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obèse

L'embonpoint monstrueux du prince Arnold Van Ravesteyn donna lieu de lui jouer un tour assez plaisant. Lorsque son devoir de professeur et de doyen était rempli à l'Académie, où il présidait, il en sortait d'ordinaire sur le soir, enveloppé dans un épais manteau. On alla dire au commis des fermes que cet homme, qu'ils voyaient toujours passer aux approches de la nuit, et qu'ils ne connaissaient point, portait sous son manteau de l'eau-de-vie en fraude, mais si maladroitement que son extrême grosseur, produite par les barils qu'il prétendait cacher, devait aisément frapper tous les yeux. Les commis le guettèrent aussitôt, le saisirent et l'emmenèrent dans leur bureau, croyant avoir trouvé leur proie ; mais, au lieu de marchandises de contrebande, ils ne découvrirent qu'un ventre énorme, dont le porteur se serait défait très-volontiers.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Anecdotes des Beaux-Arts

[ farce ]

 

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rapports humains

Les bruits de Strandebarm sont au fondement de tout ce que j'écris. L'obscurité de l'automne. Un garçon de douze ans qui longe un chemin étroit du village. Le vent et la pluie battent, le fjord écume. Une maison isolée avec une fenêtre éclairée. Une voiture peut-être est passée. Ces choses sont au fondement de tout.
(...)
Je cherche une manière simple et concrète et j'espère toucher en même temps aux grandes questions de la vie.
(...)
J'aime mes personnages même si ils sont parfois maladroits. Aucun n'est jamais mauvais en soi. Les êtres humains n'ont pas un caractère défini... Ce ne sont pas nos identités mais nos relations qui mènent nos vies. Et il n'y a pas d'autre forme d'art que le théâtre qui permette de représenter le jeu de la communauté humaine.

Auteur: Fosse Jon

Info:

[ dramaturgie ] [ écriture ]

 

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volonté

Ignace de Loyola, gentilhomme biscayen, fondateur des Jésuites, avait passé sa jeunesse au service ; il fut blessé en 1521, au siège de Pampelune. Il eut la jambe cassée d'un éclat de pierre. Étant tombé dans les mains d'un chirurgien maladroit qui la lui remit, mais d'une manière qui y laissait de la difformité, il eut la faiblesse courageuse de la faire casser une seconde fois. Il restait encore, au-dessous du genou, un os très saillant qu'on avait négligé, ou qu'on n'avait pu replacer ; il le fit scier. Après tant de peines et de douleurs, celte jambe se trouva plus courte que l'autre. Ignace se voyant condamné à rester boîteux, essaya, sans succès, un nouveau genre de tourment ; il se faisait tous les jours tirer la jambe avec" violence, en l'assujétissant avec des éclisses de fer.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Hist. impart. des Jésuites

[ anecdote ]

 

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humour

Un photographe d'un grand magazine doit prendre des photos d'une forêt en feu. La fumée est épaisse et il appelle son éditeur pour trouver une solution. Celui-ci lui dit :
- Allez à l'aéroport et pendant ce temps je vais louer un avion pour vous.
Il va au petit aéroport du coin et voit un avion de tourisme prêt à décoller. Il monte dedans et crie :
- Allons-y, allons-y !
Le pilote décolle, un peu maladroitement. Le photographe lui dit :
- Volez vers le nord, puis passez trois ou quatre fois à basse altitude près des arbres en feu.
- Pourquoi ? demanda le pilote. Le photographe lui répond de façon exaspérée :
- Parce que je suis un photographe, et que les photographes prennent des photos !
Après un long silence, le pilote répond :
- Vous voulez dire que vous n'êtes pas l'instructeur ?

Auteur: Internet

Info:

[ surprise ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Ainsi Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski avait l’air d’un ouvrier robuste ; en outre, on sentait nettement en lui le dressage militaire. Cependant, sous le coup du destin cruel qui, inexorablement, l’avait frappé, il semblait pétrifié de chagrin ; au demeurant, maladroit, lourdaud et silencieux. Son visage pâle, hâve, terreux, parsemé de taches rouge foncé, ne s’éclairait jamais d’un sourire. Et il n’ouvrait la bouche que pour de brèves phrases à propos d’une chose précise. Un bonnet enfoncé jusqu’aux sourcil accentuait le regard morose, fixe et malveillant. Du reste, le plus souvent, la tête restait penchée en avant et les yeux baissés. Les prisonniers ne l’aimaient guère. Tout en reconnaissant son autorité morale, ils évitaient de lui adresser la parole et le regardaient d’un œil presque haineux. S’en rendant compte, il se tenait à l’écart de tout le monde. Rares étaient les occasions où, la tristesse devenant insupportable, il engageait la conversation avec quelque prisonnier.

Auteur: Martyanov P. K.

Info: "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 97

[ portrait ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

langue française

Il était une fois un sot qui se promenait à dos d'âne, il portait dans la main droite un seau d'eau, et dans la gauche, le sceau du roi, l'âne, tentant un saut, trébucha, les trois [so]s tombèrent. Dans une dictée, comment écrire le dernier |so] de la phrase ? On ne peut que... dire cela... et non l'écrire : il s'agit d'homophones (mots s'entendant de la même manière, mais avec des orthographes différentes).C'est toute l'astuce... de l'astuce. Elle montre d'ailleurs tout l'intérêt de l'orthographe qui met du sens dans le son (et pas le son destiné à l'âne, bien entendu). Le problème posé n'a aucune solution, parce que le nombre correspond à des "objets" différents n'ayant pas le même sens. Aucune graphie n'est possible : chacune d'elle ne correspond qu'à un objet. Outre le maladroit de l'histoire, il n'y a qu'un seul sot : celui qui tente (vainement) de trouver une réponse à un problème insoluble... même dans l'eau du seau.

Auteur: Internet

Info:

[ malentendus ] [ limitation ]

 

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dialogue

Je me hisse sur la pointe des pieds et pose délicatement ma bouche sur la sienne. Je le sens maladroit, sa main effleure mon bras, il n’ose pas écarter les lèvres.

C’est un timide.

- Moi aussi, j’ai passé une excellente soirée.

Il est tout pâle.

Un grand timide.

- Appelez-moi.

Il acquiesce machinalement, puis je le vois pencher légèrement la tête.

- Pour quelle raison devrais-je vous appeler ?

La question me désarçonne.

- Au cas où vous auriez envie que... qu’on dîne à nouveau ensemble.

- On a déjà dîné ensemble. Pourquoi recommencer ?

J’écarquille les yeux, un peu déroutée.

- Je vous ai eue !

Et il éclate de rire.

- Si vous aviez vu votre tête.

Un à zéro. Il m’a bien eue, effectivement. Sa blague est gentiment ringarde, mais elle a fonctionné.

Auteur: Patterson James

Info: La villa rouge

[ séduction ] [ jeu ] [ humour ] [ drague ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grandir

Plus on vieillit, moins les choses paraissent certaines. Évidemment quand on a dix-huit ans, on dévore la vie. Égocentrique et insolent, on est plein de certitudes sur tout "moi je ne ferai jamais ça ", "moi j’agirai comme ça dans telle situation" … Et quelques années plus tard, en fait, tout a l’air beaucoup moins sûr. Nos pieds s’enfoncent parfois dans un sable mouvant et on se raccroche à ce que l’on peut. On gagne généralement en tolérance et en ouverture d’esprit, ce qui n’est pas négligeable, car à force de vivre ou de voir des trucs bizarres, on finit par se dire que rien n’est acquis, que nous ne décidons pas toujours, hélas, de la tournure que prend notre vie. En l’espace de quelques secondes, tout peut changer. Un mauvais choix, un accident, une parole maladroite, une absence, une rencontre … On peut tout perdre, la vie, la santé, l’amour, l’argent, la foi, la mémoire, le temps, le travail … tout, absolument tout. Sauf la mort.

Auteur: Dantourre Laure

Info: Entre elles et îles

[ incertitude ] [ ouverture ]

 

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préjugé

Je ne sais pourquoi mais j'ai toujours eu tendance à me méfier des hommes qui portent la moustache. Peut-être cela vient-il du fait que les moustachus semblent s'être arrêtés à mi-chemin dans le travail, qu'ils sont des hommes du ni ceci ou ni cela, ni barbus ni rasés : cet espèce de paillasson qui leur surmonte la bouche relève plus d'un ornement maladroit que d'un choix définitif entre deux options; celle de se cacher sous sa barbe ou celle d'afficher son visage dans toute sa nudité. Peut-être que le port de la barbe est la norme ? Elle pousse naturellement et la main de l'homme vient défaire le travail de Mère Nature par le rasage. Personnellement je n'ai jamais réellement décidé de montrer mon visage à nu et pourtant c'est ainsi que je me présente aux autres sauf quand je suis trop occupé pour me raser.
(...)
Ce besoin permanent que j'ai de mettre les gens dans des cases positives ou négatives ne m'a pas beaucoup servi dans ma vie privée ni professionnelle.

Auteur: Thorarinsson Arni

Info: le temps de la sorcière, p 321

[ facies ] [ poils ]

 

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judéo-christianisme

Ah! S'il pouvait comprendre ces Juifs aussi aisement qu'il saisit presque d'emblée les intentions d'un paysan! Mais là, avec leurs tefillins, leurs chapeaux, leur langue si bizarre - et il voit d'un oeil d'autant plus favorable les efforts du père Pikulski pour l'apprendre - et leur religion suspecte! Pourquoi suspecte? Car trop proche! Les livres sont les mêmes, Moise, Abraham, Isaac sur un rocher menace par le couteau de son père, Noé et son arche, tout est pareil, mais comme placé dans un environnement différent. Noé n'a plus la même allure, il semble tordu; pareil pour son arche, qui est juive, décorée, orientale et débordante. Isaac, qui a toujours été un garconnet blond à la peau rose, y devient un enfant sauvage, renfermé et plus du tout si inoffensif. Chez nous, tout est plus léger, songe l'évêque, esquisse d'une main élégante, c'est subtil et expressif. Chez eux, c'est sombre et concret, maladroit et littéral. Leur Moise est un vieux type aux pieds osseux; le nôtre est un vieillard respectable à la barbe fleurie.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Les livres de Jakob

[ conflictuel ] [ antagonique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel