Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 125
Temps de recherche: 0.0496s

nourriture

On avait lampé chacun une cadrette de Cinzano-gin, façon de donner du liant à la conversation, lorsque la nistonne s'est ramenée m'apportant sur un plateau de quoi tortorer. Un léger casse-graine froid : jambon de Bayonne, salade russe, poulet mayonnaise, calendo et fruits. Le tout accompagné d'un vieux beaujol pas sale. Pendant que je commençais à travailler des mandibules, Dany s'était installée contre moi, une fesse sur un bras du fauteuil, l'autre sur ma cuisse droite, et son Cinq Molyneux flottait autour de moi, semblant donner un gout plus épicé à ce que je mangeais.

Auteur: Besnier Lionel

Info: L'argot du polar: Cadavre exquis de la Série Noire

[ repas ]

 

Commentaires: 0

méditation

Un ascète, dans sa marche en avant ou en arrière, a une parfaite compréhension de ce qu’il fait ; en regardant ou en regardant fixement (un objet), il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en levant son bras ou en le laissant retomber, il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en portant sa pèlerine, ses vêtements, ou son pot de nourriture, il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en mangeant, en buvant, en mâchant, en goûtant…, en évacuant…, en marchant, en restant assis, en dormant, en veillant, en parlant ou en se taisant, il comprend parfaitement ce qu’il fait.

Auteur: Bouddha

Info: Dans le "Digha Nikâya", I, 292

[ pleine conscience ] [ vie quotidienne ] [ simplicité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

anecdote

Piaf était venue me voir chanter tous les soirs. J'étais flatté, mal à l'aise. Je ne parlais pas trop en mangeant mes pâtes et on devait avoir l'impression que je subissais les compliments. Je m'assieds à côté d'elle et, au milieu du repas, je sens sa main qui monte sur ma cuisse. Je demande les toilettes à Bruno. Elles étaient proches de la porte d'entrée. J'ai hésité, puis je suis sorti et je me suis barré en courant. J'ai fui Piaf. J'étais presque puceau, à l'époque. Je ne me voyais pas dans son lit. Pour moi, c'était une vieille dame.

Auteur: Hallyday Johnny

Info: Dans mes yeux, écrit avec Amanda Sthers,

[ femmes-hommes ] [ vedettes ] [ chanson ] [ décalage ]

 

Commentaires: 0

malbouffe

En Lituanie, ils mangeaient souvent des saucisses fumées. Comment auraient-ils pu savoir que celles qu’on vendait en Amérique n’étaient pas les mêmes que chez eux ? Que leur couleur et leur goût s’obtenaient par l’addition de produits chimiques ? Qu’on y incorporait une grosse proportion de "farine de pomme de terre", autrement dit ce qui reste de ce tubercule une fois qu’on en a extrait la fécule et l’alcool ? (Cette "farine" n’a pas plus de valeur nutritive que de la sciure de bois ; son utilisation dans l’alimentation étant illégale en Europe, des milliers de tonnes sont expédiées chaque années par bateau vers l’Amérique).

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ profit ] [ consumérisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

portrait

C'était un garçon de vingt ans, très comme il faut, sérieux, sobre, pas du tout coureur, mangeant peu, ne fumant pas, jamais une goutte d'alcool, épouvanté à l'idée de fumer un joint, cheveux courts plaqués et gominés avec la raie sur le coté et bien dégagés autour des oreilles, propre, pas du tout anarchiste, insensible au rock, au polar et aux matches de boxe, toujours content, calme et mesuré dans ses propos, aimant le travail pour le travail (la paie étant secondaire), respectant ses supérieurs et comprenant que dans la vie il faut des chefs et des décideurs sinon ce serait le foutoir...

Auteur: Siniac Pierre

Info: Les enfants du père Eddy

[ personnage ] [ raisonnable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

corps-esprit

Seul l'estomac est absorbé par le manger – le corps s'il s'absorbe dans le manger n'est pas pour autant absorbé ; l'estomac consume tout à la fois lui-même et la nourriture en tant qu'il n'est qu'appétit – le corps qui consume sa faim en mangeant – a plus d'espoir de continuer. – La satisfaction d'une déficience déterminée permet à l'ensemble des déterminations d'éprouver de nouveau une déficience. – L'ensemble se dit rassasié à cet égard sans être totalement rassasié : car l'affirmation de cette détermination a pour critère la prévision des autres : l'ensemble des déterminations n'est pas un chaos mais un organisme.

Auteur: Michelstaedter Carlo

Info: La Persuasion et la Rhétorique

[ chair automate ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

gaïa

Les bactéries décrétaient les guerres, stimulaient les essors et tuaient les empires. Elles décidaient qui mangeait et qui mourait de faim, qui s'enrichissait et qui, terrassé par la maladie, sombrait dans la misère. La bouche d'un enfant de dix ans abritait deux fois plus de microbes que ne vivaient de gens sur la planète. Le corps de chaque individu dépendait de cellules humaines et de cent fois plus de gènes bactériens que de gènes humains. Les microbes orchestraient l'expression de notre ADN et régulaient notre métabolisme. Ils formaient l'écosystème dans lequel nous ne faisions que vivre. Nous pouvions danser, mais eux conduisaient le bal.

Auteur: Powers Richard

Info: Orfeo

[ nanomonde ] [ source ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

terroir

La veillée de Noël était particulière. On avait mis de côté depuis l'été, une bûche de taille respectable, mal dégrossie, de foyard (hêtre) appelée keuche ou queuche. Après le souper, on plaçait la bûche dans la cheminée et on la laissait se consumer le plus longtemps possible : on veillait la keuche. On la recouvrait de cendres lorsqu'on partait à la messe de minuit pour ralentir sa combustion. On ne travaillait pas cette soirée-là car "les souris mangeaient le travail fait cette nuit-là". On conservait un charbon de la queuche pour protéger la maison contre un incendie, souvenir d'un certain paganisme des premiers chrétiens.

Auteur: Forgeot Jacqueline

Info: Guyonelle, Histoire et anecdotes d'un petit village de Haute-Marne

[ christianisme ] [ superstition ] [ bûche ] [ traditions ]

 

Commentaires: 0

censure

Ce grand feu rassemblait, grondait et hypnotisait, poursuivait Livio, le feu gagnait, cette fois sans pitié, réduisait toutes les pages, mangeait tous les mots, le feu avalait la pensée, exactement comme l'avaient espéré les nazis, le feu dévorait la science, la connaissance, la littérature, le théâtre, l'idée même de la vie et de sa complexité, et en premières lignes, les œuvres de Freud, de Marx, d'Einstein, de Heine, de Remarque, de Brecht, de Döblin, de Zweig, de Tucholsky, balancées dans les flammes, parce que jugées trop juives, trop communistes, trop pacifistes, trop libérales, trop pulsionnelles, trop décadentes, trop traîtres, trop libres, trop vraies, trop affectées.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Jour de courage

[ autodafé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nourriture

Le goût est celui de nos sens qui nous met en relation avec les corps sapides, au moyen de la sensation qu'ils causent dans l'organe destiné à les apprécier. [...] Le goût est celui de nos sens qui nous procure le plus de jouissances parce qu'il peut se mêler à tous les autres et même nous consoler de leur absence, [...] et parce qu'en mangeant, nous éprouvons un certain bien-être indéfinissable et particulier, qui vient de la conscience instinctive ; que, par cela même que nous mangeons, nous réparons nos pertes continuelles que nous faisons par l'action de la vie, et nous prolongeons notre existence.

Auteur: Brillat-Savarin Jean Anthelme

Info:

[ manger ]

 

Commentaires: 0