Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 48
Temps de recherche: 0.049s

teinte

Avec l’écorce ou la racine du noyer, les résultats sont meilleurs qu’avec des produits tirés d’autres arbres, et les tons obtenus sont presque noirs. Mais l’emploi de matières colorantes provenant du noyer se heurte à de nombreuses résistances. Au Moyen Âge, en effet, cet arbre passe pour maléfique. Là-dessus s’accordent le savoir botanique et les croyances populaires. Non seulement les racines du noyer sont toxiques et font périr toute la végétation alentour, mais elles entraînent la mort du bétail lorsqu’elles se rapprochent trop près des étables. Les hommes et les femmes eux-mêmes ont tout à craindre de cet arbre nuisible : s’endormir sous un noyer, c’est s’exposer à la fièvre et aux maux de tête ; c’est en outre risquer d’être visité par les esprits malins, voire par le Diable lui-même.

…  A la suite d’Isidore de Séville, plusieurs auteurs rapprochent le nom latin du noyer (nux) du verbe nuire (nocere) et expliquent ainsi pourquoi il faut s’en méfier.


Auteur: Pastoureau Michel

Info: (Sur la mauvaise réputation du noyer, J. Brosse, Les Arbres de France. Histoire et légende, Paris, 1987, p. 137-138 ; M. Pastoureau, Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Paris, 2004, p. 96-97.)in "Noir : Histoire d'une couleur"

[ ébène ] [ jais ] [ végétal ] [ biais de confirmation étymologique ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

injustice

Au XVIIIe siècle, le philosophe Bernard Mandeville affirmait, dans sa "Fable des abeilles", qu’une société où les gens sont honnêtes finit par dépérir, car les citoyens y brident leurs appétits. C’est grâce au vice, à l’égoïsme effréné, à l’absence de scrupules que des entrepreneurs plus malins que les autres s’enrichissent et que, ruisselant sur l’ensemble de la société, leur prospérité finit par faire le bonheur de tous. "Les vices privés font la vertu publique", oui-da ! Guerre, armements, vol, prostitution, alcool, drogue, luxe, pollution : tout ça contribue au développement de la civilisation ?

C’est précisément cette logique que suivent les grands groupes de l’ère néolibérale, remarque Dany-Robert Dufour, dans "Le Monde diplomatique" (décembre). Abus de position dominante, dumping et ventes forcées, délits d’initié et spéculation, faux bilans, manipulations comptables, détournements de crédits publics et marchés truqués, etc. Quand Apple bride ses portables, quand Lafarge finance Daech, quand Uber espionne ses concurrents, quand des entreprises du CAC40 cachent des fortunes dans les paradis fiscaux. Au fond, c’est pour notre bien !

Auteur: Porquet Jean-Luc

Info: Le Canard enchaîné, Édition du mercredi 27 décembre 2017, p. 5.

[ inégalités ] [ ploutocrates ] [ fauteurs de guerre ] [ ironie ]

 

Commentaires: 0

récurrence

Pour tenir et contrôler le pouvoir il faut soit une mentalité de gangster, soit en utiliser. La seconde proposition est la moins risquée. Les exemples sont multiples, comme aux USA lorsque Roosevelt installa Joseph Kennedy Sr. au contrôle des finances (SEC). Il mettait le plus connaisseur et le plus retors au meilleur endroit. De même on engage de nos jours les meilleurs hackers pour développer la sécurité informatique...
La première proposition a été exposée avec cynisme par Cioran, qui prétend que l'Eglise catholique tenait mieux son monopole alors que ses haut dignitaires organisaient des partouzes tous azimuts.
Nous avons là toutes les problématiques du pouvoir, de sa conservation, et des garde-fous qu'il nécessite ou génère. Nous sommes ici dans un domaine où les forces et faiblesses humaines sont les plus évidentes, mises à profit par les plus malins et les plus travailleurs. Un monde ondoyant où naïveté et bonne volonté sont des termes creux. Un monde où règnent des notions comme cautèle, ambiguïté, trahison, astuce, duplicité, fausseté, finesse, méfiance.
Le monde des hommes.

Auteur: Mg

Info: 29 mai 2014

[ domination ] [ influence ] [ rapports humains ] [ machiavélisme ] [ manipulation ]

 

Commentaires: 0

esprits malins

Parfois ce sont des parasites énergétiques qui vont, soit provoquer un suicide, soit un meurtre, pour se nourrir des produits epsilon fabriqués par la souffrance. Les mayas avaient compris cela et en ont fait des applications "industrielles". Chaque fois que je pense à eux, je suis enchanté que ces gens là aient disparu avec leurs pratiques obscures. Il en reste des traces ça et là, dans le vaudou par exemple, et chaque fois qu'une croyance primitive aime verser le sang d'un humain ou d'un animal dans des rituels abjects....

Il y aurait beaucoup à dire sur la puissance des parasites sur les humains terrestres par exemple....

Toute religion qui ritualise le sang versé est une abomination. La religion chrétienne y échappe de justesse, avec la consommation SYMBOLIQUE du corps et du sang du Christ. Avant Jésus, les odieux rituels du sang versé étaient communs à TOUTES les religions dites "du livre".

Ces rituels ENTRETIENNENT UNE RELATION DIRECTE avec les parasites énergétiques que ces mêmes religions qualifient de DÉMONS.

Auteur: Auburn Marc

Info: Sur son fil FB vers 2020

[ idée fixe ] [ mise en boucle ] [ psychose ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

guerre

Les scandales qui se révèlent en ce moment me donnent une jouissance intense. Enfin, il n'y a pas au monde que les imbéciles, je parle des deux côtés, qui se font trouer la peau. Il y a aussi les malins qui emplissent leurs poches. Quel beau pamphlet on pourrait écrire, cinglant, moqueur, joyeux, pitoyable, méprisant, comique, semblable à un grand éclat de rire, sur tout cela. D'un côté les imbéciles, les héros, comme on dit, le malheureux troupeau, parti ivre de grandes phrases, saoulé de mensonges, pour tuer et se faire tuer, leurs veuves plus ou moins plongées dans le chagrin. De l'autre, les grands coquins faisant superbement leurs affaires, tout en criant : La patrie avant tout, gloire aux héros. Ah ! il faudrait un grand talent, quel beau morceau ce serait. Pour moi, je jubile. Mieux, je jouis intellectuellement de cet admirable spectacle social. Je n'aime pas la bêtise, l'imbécillité servile, la jocrisserie. J'apprécie bien autrement les malins qui ont su faire leurs affaires, que les mille pauvres diables qui n'ont su que mourir pour de prétendus grands mots. Au moins, il y aura eu dans cette histoire quelques individus intelligents.

Auteur: Léautaud Paul

Info: 4 octobre 1917 I p.1025

[ spectacle ] [ ironie ]

 

Commentaires: 0

sociologie

Le rang dépend de qui se soumet à qui. Les chimpanzés se soumettent en s'inclinant et en grognant-haletant. Le mâle alpha n'a qu'à se déplacer, les autres se précipitent sur lui en rampant dans la poussière avec des grognements heurtés. Les mâles dominants peuvent asseoir leur possession en promenant un bras au-dessus des autres, en sautant au-dessus d'eux ou en ignorant leurs huées, s'ils n'en n'on cure. Ils ont droit à une déférence impressionnante. Mama a souvent moins eu droit à ce type de rituel que les mâles, mais les femelles lui rendaient régulièrement hommage pour qu'elle puisse tenir son rang. 

Le pouvoir est autre chose. C'est l'influence d'un individu au sein d'une dynamique de groupe. Le pouvoir est caché derrière l'ordre apparent, formel, comme une sous-couche. Un exemple : la fidèle secrétaire du patron qui filtre les rendez-vous de son employeur et prend de nombreuses décisions mineures. La majorité des gens admettent son pouvoir et ils sont assez malins pour être en bons termes avec elle, même si elle se situe au bas de la hiérarchie de l'entreprise. Dans un groupe de chimpanzé, les relations sociales dépendent souvent de celui qui est au coeur du réseau des liens familiaux et des alliances.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p 53

[ primates ] [ autorité ] [ homme-animal ] [ mâles-femelles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

roublard

Il y a en effet deux catégories de gens dans ce bas monde : les niais et les malins et, que je sache, personne n'a envie d'appartenir à la première catégorie. Le tout est de savoir certaines choses et d'avoir l'œil bien ouvert. Les gobe-mouches sont ceux qui croient aux balivernes des journaux, qui paient leurs impôts et qui vont à la guerre, voire même y laissent leur peau. Les malins, eh bien ! les malins...sont tout le contraire, voilà tout. Or, nous vivons dans un temps où le gobe-mouches court à sa perte , mais où le malin s'en tire; où le niais ne peut manquer d'être plus roulé qu'à l'ordinaire et où le malin doit devenir plus malin de jour en jour. Vous connaissez le proverbe : " mieux vaut un âne vivant qu'un professeur mort" et cet autre : "plutôt l'œuf aujourd'hui que la poule demain", et cet autre encore : "c'est d'un homme veule de promettre et de tenir". Moi, je dirai plus encore : dorénavant, il n'y aura plus de place en ce monde que pour les malins, la niaiserie sera un luxe qu'on ne pourra plus se permettre, et il faudra devenir encore plus malin, extrêmement malin, car notre époque est dangereuse : à qui donne un doigt, on prend le bras....

Auteur: Moravia Alberto

Info: La Ciociara

[ rusé ] [ survie ] [ mariolle ] [ retors ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nouveau monde

Je n’eus pas plutôt mis le pied dans cette nouvelle terre, que je me sentis tout affamé ; si bien qu’après avoir attaché mes Gansas [oies], et ma machine au premier arbre que je rencontrais, je ne pensais plus qu’à satisfaire mon ventre. Pour cet effet, je fouillais tout aussitôt dans mes pochettes, pour en tirer les provisions dont j’ai parlé ci-devant. Mais au lieu des perdrix et des chapons que je pensais y avoir mis, je n’y trouvais qu’un mélange confus de feuilles sèches, parmi de la mousse, du poil de chèvre, des crottes de brebis et de semblables ordures. Il m’en arriva de même de mon vin de Canarie, qui se tourna en une puante et vilaine liqueur, telle à peu près du pissat de cheval, ou quelque autre bête ; d’où vous pouvez bien juger, que toutes ces choses n’étaient qu’illusions de malins esprits, et de quelle force j’en aurais été servi, si je m’y fusse fié. Mais tandis que je m’amusais à considérer de si étranges métamorphoses, j’ouïs un grand bruit que faisaient mes oiseaux ; qui battaient des ailes derrière moi, et me tournant tout en même temps, je vis comme ils se jetaient à corps perdu sur un certain arbrisseau, qui s’était fortuitement embarrassé dans l’étendue de leurs cordages, je pris garde qu’ils en mangeaient les feuilles avec une grande avidité, et m’en étonnais d’autant plus, que je ne les avais jamais vu jusqu’alors, se repaître d’aucune forme de mangeaille...

Auteur: Godwin Francis

Info: L'homme dans la Lune

[ exploration ] [ voyage spatial ] [ science-fiction ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

adolescents

Pour les jeunes qui ne sont pas sportifs, pour ceux qui aiment la lecture, ceux qui sont gays, ceux qui commencent à être révoltés par les injustices sociales, "afficher sa différence" est à la fois une découverte de soi et de l'autodéfense. Lors des grands rassemblements avant une compétition sportive, ils vous crèvent le coeur. Blottis les uns contre les autres, tout en haut des gradins, dans leurs impers trop grands et leurs vêtements de l'Armée du Salut, ils contemplent d'un air malheureux la consécration des élèves les plus populaires, approuvée par l'institution scolaire. Ils subissent des brimades, ces gosses - surtout ceux qui refusent de raser les murs. On leur fait des croche-pieds dans les couloirs, on les pousse contre les casiers aux vestiaires, on les bombarde de mie de pain au réfectoire. Leurs bourreaux sont pour la plupart extrêmement malins. Un prof accaparé, sortant des bureaux de l'administration ou se hâtant vers le photocopieur entre deux cours lancera peut-être un regard noir ou laissera tomber sèchement un "Ça suffit !", mais il ne s'arrêtera sans doute pas pour autant. Et si une petite brute sans finesse dépasse les bornes et se fait pincer, il y a de fortes probabilités pour que le CPE soit un ex-sportif et un ex-bourreau - quelqu'un qui comprend ce mode de fonctionnement, réprimande la petite brute et la renvoie en cours. Les marginaux savent où se réfugier : à la bibliothèque, au club de théâtre, au cours d'arts plastiques ou dans les ateliers d'écriture.

Auteur: Lamb Wally

Info: Le chagrin et la grâce, p. 51-52

[ Etats-Unis ] [ culture des vainqueurs ] [ école ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

décadence

Sûr que la polygamie devrait être la règle. Plusieurs femmes pour un mâle de bonne qualité physique et mentale, voilà... Et non pas selon le système établi, une femme pour chaque mâle, même le plus dégénéré - dans mon genre.
Là se trouve l'abâtardissement de la race.
Meuh non, je plaisante.
N'empêche, cette pensée ressurgit de manière régulière.
Le fait que l'évolution de notre espèce permette à des freluquets ou à des infirmes, parce qu'ils sont malins, travailleurs, ou qu'ils ont eu de la chance, ou qu'ils sont né avec une cuillère en or dans la bouche... de faire plein de mômes... est peut-être une modification profonde de l'ordre naturel dans la reproduction des mammifères. Une sélection où l'équilibre corps/esprit n'est pas nécessairement à son avantage. Et même si ce que cette modification implique n'est probablement pas quantifiable ou appréciable scientifiquement, il n'en reste pas moins qu'on peut imaginer que l'intelligence y joue son rôle.
Si oui, est-ce que l'intelligence s'améliore ?
Et d'abord qu'est que l'intelligence ?
La capacité d'arriver au sommet, de passer devant les autres, d'avoir la plus belle femme, la plus belle maison. Telle est en tout cas l'intelligence que nous vend l'inconscient collectif de la société de consommation. En bref, pour ce qui me concerne, une jolie forme de bêtise. Et puis, quand on voit le degré de compromission et de perversion de la majeure partie des gens qui sont au sommet, on se pose aussi des questions.
Toutes réflexions qui me portent plutôt du côté de ce bon vieux Cioran. L'homme n'est rien d'autre qu'un singe dévoyé.
Et comme moi aussi j'aime sortir du droit chemin....

Auteur: Mg

Info: 31 mai 2012

[ femmes-hommes ] [ reproduction ] [ introspection ]

 

Commentaires: 0