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confessions chrétiennes

Le catholicisme n’est pas une maladie de croissance du christianisme éternel et naturel.
C’est le "christianisme" tel qu’on l’invoque contre le catholicisme qui est la tentation permanente de dissolution du catholicisme dont il propose la réhabilitation sociale par la Nature et la guérison par les plantes.
Le monde n’est pas rempli d’idées chrétiennes devenues folles.
Le protestantisme est l’affolement de la raison devant la folie catholique.
Le monde est donc plein d’idées protestantes raisonnables.
L’universel, c’est-à-dire le catholique, n’a rien à voir avec l’univers mais il le voit.
Le mot catholique a été choisi comme une provocation humoristique en prévision d’un univers où chacun allait se prendre pour l’universel incarné.
La prétention catholique à se présenter comme l’universel est l’équivalent par l’absurde de la déclaration d’élection de la religion juive. Toutes deux forcent l’adversaire à avouer sa volonté d’être le seul élu universel.
Ces mots, "Eglise catholique", n’ont jamais signifié qu’une seule chose : inconcurrençable et inimitable.
D’où le malaise dans notre civilisation de concurrence et d’imitation.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 284

[ différences ] [ étymologie ] [ signification ] [ papistes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépression

Les conséquences du chômage sur la santé de ceux qui en sont victimes voire sur leur vie.
Michel Debout, médecin psychiatre engagé en politique démontre fort bien les conséquences économiques et psychologiques d'une perte d'emploi dans un contexte où l'appât de l'argent réduit les plus démunis à être victimes des moins scrupuleux et peut pousser jusqu'au suicide ceux qui se sentent exclus, humiliés, honteux, souvent en se culpabilisant parfois en se révoltant. (...) Ce livre très court remet en question la société ultralibérale et la mondialisation dans lesquelles nous vivons mêlant le côté médical au côté sociologique par le biais du psychologique d'une façon qui m'a laissée un sentiment de malaise diffus. Dans l'ensemble j'ai trouvé la démarche de l'auteur assez superficielle et un peu décevante dans ce livre très (trop?) court. Ceci dit les problèmes abordés sont bien réels et c'est le grand mérite de ce livre que d'en parler, dans une société où les chômeurs sont plus considérés sous forme de chiffres que d'êtres humains.

Auteur: Internet

Info: sur Babelio critique de Cath36 du bouquin de Michel Debout, Le traumatisme du chômage

[ inactivité ]

 
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extraterrestres

L'apparente absence de pesanteur des soucoupes volantes est certes une histoire bien difficile à digérer ; ‬mais,‭ ‬se dit-on,‭ ‬notre physique moderne a fait récemment tant de découvertes qui touchent au miracle‭ ! ‬Pourquoi des habitants plus avancés d'autres planètes ne pourraient-ils pas avoir trouvé le moyen de supprimer la pesanteur et d'atteindre la vitesse de la lumière ou même davantage‭ ? ‬La physique nucléaire a créé dans les cerveaux des profanes une incertitude de jugement qui dépasse de très loin celle des physiciens,‭ ‬et qui fait apparaître comme possibles des choses qu'on aurait jugées stupides et exagérées il y a très peu de temps encore.‭ ‬Les soucoupes volantes peuvent donc facilement être interprétées comme un nouveau miracle de la physique et être accréditées comme telles.‭ ‬Je me rappelle ici non sans malaise l'époque à laquelle j'étais persuadé que quelque chose qui était plus lourd que l'air ne pouvait pas voler‭ ; ‬peu de temps après je dus avec une certaine gêne me rendre à l'évidence.‭

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Un mythe moderne. Des "Signes du ciel".

[ obscurantisme ]

 

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aptitudes naturelles

Tout être humain a sa vocation, sa vocation à lui, personnelle, individuelle. Si lui-même et, avant lui, tous ceux à qui il peut incomber de s'occuper de lui pour l'amener à sa perfection, savent découvrir cette vocation, s'ils savent y correspondre, s'ils la font aboutir selon qu'il convient, la perfection de chaque être humain en particulier, et, par suite, la perfection de tous les êtres humains dans leur ensemble sera idéale, aussi complète qu'il est possible d'y aspirer. Au contraire, si l'on se trompe sur la vocation d'un être humain, si on l'engage sur une voie qui n'est point la sienne, — outre que sa vie à lui sera une vie tronquée, heurtée, troublée, malheureuse à des degrés divers, selon la nature et l'étendue de Terreur, la vie même des autres, de tous dans le genre humain, par une répercussion plus ou moins lointaine ou profonde, s'en ressentira; et c'est par là qu'il faudra expliquer ensuite tant de malaises, de misères, de désordres, de ruines de toutes sortes, dans les familles et dans les cités.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 284

[ potentialités ] [ éducation ] [ errance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

répartie

Quand le comte, qui ne fit rien pour se dérober, fut à sa hauteur, le duc vint vers lui de sorte que, flanqué de ses deux amis, il lui barra la route.
Beaufort n'y alla pas par quatre chemins :
- Mais ne serait-ce point le comte de Nissac ?... Voyez-vous, cher comte, je vous regardais, et je regardais également ce bassin et les poissons qui le peuplent en me disant "Tiens, voilà le premier Nissac qui n'est point marin. Souffrez-vous donc du roulement de la mer ? Refusez-vous de servir de nourriture aux crabes comme vos glorieux ancêtres ?... En un mot, seriez-vous un lâche, Nissac ?"
Les compagnons du duc partirent aussitôt à rire, forçant un peu la mesure.
Nissac, cependant, ne quittait pas Beaufort du regard et le duc, confronté à ces yeux sombres, froids et inexpressifs en ressentit un passager malaise.
Nissac répliqua enfin :
- Ce genre de question ne souffre pas de réponse mais une démonstration.
- J'en suis tout aise et désolé pour vous qui allez mourir !
- Je sais, je sais : des tas de cadavres m'ont dit cela bien avant vous.

Auteur: Fajardie Frédéric H.

Info: Les Foulards rouges

[ menace ] [ mort ]

 

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compulsion

Mais au-delà de l’objet, c’est bien le comportement de la personne tombée dans l’addiction qui interroge : nous observons la même conduite chez des sujets dont le produit ou l’activité qui constituent le centre d’intérêt est différent. Le modèle des addictions proposé par le psychiatre Aviel Goodman en 1990 modifie la perception de cette pathologie centrée sur l’objet en la définissant comme un processus comportemental servant à la fois à produire du plaisir et à soulager un malaise intérieur. Parmi la dizaine de critères de diagnostic proposée par Goodman, nous trouvons la difficulté à résister au comportement en question, le plaisir ressenti en l’effectuant mais aussi la difficulté à se contrôler, donnant lieu à une intensification de la fréquence et de la durée du comportement, et ceci même s’il met en danger la vie sociale ou professionnelle ou entraîne d’autres difficultés. Dans l’addiction, le sujet ne peut pas contrôler sa consommation ou la réduire. Dans cette conception de l’addiction, aucune différence n’est établie entre addiction avec substance ou sans substance, appelée plus simplement addiction comportementale. Ce détail fondamental nous conduit à la réflexion suivante : les objets de l’addiction sont-ils la source du problème si le comportement reste similaire, quel que soit l’objet ?

Auteur: Massemin Charlotte

Info: http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/laddiction-a-la-musique-serieusement/

[ singularité ] [ troubles comportementaux ] [ dépendance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

gouvernement

Voilà ce que font toutes les bonnes publicités télévisées : elles fournissent un slogan, un symbole, un centre de focalisation qui renvoie aux téléspectateurs une image globale et irrésistible d'eux-mêmes. Dans le déplacement de la politique, du monde des partis au monde de la télévision, c'est le même but qui est recherché. On ne nous permet pas de savoir qui est le meilleur pour être président, gouverneur ou sénateur mais quel est celui dont l'image réussit le mieux à toucher et à apaiser les racines profondes de notre malaise. En regardant l'écran de télévision, nous nous demandons avec la même voracité que la reine dans Blanche-Neige et les sept nains : "Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est le plus beau?" Et nous avons tendance à voter pour ceux dont la personnalité, la vie familiale et le style, tels que nous en voyons l'image sur l'écran, nous renvoient une réponse plus agréable que celle que la reine reçut. Comme Xénophon le fit remarquer il y a vingt-cinq siècles, les hommes font toujours les dieux à leur image.
Mais à cela la télévision a apporté une nouvelle formulation : ceux qui veulent être des dieux se refaçonnent pour être les images de ce que les téléspectateurs auraient voulu être eux-mêmes.

Auteur: Postman Neil

Info: Se distraire à en mourir

[ séduction ] [ publicité ] [ conforter ]

 

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ufo

Ovni ou pas ?

En juin 1974 en début de nuit ; Je m’étais arrêté au bord d’une route et marchais vers une petite clairière d’un bois tout proche afin d’écouter si les chouettes hulottes se signalaient par leurs cris caractéristiques, (je suis ornithologue amateur).
Après quelques minutes mon attention fut attirée par une "lumière" bleutée dans le ciel et une sorte de sifflement très faible qui provenait de cet "objet".
J’oubliais les rapaces et j’observais ce disque qui restait totalement immobile, à une distance d’une centaine de mètres, mais difficile à évaluer. Une variation de couleurs, accompagnée du sifflement se produisait par intervalles.
Je ressentais un malaise indéfinissable, comme face à une menace ! ( je ne peux réellement pas définir cette peur, une sorte d’alerte accompagnée de frissons )
Après quelques minutes je retournais vers la voiture et aussitôt le disque s’est déplacé avec une accélération étonnante, et a disparu...
Je ne peux en dire plus sauf que l’angoisse a perduré pendant une dizaine de minutes et puis plus rien !
Je ne sais pas ce que j’ai vu et je n’essaye pas de convaincre... J'y suis retourné évidemment de nombreuse fois, pour les chouettes et autres nocturnes, mais le fameux disque n'a plus montré le bout de son nez. ;-)

Auteur: Jipi pseudo

Info: Compte-rendu exclusif pour FLP, 44 ans après l’événement. Merci à son auteur.

[ témoignage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

embarras

La scène de ses adieux avec Antoinette, la veille au soir, lui revint à l'esprit. Elle était debout sur le quai de la gare, lui venait de ranger à grand-peine ses valises dans le filet et s'était accoudé à la fenêtre du compartiment. Tant que le train était resté à l'arrêt, ils avaient réussi à se conduire avec naturel, mais au moment où il s'était ébranlé une gêne insurmontable les avait saisis tous les deux. Ne pas se quitter des yeux dans ces conditions avaient été une véritable épreuve. Après tant de mois passés ensemble, voilà qu'ils n'avaient pas pu se regarder en face. Ils étaient restés immobiles, silencieux, sentant bien que toute parole eut sonné faux. Le malaise s'était dissipé dès qu'une distance plus importante les avait séparés. Ils s'étaient alors adressé de grands gestes en se criant au revoir. Comme cela lui arrivait souvent, Cyril s'était complu à revivre ce départ, l'imaginant ainsi : le train revenait sur le quai, il retrouvait Antoinette et ils s'expliquaient les raisons de leur gêne, ce qui les faisait rire et les soulageait. Quand le train repartait, ils échangeaient des sourires de connivence qui signifiaient : "Nous savons bien ce qu'il en est quand deux personnes se quittent sur le quai d'une gare..."

Auteur: Belletto René

Info: La vie rêvée et autres nouvelles

[ au revoir ] [ séparation ]

 

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enfance

- C'est quand... ça s'appelle... " bredouilla Gaïka, terrassée par cette énigme.
Aliona était une femme du monde, elle perçut le malaise et fit preuve de présence d'esprit:
"Tu n'as qu'à demander à Lilia comment ça s'appelle! Elle sait tout!."
Gaïka, serrant la poupée contre son cœur, se dirigea vers la cuisine. Lilia était perchée sur son tabouret, elle avait changé de jambe, si bien que c'était maintenant la jambe nue qui se balançait dans le vide, et ses pupilles couraient sur les lignes à toute allure.
"Lilia! dit Gaïka en lui touchant l'épaule. Dis-moi, mais pour de vrai, hein? Comment ça s'appelle, ce qu'on fait pour avoir des enfants?"
Lilia leva un regard distrait, réfléchit un instant, et dit avec le plus grand sérieux, d'une voix un peu enrouée:
"Le cosinus!"
Et elle se replongea dans son livre. Sa grand-mère lui avait tout expliqué honnêtement, de façon scientifique, l'année précédente.
Gaïka se sentit le cœur le plus léger. Le cosinus, quand même, c'était le cosinus, et pas ce mot affreux, grossier et indécent. Mais sur le chemin du retour, elle fut traversée par l'idée déplaisante que ses propres parents, quand ils avaient voulu les mettre au monde, avaient fait ce cosinus, eux aussi... Enfin, il existait peut-être une façon plus convenable de faire ça, que même Lilia ne connaissait pas...

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Un si bel amour et autres nouvelles

[ procréation ] [ mystère ]

 

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