard de reptile aveugle,

Patte de lézard, aile de hibou,

Pour faire un charme puissant en trouble,

Bouillez et écumez comme une soupe d’enfer. [...]



Refroidissons le tout avec du sang de babouin,

Et le charme sera solide et bon.

Auteur: Shakespeare William

Info: Macbeth, Acte IV, scène 1. Trad François-Victor Hugo

[ élixir ] [ potion ] [ sorcellerie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déception

La coïncidence du réel avec lui-même, qui est d’un certain point de vue la simplicité même, la version la plus limpide du réel, apparaît comme l’absurdité majeure aux yeux de l’illusionné, c’est-à-dire de celui qui, jusqu’à la fin, a misé sur la grâce d’un double. Un réel qui n’est que le réel, et rien d’autre, est insignifiant, absurde, "idiot", comme le dit MacBeth. MacBeth a d’ailleurs raison, sur ce point : la réalité est effectivement idiote. Car, avant de signifier imbécile, idiot signifie simple, particulier, unique de son espèce. Telle est bien la réalité, et l’ensemble des événements qui la composent : simple, particulière, unique – idiotès -, "idiote". Cette idiotie de la réalité est d’ailleurs un fait reconnu depuis toujours par les métaphysiciens, qui répètent que le "sens" du réel ne saurait se trouver ici, mais bien ailleurs. La dialectique métaphysique est fondamentalement une dialectique de l’ici et de l’ailleurs, d’un ici dont on doute ou qu’on récuse et d’un ailleurs dont on escompte le salut.

Auteur: Rosset Clément

Info: "Le réel et son double" in L'école du réel, pages 36-37

[ imagination-réalité ] [ réduction du paquet d'onde ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage écrit

Le courant du roman occidental est surtout prosaïque, au sens exact plutôt qu'au sens péjoratif du terme. Là, ni le Satan de Milton battant des ailes à travers l'immensité du chaos, ni les sorcières de Macbeth voguant vers Alep dans leur tamis ne sont vraiment chez eux. Les moulins à vent ne sont plus des géants, mais des moulins à vent. En échange, le roman nous dira comment sont construits les moulins, ce qu'ils rapportent et, avec beaucoup de précision, quel bruit ils font par une nuit de vent. Car c'est le génie du roman de décrire, d'analyser, d'explorer, et d'accumuler les données du réel et de l'introspection. De toutes les peintures de la vie que tente la littérature, de tous les contrepoids que les mots essaient de donner au réel, ceux du roman sont les plus cohérents et les plus complets. Les œuvres de Defoe, Balzac, Dickens, Trollope, Zola ou Proust enrichissent le sens que nous avons du monde et du passé. Elles sont cousines germaines de l'histoire.

Auteur: Steiner George

Info: Tolstoï ou Dostoïevski

[ historique ] [ codage du réel ] [ listes intriquées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel