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visionnaire

Les hommes de génie, considérés comme individus, ne sont que les vases dans lesquels viennent à fleurir ces merveilleux végétaux qui déploient leurs trésors embaumés une fois par siècle seulement. Les nains de chaque époque ne voient et ne critiquent que le vase de terre ou de bois, tandis que, bien au-dessus de leurs têtes, le cactus grandiflorus étale ses magnificences et répand ses parfums.

Auteur: Pictet Adolphe

Info: Une course à Chamounix, p.182, Benjamin Duprat, 1838

 

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esbroufe oratoire

[…] J’appelais en effet disert celui qui, s’appuyant sur des opinions moyennes, peut paraître, à un auditoire moyen, suffisamment profond et clair ; mais l’homme éloquent était à mes yeux celui qui, par l’admirable éclat et la magnificence de son verbe, est capable d’agrandir et d’embellir tout sujet, et chez qui toutes les sources de l’art de parler jaillissent intarissablement de la pensée et de la mémoire.

Auteur: Cicéron

Info: De l'Orateur : Livre I, 94

[ poudre aux yeux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

simplicité

Je me détache des solutions préconçues et ai confiance. Être moi-même permet à la totalité de ma magnificence unique de me guider vers les directions les plus bénéfiques pour moi et les autres. Voilà vraiment la seule chose que j'ai à faire. Et dans ce cadre, tout ce qui est vraiment sincère vient dans ma vie sans effort, de la manière la plus magique et la plus inattendue qui soit, démontrant chaque jour la puissance et l'amour de ce que (qui) je suis vraiment.

Auteur: Moorjani Anita

Info: Dying to Be Me: My Journey from Cancer, to Near Death, to True Healing

[ post mort imminente ] [ conviction ] [ sans peur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paralysie intellectuelle

L’investigation a pris la place de l’action, de la création. Qui a commencé à pressentir la magnificence de l’univers organisé et ses nécessités perd facilement son petit moi personnel. Plongé dans l’admiration, devenu véritablement humble, on oublie trop facilement qu’on est soi-même une partie de ces forces agissantes et qu’on est en droit de tenter, dans la mesure de sa force personnelle, de modifier une partie de ce cours nécessaire de l’univers, cet univers dans lequel ce qui est petit n’est certes pas moins admirable et significatif que ce qui est grand. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, chapitre I, page 77

[ dévalorisation de soi ] [ inhibition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage

Sir Robert Aylward, baronnet et membre du parlement, était assis dans ses bureaux de la city de Londres. C'était un bâtiment d'une grande magnificence, assurément un des plus beaux que l'on pût trouver dans un périmètre d'un demi-mile autour de l'hôtel de ville. [...]
Sir Robert était assis devant son bureau d'ébène et jouait avec un crayon, la lumière d'un bon feu éclairant son visage.
Dans son genre, c'était un visage remarquable, tel qu'il se présentait alors dans sa quarante-quatrième année, très pâle, mais d'une pâleur naturelle, très bien modelé, et dans l'ensemble impassible....

Auteur: Haggard Henry Rider

Info: Le dieu jaune, extrait de : la société Sahara, premier chapitre du volume paru aux éditions Garancière 1985

 

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non-voyant

Maintenant que j'avais pris conscience que les couleurs, elles aussi, avaient fini par s'envoler à jamais, je fus surpris de ne pas en être anéanti. J'aurais dû exploser, me révolter, crier ma rage d'être privé de cette dimension de la beauté. Vous qui pouvez contempler la magnificence d'une fleur, d'un tableau de maître, d'un coucher de soleil, soyez sûr de votre bonheur. moi, je m'étais enfoncé encore un peu plus dans les marais de la grisaille. Je ne me faisait plus d'illusions depuis longtemps : je savais que j'étais en train d'y disparaître complètement. Mais j'espérais ne pas y laisser ma peau, ayant préparé, tant bien que mal, les conditions de ma métamorphose.

Auteur: Semelin Jacques

Info: J'arrive où je suis étranger

 

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panthéisme

Cet arbre de vie est-il un Dieu que l'on pourrait vénérer ? Prier ? Craindre ? Probablement pas. Mais il a fait que le lierre se tisse et que le ciel est si bleu, alors peut-être que la chanson que j'aime dit une vérité après tout. L'Arbre de Vie n'est ni parfait, ni infini dans l'espace ou le temps, mais il est réel, et s'il n'est pas "l'Être plus grand que rien ne peut être conçu" d'Anselme, c'est sûrement un être qui est plus grand que tout ce qu'aucun de nous ne pourra jamais concevoir dans un détail digne de ce détail. Est-ce que quelque chose est sacré ? Oui, dis-je avec Nietzsche. Je ne pourrais pas le prier, mais je peux me tenir debout pour affirmer sa magnificence. Ce monde est sacré.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info:

[ Gaïa ] [ dévotion ] [ planète terre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nocturne

Tout de suite après dîner, Claude attela au traîneau Pompey et Satan, leurs deux petits chevaux noirs, secs et nerveux. La lune s'était levée bien avant que le soleil ne déclinât, elle était suspendue, toute pâle, dans le ciel presque depuis le début de l'après-midi et elle inondait maintenant d'argent les terrasses de neige qui recouvraient la terre. C'était l'un de ces soirs d'hiver étincelants où un jeune homme a le sentiment que le monde a beau être très grand, il est plus grand encore, que sous l'immensité cristalline du ciel bleu il n'est personne qui soit si chaleureux et sensible que lui-même et que toute cette magnificence lui est directement destinée. Les grelots du traîneau sonnaient, comme si, musicalement, ils avaient le coeur léger, comme heureux de chanter à nouveau, après tous les hivers qu'ils avaient passés, tout rouillés, suspendus dans la grange, envahis par la poussière.

Auteur: Cather Willa

Info: L'un des nôtres

[ hiémal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Rien n'est plus rare, mais rien n'est plus enchanteur qu'une belle nuit d'été à Saint-Pétersbourg... Le soleil qui, dans les zones tempérées, se précipite à l'occident, et ne laisse après lui qu'un crépuscule fugitif, rase lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque environné de vapeurs rougeâtres roule comme un char enflammé sur les sombres forêts qui couronnent l'horizon, et ses rayons, réfléchis dans le vitrage des palais, donnent au spectateur l'idée d'un vaste incendie. Les grands fleuves ont ordinairement un lit profond et des bords escarpés qui leur donnent un aspect sauvage. La Néva coule à pleins bords au sein d'une cité magnifique : ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu'elle embrasse, et dans toute l'étendue de la ville, elle est contenue par deux quais de granit, alignés à perte de vue, espèce de magnificence répétée dans les trois grands canaux qui parcourent la capitale.

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Les Soirées de Saint-Petersbourg.

[ émerveillement ] [ Russie ] [ description ] [ jour polaire ]

 
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cénacle

Il existait à cette époque - en 1888 : j'avais dix-sept ans à peine - une école littéraire audacieuse et tout idéaliste, le Symbolisme, fourmillante de beaux esprits et de poètes que nous admirions sans les connaitre : de Stéphane Mallarmé à Paul Verlaine, ceux-là des dieux, de Verhaeren et Henri de Régnier à Stuart Merrill, de Saint-Pol-Roux-le-Magnifique au tout modeste Albert Samain voir du grand mage de la Rose-Croix, Joséphin Péladan, que nous imaginions chapeauté d'un haut bonnet étoilé, à Téodore de Wyzewa [...]
"Nous apprîmes que derrière l'Odéon une grande partie de ce beau monde se réunissait chaque jour à l'apéritif ou dans la soirée, en un certain illustre Café Voltaire. timidement, nous y fûmes, et c'était, je crois, autant que pour nous initier aux mystères de la poésie, pour admirer de près l'éclatante beauté de Madame Rachilde, le monocle hautain de Régnier, le flegme de Vielé-Griffin, la magnificence de Saint-Pol-Roux, l'impeccable veston noisette du chevalier du Plessys de Linan, le gilet à Chasse-à-courre de Dujardin, la barbe assyrienne de Fontainas, la cravache de Laurent Tailhade, l'allure de page de Merrill, le bidon rabelaisien du cher Demolder et - en outre ! - les moustaches impériales et bleu corbeau, de Jean Moréas.

Auteur: Fort Paul

Info:

[ Gaule ] [ Paris ] [ dix-huitième siècle ] [ mouvement littéraire ]

 

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