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pouvoir

Les histoires de l'espèce humaine sont seulement celles des hautes classes.

Auteur: Malthus Thomas Robert

Info:

[ élites ] [ historique ]

 

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environnement

La population, s'il elle n'est pas contrôlée, s'agrandit par un ratio géométrique.

Auteur: Malthus Thomas Robert

Info:

[ surpopulation ]

 

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travailleurs

On doit donner au salarié un peu plus que ce qui lui permet de vivre, afin qu’il puisse se perpétuer et fabriquer de nouveaux petits salariés. Etymologiquement, le prolétaire est celui qui n’a de richesse que sa progéniture.

[Définition du concept de minimum vital social de Malthus]

Auteur: Maris Bernard

Info: Houellebecq économiste

[ exploités ] [ confinés ] [ définis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

natalité

[...] il y a des actions qui ne servent pratiquement à rien, à part se donner bonne conscience : étendre son linge, changer une ampoule, ou même le recyclage. Tout ça est dérisoire. Mais si l'on veut être sérieux, il faut aborder les changements les plus importants. Et, c'est bien le fait de choisir de ne pas avoir un enfant de plus qui est l'éco-geste le plus efficace.

Auteur: Cochet Yves

Info: Interview à "L'Express", 10.10.18

[ réchauffement climatique ] [ malthusianisme ] [ surpopulation ] [ écologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Il n'y a aucune limite à la faculté productive des plantes et des animaux, si ce n'est qu'en augmentant en nombre ils se dérobent mutuellement leur subsistance. Si la face de la Terre était dépouillée de toute autre plante, une seule espèce, par exemple le fenouil, suffirait pour la couvrir de verdure. Et s'il n'y avait plus d'autres habitants; une seule nation, par exemple, la nation anglaise, en peu de siècles l'aurait peuplée.

Auteur: Malthus Thomas Robert

Info: Essai sur le principe de population

[ déséquilibre ] [ prolifération ]

 

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économie politique

Les Jardiniers du créatif avaient voulu jouer à fond Nietzsche contre Hegel et souvent contre Marx. Ils s’étaient trompés de cible ; ce n’était ni la chouette de Hegel, ni la taupe de Marx, ni le chameau de Nietzsche qui nous surprendrait au détour du chemin : c’était Malthus, le colporteur des conservatismes les plus infâmes, toujours souriant et affable, qui guettait le gogo pour marchander avec lui toute la pacotille libertarienne du nomadisme et du chaotisant.

Auteur: Châtelet Gilles

Info: Vivre et penser comme des porcs

[ pré-keynésianisme ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

morale

Quoi donc ? Un scandale qu'une épouse battue, violentée, abandonnée, chassée pour n'avoir pas voulu se prêter au crime de Malthus ? Ah ! que je serais heureux qu'un pareil scandale se renouvelât souvent ; qu'on sût publiquement que telle femme a été battue, violentée, abandonnée, chassée, pour n'avoir pas voulu coopérer au péché malthusien ! Ce serait l'héroïsme du devoir, l'héroïsme obligatoire, sans doute, comme autrefois le martyre ! Cet héroïsme serait beaucoup plus efficace pour détruire le péché d'Onan que toutes les dissertations, même académiques. Nous reviendrions bien vite aux familles prolifiques, et l'on pourrait dire, modifiant un peu les paroles de Tertulien : L'héroïsme des femmes, semence des hommes ! (*)

Auteur: Valdor J. du

Info: dans "Les signes de la fin d'un monde", 1893 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert-Laffont, p.401 - (*) la citation de Tertulien est : "le sang des martyres est semence de chrétiens" - je n'ai pas trouvé d'information sur l'auteur...

[ reproduction ] [ châtiment ] [ femmes-hommes ] [ référence littéraire ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

temps libre

Il faut en finir avec la notion absolument spécieuse comme quoi tout le monde doit gagner sa vie. C'est un fait aujourd'hui qu'une personne  sur dix mille peut réaliser une percée technologique capable de faire vivre tous les autres. Les jeunes d'aujourd'hui ont tout à fait raison de dénoncer cette absurdité qui est de gagner sa vie. Nous continuons à inventer des emplois à cause de cette fausse idée que tout le monde doit être employé à une sorte de corvée parce que, selon la théorie malthusienne darwinienne, on doit justifier son droit d'exister. Nous avons donc des vérificateurs de vérificateurs et des gens qui fabriquent des instruments permettant aux vérificateurs de vérifier les vérificateurs. La véritable activité des gens devrait être de retourner à l'école et de réfléchir à ce à quoi ils pensaient avant que quelqu'un ne vienne leur dire qu'ils devaient gagner leur vie.

Auteur: Buckminster Fuller R.

Info:

[ civilisation de loisirs ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

Il y eut un homme qui, en ce temps-là, osa pousser les théories nouvelles jusqu’à leurs dernières conséquences : ce fut le marquis de Sade. Avec une logique implacable, et dans une forme parfois digne des encyclopédistes, il développa, sans en omettre un seul détail, le programme nouveau qui allait être celui des penseurs du siècle suivant.

Selon lui, plus de fausseté, plus d’hypocrisie, le flambeau de la philosophie (c’est-à-dire de la science) a dissipé toutes les impostures anciennes ; il convient de s’en tenir au rôle dicté par la nature et de ne plus écouter que nos seuls instincts.

L’homme doit chercher à développer ses émotions le plus possible dans le sens indiqué par la nature, et la douleur étant plus grande que le plaisir, la douleur doit être l’agent principal du succès. C’est en blessant les arbres que l’on obtient de beaux fruits ; la cruauté est un ordre même de la nature.

Celle-ci, contrairement aux fausses idées chrétiennes, nous ordonne de faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’il nous fût fait. La raison du plus fort est toujours la meilleure ; Bismarck, Nietzsche et les meilleurs auteurs du dix-neuvième siècle n’ont rien dit de mieux.

Il est regrettable que cet écrivain ait compromis la réputation de ses ouvrages par d’absurdes bravades érotiques qui permirent à ses héritiers directs de faire rayer son nom de l’histoire littéraire ; s’il s’en fût tenu aux seules idées philosophiques qu’il exprimait alors, sa place dans l’histoire des idées, à la veille de la Révolution française, eût été celle d’un ancêtre vénéré. Il suffit de relire les principaux ouvrages des écrivains du xixe siècle pour s’en convaincre.

Dans son Origine des espèces et sa Descendance de l’homme, Darwin ne fit que confirmer point par point toutes les affirmations du marquis, et remettre en première place l’instinct naturel de sélection. Les économistes, de Malthus à Stuart Mill, ne firent également que ratifier la brutalité de pareilles assertions.

Les littérateurs et les artistes hésitèrent pendant une partie du dix-neuvième siècle ; mais, bientôt, ils se convertirent, eux aussi, en présence des progrès incessants de la science, aux conclusions imposées par les lois naturelles. Le romantisme ne fut d’abord qu’un réalisme déguisé, et le naturalisme convertit définitivement les artistes aux doctrines scientifiques.

Ce fut ainsi que la littérature, au début du vingtième siècle, ne fut, en résumé, qu’une application étroite des règles posées par la Révolution française, et que la suprématie de l’instinct ramena l’homme qui, un instant, avait cru devenir Dieu, au simple rang des autres animaux qui l’avaient précédé dans l’échelle des êtres.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 113-114

[ résumé ] [ explication ] [ régression ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rationnel-irrationnel

Les présupposés de la sociologie de la connaissance n’eussent jamais intimidé longtemps les ethnologues, si les épistémologues n’avaient élevé au rang d’un principe fondateur cette même asymétrie entre les vraies sciences et les fausses. Seules ces dernières - les sciences "périmées" - peuvent se lier au contexte social. Quant aux sciences "sanctionnées", elles ne deviennent scientifiques que parce qu’elles s’arrachent justement à tout contexte, à toute trace de contamination, à toute évidence première et qu’elles échappent même à leur propre passé. Telle est la différence, pour Bachelard et ses disciples, entre l’histoire et l’histoire des sciences. La première peut être symétrique, mais peu importe puisqu’elle ne traite jamais de science ; la seconde ne doit jamais l’être afin que la coupure épistémologique demeure totale.

Un seul exemple suffira pour montrer jusqu’où peut mener le rejet de toute anthropologie symétrique. Lorsque Canguilhem distingue les idéologies scientifiques des vraies sciences, il affirme non seulement qu’il est impossible d’étudier Darwin - le savant - et Diderot - l’idéologue - dans les mêmes termes, mais qu’il doit être impossible de les mettre dans le même sac. "La séparation de l’idéologie et de la science doit empêcher de mettre en continuité dans une histoire des sciences quelques éléments d’une idéologie apparemment conservés et la construction scientifique qui a destitué l’idéologie : par exemple à chercher dans le Rêve de d'Alembert des anticipations de L'Origine des espèces" (*p. 45). N’est scientifique que ce qui rompt pour toujours avec l’idéologie. En suivant un tel principe, il est difficile en effet de suivre les quasi-objets dans leurs tenants et aboutissants. Une fois passés entre les mains de l’épistémologue, toutes leurs racines seront arrachées. Il ne restera plus que l’objet excisé de tout le réseau qui lui donnait sens. Mais pourquoi parler même de Diderot et de Spencer, pourquoi s’intéresser à l’erreur ? Parce que sans elle le vrai brillerait d’un éclat trop éblouissant ! "L’entrelacement de l’idéologie et de la science doit empêcher de réduire l’histoire d’une science à la platitude d’un historique, c’est-à-dire d’un tableau sans ombres de relief" (p. 45). Le faux est le faire-valoir du vrai. Ce que Racine faisait pour le Roi Soleil sous le beau nom d’historien, Canguilhem le fait pour Darwin, sous l’étiquette, également usurpée, d’historien des sciences.

Le principe de symétrie rétablit, au contraire, la continuité, l’historicité et, disons-le, la justice. Bloor est l’anti-Canguilhem, de même que Serres est l’anti-Bachelard, ce qui explique d’ailleurs l’incompréhension totale en France de la sociologie des sciences comme de l’anthropologie de Serres (Bowker et Latour, 1987). "Il n’est de pur mythe que l’idée d’une science pure de tout mythe", écrit celui-ci lorsqu’il rompt avec l'épistémologie (Serres, 1974, p. 259). Pour lui comme pour les historiens des sciences proprement dits, Diderot, Darwin, Malthus et Spencer doivent s’expliquer selon les mêmes principes et les mêmes causes ; si vous souhaitez rendre compte de la croyance dans les soucoupes volantes, vérifiez si vos explications peuvent être employées, symétriquement, pour les trous noirs (Lagrange, 1990) ; si vous attaquez la parapsychologie, êtes-vous capables d’utiliser les mêmes facteurs pour la psychologie (Collins et Pinch, 1991) ? Si vous analysez les succès de Pasteur, les mêmes termes vous permettront-ils de rendre compte de ses échecs ?

Auteur: Latour Bruno

Info: Nous ne sommes pas modernes, pp 60-61. *Canguilhem, Études d'histoire et de philosophie des sciences concernant les vivants et la vie (1968) 7e rééd. Vrin, Paris, 1990

[ historique ] [ religions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel