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fesse

Joseph écrit au sujet de la fertilité de Louis XVI et Marie-Antoinette : "Enfin, il n'est pas impuissant ni de corps ni d'esprit, mais le fiat lux n'est pas encore venu, la manière est encore en globe... Dans son lit conjugal, il a des érections fort bien conditionnées, il introduit le membre, reste là sans se remuer deux minutes peut-être, se retire sans jamais décharger, toujours bandant, et souhaite le bonsoir. Cela ne se comprend pas, car avec cela il a parfois des pollutions nocturnes, mais en place ni en faisant l'oeuvre jamais. Et il est content, disant tout bonnement qu'il ne faisait cela que par devoir et qu'il n'y avait aucun goût. Ah, si j'aurais pu être présent une fois, je l'aurais bien arrangé ! Il faudrait le fouetter pour le faire décharger de colère comme les ânes. Ma soeur avec cela a peu de tempérament et ils font deux francs maladroits ensemble". Androustos Georges, Le phimosis de Louis XVI aurait-il été à l'origine de ses difficultés sexuelles et de sa fécondité retardée ?

Auteur: Androustos Georges

Info: Histoire de la Médecine, Faculté de Médecine, Université d'Ioannina, Grèce

[ baise ] [ impuissance ] [ historique ]

 

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spiritualité

La désobéissance des purs esprits, la chute dans la matière, n'est pas tout à fait un mythe. Elle a un fondement. Il est assez ridicule de prétendre à l'attache matérielle de la conscience universelle puisque cette conscience se trouve à tout instant en dehors de l'espace phénoménal. Mais il est plausible de définir une attache inattendue dans l'harmonie des âmes liées, momentanément, à la substance dans laquelle elles se développent. Cette liaison a causé leur chute, les réincarnations successives. En s'attachant au plaisir des sens, en désirant prendre contact avec les formes matérielles, en projettant leurs idées dans l'amplification de leurs besoins, les hommes ont créé les vices et toutes les imperfections que nous constatons sur terre. (...) 

Mais ces réincarnations successives ont lieu parce que nous sommes tous responsables et solidaires des manifestations dont nous avons contribué au développement.

Etant donné la conposition extra-sensible des vibrations de la substance dans l'atmosphère des mondes invisibles, la moindre attraction détermine des résultats plus considérables que sur terre. Ici-bas,  les efforts maladroits sont amortis par la densité de la matière. Dans l'invisible, plus on s'élève et plus l'équilibre est de rigueur.

Auteur: Yram Marcel Forhan

Info: L'évolution dans les mondes supérieurs, pp 133, 134, 143

[ incarnation apprentissage ] [ affinement ] [ perfectionnement ] [ sens-de-la-vie ] [ métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

néant

Je me suis étendu sur la couverture, le buste adossé à la tête du lit, et Irène s’est tournée vers moi, allongée sur le flanc, une main sous son visage. Je lui ai dit : "J’ai l’impression que rien n’existe, que tout n’est qu’une illusion de mon esprit." Ces mots énormes, trop grands, trop abstraits, ont à eux seuls commencé à faire dégonfler l’angoisse. Adressés à quelqu’un, ils semblaient presque grotesques. J’insistai tout de même : "Mais toi, tu es sûre qu’il y a quelque chose, tu es sûre que j’existe là, devant toi ?"

Je ne me souviens plus exactement de ce qu’après un bref instant de silence, en prenant ma main, elle a répondu à mon interrogation. Quelques mots presque maladroits mais simples, pleins – et prononcés par quelqu’un.

Et, précisément, je n’avais pas besoin d’une réponse, d’une démonstration, ni surtout d’un repli supplémentaire dans la conscience. Seule l’évidence d’une autre présence humaine était bienfaisante. Je me suis affaissé, un peu soulagé, et suis resté un moment immobile, les yeux ouverts, à écouter la respiration d’Irène qui se rendormait lentement, sentant l’épaisseur et la chaleur de sa main autour de la mienne.

Auteur: Lochmann Arthur

Info: Dans "Toucher le vertige", éditions Flammarion, 2021, pages 94-95

[ matérialité réconfortante ] [ surmentalisation ] [ parler ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mots creux

C'est une impulsion naturelle chez l'être humain que d'échapper à l'étroitesse de la routine personnelle et familiale pour s'aventurer dans l'univers plus vaste de l'histoire, où l'on sent que sa vie est transcendante et où l'on obtient un "sens" supérieur. La façon la plus banale et la plus maladroite de le faire, accessible même aux pauvres, aux incapables et aux voyous, est de militer dans un parti ou pour une "cause", c'est-à-dire dans un groupe quelconque embelli de vocables pompeux comme "liberté", "égalité", "justice", "patriotisme", "moralité" ou "droits de l'homme". Ces termes peuvent représenter n'importe quelle valeur substantielle, mais pas lorsque l'individu croit en tirer toute l'essence qu'ils peuvent représenter, au lieu de les remplir de sa propre substance personnelle. L'illusion la plus criminelle de la modernité a été de persuader les hommes qu'ils peuvent être nobles en s'identifiant à une "cause", alors qu'en fait toutes les causes,qui constituent des noms de valeurs abstraites, n'acquièrent de valeur concrète que par la noblesse des hommes qui les représentent. Le fond de la dégradation est atteint lorsque certaines "causes" sont tellement valorisées qu'elles semblent infuser automatiquement des vertus à tout clochard, imposteur ou bandit qui se résout à les représenter".

Auteur: Carvalho Olavo de

Info: Diário do Comércio - Causas Sagradas. 17 janvier 2012

[ blabla ] [ engagement politique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

savoirs

Les "sciences humaines" ne sont des sciences que par une flatteuse imposture. Elles se heurtent à une limite infranchissable, car les réalités qu'elles aspirent à connaître sont du même ordre de complexité que les moyens intellectuels qu'elles mettent en oeuvre. De ce fait, elles sont et seront toujours incapables de maîtriser leur objet.

Jusqu'au XIXe siècle au moins, la chance des sciences "dures" a été que leurs objets furent considérés comme moins complexes que les moyens dont l'esprit dispose pour les étudier. La physique quantique est en train de nous apprendre que cela n'est plus vrai et qu'à cet égard une convergence apparaît entre les différentes sciences (ou prétendues telles). Seulement, même si les réalités dernières du monde physique sont inconnaissables, le physicien parvient à découvrir entre elles des rapports exprimables en termes mathématiques, et dont des expériences lui permettent de démontrer l'exactitude.

Pour nous autres des sciences humaines, ces expériences sont hors de portée. Aussi, quand nous nous efforçons - et c'est le sens de l'entreprise structuraliste - de substituer, à la connaissance illusoire de réalités impénétrables, la connaissance - possible, celle-ci - des relations qui les unissent, nous en sommes réduits aux tentatives maladroites et aux balbutiements. 

Auteur: Lévi-Strauss Claude

Info: Le Monde, 8 octobre 1991.

[ rationalisme miroir ] [ limitation cognitive ] [ solipsisme anthropique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chute

Dans la perspective cyclologique et involutive générale de l’Humanité, la conquête successive du feu, de la roue, de la poulie, de la brouette, des métaux, de l’écriture, du collier de trait, de la vapeur, puis de l’électricité, ne représente pas strictement parlant un progrès, mais un effet progressif de compensation, eu égard à la perte progressive de ses prérogatives spirituelles et des pouvoirs que celles-ci conféraient sur la matière, sans la nécessité des outils. Au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de sa source spirituelle, l’Humanité se "solidifie", se "matérialise", et cherche dans la conquête des pouvoirs techniques le souvenir des pouvoirs naturels perdus. La soif de conquête et de domination est un aspect de cette nostalgie et de cette angoisse. Moins on conjugue le verbe être, plus on conjugue le verbe avoir. Tous ces hommes qui déferlent depuis le déluge de Noé, ces envahisseurs successifs, Scythes, Aryens, Akkadiens, Hyksos, Celtes, Perses, Germains, Mongols, Arabes, Européens, etc., ne sont pas seulement animés d’une soif de conquête et de pillage. Mus par des impératifs physiques (changements climatiques, famines, séismes, etc.) ils le sont aussi par une inconsciente et permanente nostalgie : celle de la Parole perdue et de l’Unité perdue de l’Humanité que, même dans le sang, maladroitement, ils recherchent.

Auteur: Phaure Jean

Info: Dans "Cycle de l'humanité adamique", page 323

[ interprétation historique ] [ décadence ] [ évolution inverse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déception

J’ai continué à écrire non parce que je me trouvais bon mais parce que les autres me paraissaient si mauvais, y compris Shakespeare, tous ces gars. Le formalisme guindé, comme l’impression de mâcher du carton. J’étais un peu paumé quand j’avais 16, 17, 18 ans, alors je suis allé à la bibliothèque et il n’y avait rien à lire. J’ai parcouru tous les rayons, tous les livres. Ensuite je suis retourné dans la rue et j’ai vu le premier visage, les immeubles, les bagnoles, tout ce qui avait été dit dans les livres n’avait rien à voir avec ce qui se trouvait sous mes yeux, c’était une imitation, une farce. Personne pour me venir en aide. Hegel, Kant… Un branleur du nom d’André Gide… Des noms, des noms, et des baudruches. Keats, quel sac à merde. Rien à sauver. J’ai commencé à voir quelque chose en Sherwood Anderson. Il a failli me montrer la voie, il était stupide et maladroit, mais il te laissait combler les vides. Impardonnable. Faulkner était aussi bidon qu’un tas de cire. Hemingway a démarré très fort, puis il a commencé à se tripoter la nouille et s’est transformé en cette grosse machine qui te pétait à la gueule. Céline a écrit un livre immortel qui m’a fait rire pendant des jours et des nuits (Voyage), ensuite il a viré vieille mémère en colère.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à David Evanier, fin 1972

[ vacheries ] [ littérature ] [ fiction-réalité ] [ écrivains ] [ éloges ]

 

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femmes-par-femme

Les hommes disent toujours ça comme un compliment déterminant, n'est-ce pas ? C'est une fille cool. Être la Cool Girl signifie être une nana sexy, brillante et drôle qui adore le football, le poker, les blagues cochonnes et les rots, qui joue aux jeux vidéo, qui boit de la bière bon marché, qui aime les parties à trois et le sexe anal, et qui s'enfile des hot-dogs et des hamburgers dans la bouche comme si elle accueillait le plus grand gang bang culinaire du monde tout en gardant une taille 28, parce que les Cool Girls sont avant tout sexy. Chaudes et compréhensives. Les Cool Girls ne se mettent jamais en colère ; elles ne font que sourire de manière chagrine et affectueuse et laissent leurs hommes faire ce qu'ils veulent. Vas-y, chie-moi dessus, ça ne me dérange pas, je suis la Cool Girl. Les hommes pensent vraiment que cette fille existe. Peut-être qu'ils sont trompés par le fait qu'il y a tant de femmes qui sont prêtes à se faire passer pour ce genre de fille. Pendant longtemps, la Cool Girl m'a offensée. Je voyais des hommes - amis, collègues, étrangers - s'étourdir devant ces affreuses simulatrices, et je voudrais prendre ces hommes à part et leur dire calmement : - vous ne sortez pas avec une femme, vous sortez avec une nénette qui a regardé trop de films conçus par des hommes socialement maladroits qui aimeraient croire que ce genre de créature existe et puisse les embrasser.

Auteur: Flynn Gillian

Info: Gone Girl

[ bimbos ] [ potiches ] [ pétasses ] [ gourde sexy ] [ séductrices ]

 

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océan

Quand ils reprirent la mer, ils essuyèrent une tempête d'une violence telle que, lorsque le cinquième jour se leva sur la lutte fantastique que soutenait le Saltash contre les flots déchaînés pour arriver seulement jusqu'au sud de l'Islande, Ericson se dit que c'était le pire temps de toute la guerre, le pire du monde entier. La mer était devenue comme un champ de bataille rugissant, où l'ouragan chassait et soulevait les navires comme des bouts de papier. Le convoi n'avait plus la forme d'un convoi ; un bateau était à peine un bateau dans cette immensité hurlante. Ce tumultueux coup de vent du sud, croissant en furie de jour en jour, semblait animé d'une méchanceté à laquelle on ne pouvait échapper ; chaque navire était comme un fugitif désespéré, condamné à être lynché par une foule dont les mouvements avaient passé d'une mauvaise humeur maladroite à une rage aveugle. De gigantesques vagues se précipitaient en grondant sur les pygmées qui devaient être leurs proies ; parfois la surface tout entière de la mer se soulevait d'un coup, et le navire qui se trouvait sur le chemin son assaut tremblait et chancelait tandis que des tonnes d'eau verte s'écroulaient sur son pont et dévalaient en torrent sur toute sa longueur. Les embarcations étaient fracassées, les cheminées bosselées, les passerelles et les roufs écrasés; des hommes disparaissaient par-dessus bord sans une trace, sans un cri, balayés de la vie comme des images effacées d'un tableau noir par un impérieux coup d'éponge.

Auteur: Monsarrat Nicholas

Info: La Mer cruelle

 

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attitude religieuse

Si donc quelqu’un, obéissant au besoin intime de son cœur, ou se sentant en accord avec les sagesses les plus anciennes de l’humanité, ou encore s’appuyant sur le fait psychologique qu’il existe des perceptions "télépathiques", voulait conclure que la psyché participe dans son tréfonds à une entité sans temps ni espace et qu’elle appartient ainsi à ce que nous appelons maladroitement et symboliquement "éternité", le raisonnement critique ne pourrait lui opposer d’autre argument que le non liquet de la science. Il aurait en outre l’avantage non méprisable de se trouver en harmonie avec un "penchant" de l’âme humaine, qui existe depuis des temps immémoriaux et est universellement répandu. Qui n’aboutit pas à cette conclusion, par scepticisme ou par rébellion contre la tradition, par manque de courage, par manque d’ampleur de son expérience psychologique, ou par une ignorance irréfléchie, aura très peu de chance de devenir un pionnier de l’esprit ; il aura par contre l’indubitable certitude de se trouver en contradiction avec les vérités de son sang. Que celles-ci soient des vérités absolues ou non, on ne pourra jamais le démontrer. Il suffit qu’elles existent comme "penchant" ; nous savons assez ce que c’est que de s’engager à la légère dans un conflit avec ces "vérités" ; c’est comme si l’on voulait se mettre consciemment au-dessus des instincts, c’est le déracinement, la désorientation, l’absurdité de la vie, quel que soit le nom donné à tous ces symptômes d’infériorité. […] S’écarter des vérités du sang conduit à l’agitation névrotique que nous connaissons aujourd’hui plus que suffisamment. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'énergétique psychique", trad. Yves Le Lay, Librairie de l'Université, Genève, 1956, pages 230-231

[ valorisation ] [ guide spirituel ] [ argumentation rationnelle ] [ bénéfices ] [ croyance personnelle ] [ inclination mystique ]

 
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