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prévoir

Ce n'est pas la veille du marché
Que l'agneau malingre doit être nourri.

Auteur: Proverbe français d'Auvergne

Info: Il ne faut pas attendre au dernier moment pour réaliser ses projets ou ses travaux

[ anticiper ]

 

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La fameuse question spartiate doit être ici posée. Pourquoi Sparte n'eut pas de grands hommes. La perfection de la race empêcha l'exaltation de l'individu. Mais cela leur permit de créer le canon masculin ; et l'ordre dorique. Par la suppression des malingres, on supprime la variété rare - fait bien connu en botanique ou du moins en floriculture ; les plus belles fleurs étant données souvent par les plantes de chétif aspect.

Auteur: Gide André

Info: Journal 1889-1939/la Pléiade/nrf Gallimard 1951 <p.99>

[ affaiblir ] [ normalisation ] [ améliorer ]

 

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canicule

Ils arrivèrent devant la Maison par une chaude journée d’août. Écrasée par le soleil, la rue était déserte. Une femme et un petit garçon. Ni les arbres malingres qui bordaient la chaussée ni les immeubles ne les protégeaient de leurs ombres. La chaleur montait du sol en une multitude de langues incandescentes ondulant sur le bleu vif du ciel. L’asphalte se déformait légèrement sous leurs pieds, si bien que les talons de la femme s’y imprimaient en laissant derrière eux une ligne de pointillés, comme les traces d’un étrange animal.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

religieux chrétien

Ce petit moine misérable, malingre, souffreteux, vêtu de loques, nourri d’ordures, opprobre de ses supérieurs, est un de ces génies en avance de plusieurs siècles sur le reste de l’humanité. Il ne s’élève pas par prudentes étapes successives ; il ne se purifie pas par des disciplines mesurées ; il n’allume pas une à une les lampe du sanctuaire intérieur. Non ; tout en lui est soudain, jaillissant, définitif ; il aperçoit l’Absolu, et il s’y plonge au même instant ; il part, et voici, d’un coup d’aile il est arrivé ; il sonde la nudité terrible de l’Abîme primordial, et il se dépouille aussitôt ; il pressent l’éternelle Lumière et, dans le même moment, il la saisit toute et nous la darde.

Auteur: Sédir Paul Yvon Le Loup

Info: A propos de Jean de la Croix, "Forces mystiques et conduite de la vie", bibliothèque des amitiés spirituelles, Paris, 1956, page 41

[ description ] [ portrait ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait

C'était un homme de cinquante ans qui paraissait en avoir soixante, petit, malingre, les yeux vifs mais faux, le nez busqué, la barbiche jaunâtre, la chevelure inculte, les pieds grands, les mains longues et crochues, il offrait ce type si connu du juif Allemand reconnaissable entre tous. C'était l'usurier souple d'échine, plat de coeur, rongeur d'écus et tondeur d'oeuf, l'argent devait attirer un pareil être comme l'amant attire le fer, et si ce shylock fût parvenu à se faire payer de son débiteur, il en eut certainement revendu la chair au détail. D'ailleurs quoiqu'il fut juif d'origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, lorsque son profit l'exigeait, chrétien au besoin en face d'un catholique, et il se fût fait païen pour gagner d'avantage, ce juif se nommait Isac Hakhabut...

Auteur: Verne Jules

Info: Hector Servadac (1877, 472 p.)

[ antisémite ] [ cosmopolitisme ]

 
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colonialisme

[...] Tout comme à l'apogée de la colonisation, l'absolutisme de la langue française était un humus empoisonné sur lequel poussaient nécessairement des plantes malsaines : l'apprentissage jamais achevé de ses raffinements retenait dans l'infantilisme ; l'exclusion inévitable ou calculée hors de ce paradis de l'immense majorité des populations produisait l'obscurantisme, la stagnation sociale et politique, ainsi que la frustration des masses. La rareté infinitésimale des élites, ces élus qui, surmontant tous les handicaps, parvenaient à la conquête d'un diplôme, en faisant un arbuste malingre qu'on enfermait dans la serre chaude des quartiers séparés où elles se laissaient déposséder d'elles-mêmes. L'assujettissement sans espoir faisait lever des moissons de révolte. Décidément, se persuadait le frère de Perpétue, l'Afrique est ravagée par trois grands fléaux, la dictature, l'alcoolisme et la langue française, à moins que ce ne soient trois visages d'un même malheur. [...]

Auteur: Mongo Béti Alexandre Biyidi Awala

Info: Perpétue et l'habitude du malheur, pages 134-135

[ langage ] [ oppression ] [ Gaule ] [ Triade ]

 

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art pictural

Swaine allait d'une toile à l'autre, sans mot dire, s'arrêtant un peu plus devant certaines, approuvant parfois de la tête. Quand il arriva devant Le seuil du Jardin, sa malingre silhouette se figea sur place. Il demeura plusieurs minutes absolument immobile - et Masson attendait, anxieux, comme si l'opinion de cet inconnu avait autant pesé dans la balance que celle d'un maître. Swaine revint à la table, toujours silencieux, et vida d'un trait son restant de cognac. Sa voix rauque et voilée, lorsqu'il se décida à parler, révélait son émotion.
- Vous... vous savez ce que vous avez fait ? dit-il enfin. Vous avez atteint le coeur même, l'essence. C'est un rêve, n'est-ce pas ?
- Un rêve, oui, dit Masson. Une copie.
Le regard de Swaine prit une fixité surprenante.
- Je vous envie, dit-il comme se parlant à lui-même, vous y êtes parvenu seul... plus tard, je vous expliquerai, les mots me manquent, ce soir.
Leur amitié data de ce jour, une amitié singulière et qui n'excluait, chez Masson, ni la perplexité, ni une sorte de réticence.

Auteur: Hardellet André

Info: Le Seuil du jardin, Imaginaire Gallimard, p. 44

[ anecdote ] [ admiration ]

 

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pensée-de-femme

Notre enfant aura quatre ans l'an prochain. Sous-alimentation, alcoolisme du père ou je ne sais quelle maladie : toujours est-il qu'il n'est guère plus grand qu'un bébé de deux ans. La faiblesse de ses jambes ne lui permet pas de marcher et ses lèvres ne s'ouvrent que pour un vague bredouillement. J'en viens à me demander si ce n'est pas un retardé mental. Un jour que je l'avais amené aux bains publics et que je le tenais nu dans mes bras, j'ai été tellement peinée de le voir si petit, si malingre, que je me suis laissée aller à pleurer devant tout le monde. Le pauvre a le ventre fragile et fait souvent de la fièvre mais mon mari n'en a cure et reste rarement au calme à la maison. Si je lui dis que l'enfant est fiévreux, il me répond d'un air évasif : "Mène-le donc au médecin." Et, sans plus, prend son macfarlane et va je ne sais où. C'est bien joli de dire : "Mène-le donc au médecin" ! Encore faut-il en avoir les moyens. Tout ce que je peux, c'est me coucher à ses côtés et lui caresser la tête en silence.

Auteur: Dazai Osamu

Info: La Femme de Villon

[ maman ] [ impuissante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel