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dénuder

Je suis d'une timidité maladive.. Par exemple mon mari ne m'a jamais vue entièrement nue. Cela dit il n'en n'a jamais exprimé le désir.

Auteur: Humphries Barry - Edna Everage

Info:

[ autodérision ] [ couple ] [ humour ]

 

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instinct de vie

Nietzsche omit de vivre un instinct, précisément l’instinct animal de la vie : Nietzsche fut, sans que cette considération attente le moins du monde à sa grandeur et à sa signification, une personnalité maladive.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie de l'inconscient"

[ jugement ] [ vision du monde ] [ déséquilibré ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lecture

Les livres me protègent. Je peux toujours m'y recroqueviller, bien à l'abri, comme s'ils instauraient un autre univers, entièrement coupé du monde réel. J'ai le sentiment paradoxal que rien ne m'y atteint alors qu'ils me bouleversent d'une façon maladive.

Auteur: Lindon Mathieu

Info: Ce qu'aimer veut dire

[ refuge ]

 

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vie dérisoire

La disproportion entre l’infinité du monde et la finitude de l’homme est un motif sérieux de désespoir ; lorsqu’on la considère, toutefois, dans une perspective onirique – comme dans les états mélancoliques - elle cesse d’être torturante, car le monde revêt une beauté étrange et maladive.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Sur les cimes du désespoir

[ existence miel-merde ] [ éphémère ] [ pessimisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

progrès

Aujourd'hui où des îles polynésiennes noyées de béton sont transformées en porte-avions, où l'Asie tout entière prend le visage d'une zone maladive, où les bidonvilles rongent l'Afrique, comment la prétendue évasion du voyage pourrait-elle réussir autre chose que nous confronter aux formes les plus malheureuses de notre existence historique ?

Auteur: Lévi-Strauss Claude

Info: Tristes Tropiques

[ civilisation ]

 

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végétal

Sur le talus poussaient des paquets de fougères, réduites, à cause de la circulation automobile, à l'état de dentelles enrobées de poussière. Ces fougères crasseuses et maladives devenaient dans le regard d'August grasses, conquérantes comme la fougère de la légende pour laquelle, chaque année, à la Saint-Jean, les jeunes hommes retournaient dans la forêt, cherchaient une lueur blanche parmi les arbres, car la fougère ne fleurit qu'une fois l'an et qui la trouve pour l'apporter à sa bien-aimée vivra un amour éternel et sans nuages.

Auteur: Kalda Katrina

Info: Un roman estonien

[ pollution ]

 

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indécision

Je ne suis pas bien portante, mon pauvre ami. [...] Ma tête ne va pas mieux, je me fatigue à travailler, même seulement à lire, avec une extrême rapidité. [...] Je suis tourmentée d’une perpétuelle et maladive inquiétude. Si je prends le train, je regrette de n’avoir pas choisi au contraire l’omnibus pour me rendre à destination. Si je me décide pour une promenade, je souffre de n’en pas faire une autre. Après quelques instants passés dans un endroit je veux être dans un autre et ainsi de suite. Joins à cela de terribles maux d’estomac [...].

Auteur: David-Neel Alexandra

Info: Lettre inédite d’Alexandra David-Néel à son mari, 22 septembre 1906. Archives de la Maison Alexandra David-Néel

[ angoisse ] [ déprimée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-écrivain

Parmi ces jeunes gens, je remarquai un garçon qui devait avoir dix-sept ans, solidement bâti, les cheveux blonds, le visage d’une pâleur maladive. C’était Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski, récemment arrivé de Moscou en compagnie de son frère aîné, Michel.

[...] Déjà, Dostoïevski se montrait peu sociable : il se tenait à l’écart des autres et s’abstenait de participer à leurs jeux. Plongé dans un livre, il semblait qu’il recherchât un endroit où s’isoler. Bientôt il le découvrit, et ce devint son séjour de prédilection. C’était un renfoncement dans le mur d’une classe dont la fenêtre donnait sur la Fontanka. Pendant les récréations, on était sûr de l’y trouver, un éternel livre à la main.

Auteur: Grigorovitch Dmitri

Info: Extrait des "Mémoires littéraires" dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 17

[ portrait ] [ description ] [ jeunesse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

agonie

La masse centrale du Bitlong ondulait faiblement. Des boursouflures maladives palpitaient sur son corps qui tentait désespéramment de s’accrocher à la vie déclinante. Des mouches s’affairaient en grands essaims luisants noirs et bleus autour de la chair pourrissante. Une odeur lourde de matière organique en putréfaction entourait d’ailleurs le Bitlong d’une puanteur fétide. Une mare de liquide saumâtre se formait sous le grand corps d’où suintait le pus goutte à goutte.

À travers le protoplasme jaune de la créature on pouvait voir le noyau solide de tissus nerveux pulser sous la souffrance en mouvements intenses qui envoyaient des ondes en vagues sous le tissu inerte. La myéline des nerfs dégénérait à vue d’œil en granules calcifiés. Vieillesse, dégradation… et souffrance. 

Auteur: Dick Philip K.

Info: In, Le Livre d'or de la science-fiction : "Payer l'imprimeur !" (Pay for the printer)

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Ils regardaient la vie comme on feuillette un livre d'images, avec des ravissements d'enfance. Mais ils vivaient la leur avec frugalité et pingrerie. Ainsi n'invitaient-ils jamais personne à partager leurs repas. Ils s'en excusaient en disant : "Vous savez, nous, nous picorons." Ce qui prêtait à sourire. La minceur presque maladive de M. René était comme une preuve de son ascétisme. Plutôt bien plantée sur ses mollets de scoute que battaient invariablement des kilts sombres aux dominantes bleues ou vertes, Mme René, plus ronde et surtout plus musclée, ne parvenait pas à contrebalancer l'image famélique qu'offrait son mari. Les René mangeaient mal en privé et bien en société. Certains observaient sans aménité qu'ils faisaient dans un cas des économies et dans l'autre des réserves.

Auteur: Gazier Michèle

Info: Le merle bleu

[ vieillards ] [ avarice ]

 

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