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théorie-pratique

- Les livres, c'est du gaspillage. Mon père disait que labourer un champ vous en apprend plus sur la vie que cent livres. Il m'a retiré de l'école quand j'avais dix ans. Il disait : "Si les livres vous donnent les réponses, pourquoi ce pays a-t-il tellement d'ennuis ? "
[...] Son second, plus jeune, intervint : "Ce n'est pas du gaspillage. C'est une maladie. Les gens qui lisent imaginent qu'ils peuvent comprendre la vie à travers les livres. Dites-moi, sahib, si vous lisez cent bouquins sur le poulet tandoori, est-ce que vous le goûtez ?"

Auteur: Tejpal Tarun

Info: Loin de Chandigarh

[ pragmatisme ] [ lecture ]

 

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Usa

L'Amérique fut une terre de rêves. Une terre où les aspirations de gens venant de pays encombrés par de riches aristocrates du passé purent atteindre ce qui semblait inaccessible. Ici ils ont essayé de faire en sorte que leurs rêves deviennent réalité. Pourtant nous sommes menacés aujourd'hui par une nouvelle et particulière menace. Ce n'est pas la menace de la guerre des classes, de l'idéologie, de la pauvreté, de la maladie, de l'analphabétisme ou de la démagogie, voire de tyrannie, même si ces dernières infestent la majeure partie du monde. C'est la menace de la non réalité.

Auteur: Boorstin Daniel J.

Info:

[ décadence ]

 

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Islande

La petite ferme de Skál était isolée au pied des collines. À l'est, il n'y avait qu'une cinquantaine de kilomètres de terres agricoles avant les énormes falaises du Lómagnúpur. Et au-delà du Lómagnúpur il n'y avait pratiquement rien. Rien à part les noires plaines de sable glaciaire et les innombrables rivières, grandes et petites, qui se tortillaient et se frayaient tant bien que mal un chemin du glacier jusqu'à la mer. Les rivières de ces plaines de sable étaient profondes, tumultueuses et terriblement froides, et les franchir à gué revenait toujours à se remettre entre les mains de la providence.

Auteur: Cooper Dominic

Info: Nuage de cendres

[ paysage ] [ littérature ]

 

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oppression

Univers inhumain, au sein duquel ils sont censés donner le meilleur d'eux-mêmes. Et pour quoi? Pour qui? Le roi Dollar. Dingue, non? Et pourtant si, tel est leur triste sort. Les pays dits civilisés croient avoir aboli l'esclavage mais ont créé un autre forme d'asservissement. Bien plus subtile, puisque les victimes sont consentantes. Plus aucune hypocrisie, plus de crise de conscience. C'est justement là que réside l'hypocrisie suprême. Car si la loi a changé, le but est le même: le profit, point final. "Dieu pour tous", certes. Mais "tout pour moi", c'est pas mal non plus. Le corrélatif en quelque sorte.

Auteur: Coben Harlan

Info: Balle de match

[ Usa ] [ fric ] [ argent ]

 

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animal domestique

Walter avait jamais aimé les chats. Ils lui semblaient être les sociopathes du monde animal, une espèce domestiquée comme un mal nécessaire pour la lutte contre les rongeurs, puis fétichisée de la manière dont les pays malheureux fétichisent leurs armées, saluant les uniformes des tueurs comme les propriétaires de chats caressent la belle fourrure de leurs animaux en pardonnant leurs griffes et leurs crocs. Il n'avait jamais vu d'autre dans la physionomie d'un chat qu'une minaudante incuriosité et du self-intérêt; il suffisait d'en taquiner un avec une souris-jouet pour voir où se situait son véritable coeur... Les chats ne pensaient qu'à utiliser les gens.

Auteur: Franzen Jonathan

Info:

[ animosité ]

 

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christianisme

Plus que jamais les chrétiens semblaient croire à la force pour résoudre les problèmes religieux. Ils détruisaient les temples aztèques et incas, expulsaient les Morisques d'Espagne, enfermaient les Juifs dans des ghettos. Entre fidèles du christ la haine était à son comble. François 1er laissa massacrer 3 000 Vaudois* du Midi. Philippe II liquida les protestants d'Espagne en cinq grands autodafés. Quelque 30 000 réformés furent victimes en France de la Saint-Barthélémy et de ses séquelles. Aux Pays-bas, à l'automne 1572, le sinistre duc d'Albe fit passer par les armes les protestants de Zutphen et mettre à sac Malines, qui avait auparavant ouvert ses portes à Guillaume Le Taciturne.

Auteur: Delumeau Jean

Info: Les grandes Civilisations (7) : la Civilisation de la Renaissance, p 151. A ne pas confondre avec les vaudois romands

[ inquisition ] [ catholicisme ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

accaparement

Lorsque les Hollandois se virent en possession des pays, où croissent naturellement les épiceries, ils ne négligèrent rien pour s'en assurer la propriété exclusive ; les Molucques et Ceylan fixèrent toute leur attention : ils concentrèrent dans le moindre espace possible tout ce qu'il leur falloit d'arbres à épicerie pour suffire à l'approvisionnement de l'univers : le reste fut arraché ou brûlé par leurs ordres. Des surveillans sévères écartèrent les étrangers des cantons conservés. Les malheureux habitans du pays, victimes de cette avidité, furent tourmentés et vexés : on ne leur permit ni de jouir, ni de disposer de ce que la nature produisoit pour eux.

 

Auteur: Tessier Henri Alexandre

Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", 1789, p. 585-586

[ histoire ] [ commerce ] [ monopole ] [ colonialisme ] [ Europe-Asie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

canevas

On voit d’abord Arletty, jeune fille dauphinoise… de ce pays où l’on fabrique des petites jeunes filles jolies et fanatiques et huguenotes encore… Et puis allant à Paris… gagner sa vie… Et puis fréquentant les milieux protestants de Paris… un jeune élève pasteur, Jérôme, protestant, l’adore… Le jeune ménage genre Armée du Salut… mais elle est mutine, sex-appeal du tonnerre… on joue de l’orgue, elle chante à ravir, les jeunes bourgeois et les ouvriers et les coquins et les harengs viennent l’admirer et lui faire des atteintes au Temple de Courbevoie-la-Garenne… Elle est vertueuse mais le diable est après elle… malgré elle… ce satané charme !...  


Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: "Arletty, jeune fille dauphinoise", scénario de 1948, jamais produit, monté ni adapté. La trame retrace la vie d’un couple parti évangéliser les "sauvages" en Afrique puis les gangs de Chicago, en passant par le harem d’un maharadjah. Pour finir au Tour du Monde, à Montrouge, un bouge tenu par le Diable, dans lequel Arletty danse et chante, pendant que son mari pasteur, Jérôme, oublie ses sermons dans l’alcool.

[ esquisse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

partir

D’autres ont déjà franchi les frontières du Mali pour rejoindre les pays côtiers. En vérité, lorsque le ciel s’assombrit, que la terre se déchire et expulse les graines, que les arbres se meurent et donnent leur corps au feu purificateur des incendies, y a-t-il encore de l’espoir pour le paysan ? Lorsque les pâturages jaunissent, que les puits et les rivières s’assèchent, y a-t-il encore de l’espoir pour l’éleveur ? Lorsque le lit du fleuve devient une forêt, que les barques s’enfoncent dans le sable et que l’odeur des poissons morts envahit les berges, y a-t-il encore de l’espoir pour le pêcheur ? Ça fait longtemps que je cogite également sur le départ.

Auteur: Dembélé Diadié

Info: Deux grands hommes et demi

[ déracinement ] [ motivation ] [ sécheresse ] [ exil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

imagination

Je vois moins dans les choses et les paysages ce qu'ils sont que ce qu'ils me suggèrent. Je vis des instants déformés. Je devine la mer derrière la colline où elle n'est pas, j'assigne une issue au chemin qui ne mène nulle part. Je ne suis jamais exactement là où je suis, dans le temps que je vis. Une grille de références réelles ou imaginaires quadrille mon présent, mon horizon. D'où l'importance envahissante du sentiment du déjà-vu, du déjà vécu ou son illusion. Je n'existe pas simplement. Il faut que quelque chose se soit déjà passé là, que quelqu'un soit passé par là. Je ne suis jamais neuf. Je ne suis jamais seul.

Auteur: Blondin Antoine

Info: Dans "Un malin plaisir"

[ décalage ] [ insatisfaction ] [ sublimation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson