Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 101
Temps de recherche: 0.0571s

homme-animal

Pour les invertébrés, il n’y a pas de folie possible puisque le choix n’existe qu’entre la vie et la mort. L’apparition du jeu, qui manifeste l’invention du monde, permet la transcendance et l’invention d’un monde délirant. C’est ainsi qu’on peut voir que des mammifères refusent de respecter les rituels sociaux du groupe ; certains singes hallucinent des bananes, attrapent et mangent des fruits imaginaires ; des chiens confus sautent par la fenêtre ; des chats agressent un ennemi invisible ; des chevaux manifestent de violentes paniques anxieuses lorsqu’on les empêche de respecter leurs gestes stéréotypés obsessionnels.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: Mémoire de singe et paroles d'homme

[ monde intérieur ] [ imaginaire ] [ source ] [ rêveurs ]

 

Commentaires: 0

homme-animal

Si on les retrouve à la base de tant de noms , c'est que les animaux ont été au cœur des préoccupations humaines depuis la nuit des temps .

(...)

Sous canine, on peut deviner qu'il y a le nom du chien, mais sous lycée, la présence du nom du loup est moins évidente, tout comme on a du mal à retrouver le cheval sous maréchal, et, sans une longue explication, on ne pourra pas découvrir la chèvre sous chimère, le bouc sous tragédie, la chatte sous marmite, et encore moins le taureau sous la lettre A.

Auteur: Walter Henriette

Info: L'étonnante histoire des noms de mammifères

[ linguistique ] [ étymologie ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

micro-organismes

Les bactéries représentent la plus grande réussite du monde. Elles sont aujourd'hui et ont toujours été les organismes majeurs sur terre ; elles ne peuvent pas être réduites à néant et nous survivront dans tous les cas. Ce temps est le leur, et non quelque "âge des mammifères", comme le proclament chauvinement nos manuels scolaires. Mais le prix à payer pour ce succès est la relégation permanente dans un micromonde, et ils ne peuvent pas connaître la joie et la douleur de la conscience. Nous vivons dans un univers de compromis ; complexité et la persistance ne font pas bon ménage.

Auteur: Gould Stephen Jay

Info:

[ briques du vivant ] [ simplicité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mammifères

Environ tous les dix ans, la population de lièvres d’Amérique connaît une spectaculaire fluctuation. Son nombre peut devenir extrêmement élevé, soit cinq cents à six cents lièvres par kilomètre carré. Etonnamment, ces périodes d’abondance se produisent à peu près au même moment dans toutes les aires de répartition du lièvre d’Amérique, et ce, malgré les distances qui les séparent. S’ensuit toujours une diminution draconienne des populations. Bien que les causes de ce cycle soient encore l’objet de nombreuses interrogations et études, plusieurs spécialistes suggèrent que le manque de nourriture serait l’un des principaux facteurs du déclin des populations de manière cyclique.

Auteur: Gagné Mireille

Info: Dans "Le lièvre d'Amérique", éditions La Peuplade, Saguenay, 2020, page 95

[ dynamiques ] [ rythmes ] [ curiosité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

conseils

Méfie-toi de l'irrationnel, aussi séduisant soit-il. Fuis le "transcendant" et tous ceux qui invitent à s'y subordonner ou à s'anéantir. Méfie-toi de la compassion ; préfère la dignité pour toi-même et pour les autres. N'aie pas peur d'être considéré comme arrogant ou égoïste. Imagine tous les experts comme s'ils étaient des mammifères. Ne sois jamais spectateur de l'injustice ou de la stupidité. Recherche l'argumentation et la dispute pour elles-mêmes ; la tombe fournira suffisamment de temps pour le silence. Mets en doute tes propres motivations et autres justifications. Ne vis pas pour les autres, et n'attend pas non plus que les autres vivent pour toi.

Auteur: Hitchens Christopher

Info: Lettres à un jeune anticonformiste

[ indépendance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

personnage

Elle était massive et gigantesque mais chez elle la tendresse de la féminité l’emportait sur la colossale corpulence, et son visage était si beau, ses mains si fines et soignées, son charme personnel si irrésistible qu’au moment où il la vit entrer dans la maison, Auréliano le Second confia à voix basse qu’il aurait préféré que le tournoi se fit au lit plutôt qu’à table. Plus tard, lorsqu’il la vit venir à bout d’un cuisseau de veau sans enfreindre une seule fois les bonnes manières, il affirma très sérieusement que, d’un certain point de vue, ce délicat, fascinant et insatiable proboscidien* représentait pour lui la femme idéale

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: Cent ans de solitude, trad. Claude et Carmen Durand, SEUIL, Points, 1968, p. 289-291. *Nom d'ordre des mammifères euthériens tels que les éléphants et les formes fossiles voisines.

[ corpulent ] [ obèse ]

 

Commentaires: 0

procréatrices

La maternité n'est pas objet de philosophie, pas même objet de réflexion. Elle se présente comme une évidence arrimée à la condition féminine, son socle " naturel " et indéboulonnable : les femmes portent les enfants et les font naître, c'est leur destin ! Les neuf mois de gestation et l'accouchement qui les clôt sont ainsi réduits à une séquence mécanique de fabrication de la vie durant laquelle les femmes sont ramenées à l'état animal de reproduction. La grossesse ne se questionne pas, elle se vit! Il en va ainsi depuis les origines antiques de la philosophie et l'exclusion des femmes du champ de la pensée. 


Auteur: Froidevaux-Metterie Camille

Info: Un si gros ventre : Expériences vécues du corps enceint

[ mammifères ] [ genre fonction ] [ rôle assigné ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

évolutions aériennes

Les oiseaux volent. Soit ils rament dans l’air, battant vivement des ailes, et parviennent à franchir les souffles. Soit ils flottent. Ils se posent sur les ondes de l’air. Ils s’élèvent et ils planent en utilisant les courants ascendants des vents. Soit ils plongent, ils fondent, piquent, percent l’air, détroussent les petits mammifères et les enserrent. Soit majestueusement, pour ainsi dire immobiles, dans le vide, au-dessus des crêtes de la montagne, ils se soutiennent en se jetant amont contre le vent qui leur fait face. Le rêve lui-même vole. Dans le rêve l’oiseau, l’homme, le fauve glane, çà et là, des images dans le souvenir du jour qu’il a perdu.

Auteur: Quignard Pascal

Info: L'homme aux trois lettres

[ analogie ] [ envol ] [ eau-air ] [ densités ] [ onirisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

évolution

Au sortir de cette histoire de la vie sur terre et des milliards d'années de pérégrinations des bactéries jusqu'aux mammifères notre vision du monde change.
Un peu comme si, en contemplant une mappemonde grande comme un ballon de basket où l'atmosphère à sa surface serait d'un millimètre d'épaisseur, on en venait à penser que l'esprit des hommes est un peu analogue, c'est à dire ce qui est écrit et se ballade dans nos têtes au grès du temps n'est qu'infime vernis issu de la matière. Une couche éphémère, sensible, changeante... Pas si importante que ça, mais miraculeuse.
Quelqu'un a écrit que ce livre devrait être une lecture obligatoire. Je suis d'accord.

Auteur: Mg

Info: A propos de l'Univers bactériel de Lynn Margulis

[ livre à lire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Nul n’a encore pu enregistrer avec certitude un état similaire au sommeil paradoxal chez les poissons, les amphibiens, les reptiles. […] Qu’est-ce qui fait donc que les poissons n’ont pas eu besoin d’inventer le sommeil paradoxal ? […] Je pense que [l’énigme] se situe au niveau de la neurogenèse : chez les animaux à sang froid, les cellules nerveuses vont se diviser pendant toute la vie. Prenez une carpe de soixante ans, son cerveau se divise encore ! Chez les homéothermes, au contraire, passé le 21e jour pour le raton et le chaton [….] et le 3e mois pour l’homme, toutes les cellules cessent de se diviser et n’ont plus qu’un seul avenir : mourir.

Auteur: Jouvet Michel

Info: Le sommeil et le rêve

[ mammifères rêveurs ] [ physiologie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel