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dépression

Elle s'était mise à porter des lunettes noires. Mais les couleurs étaient dans sa tête. La nuit, elle se bouchaient les oreilles avec un coussin, mais c'étaient dans son coeur que les hurlements nichaient. Elle ne mangeait presque plus, mais les poisons qui envahissaient sa bouche étaient enfouis en elle. Elle tentait de se tenir à l'écart des choses et des gens, mais le doigt amputé par Bill semblait lui parler sans cesse de cet enfer à la fois de feu et de glace qu'était le monde.

Auteur: Le gang des rêves

Info: Di Fulvio Luca

[ psychose ]

 

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fête

Puis il y eut les noces et après, allez savoir !… De partout les curieux s’étaient vite rassemblés, la lune et le soleil au firmament riaient… On convia la reine fourmi, la reine abeille et la reine des fées, merveille des merveilles ! Sans compter dames, princes et hobereaux, ces gens comblés par la fortune, et un conteur de niaiseries, couvert d’argent comme un crapaud de plumes. Une grande félicité dans l’assemblée régnait et même la populace mangeait et s’amusait. Ce beau festin tint des années, d’ailleurs, il dure toujours !

Auteur: Creanga Ion

Info: Contes, L’histoire d’Esclave-Blanc

[ festivités ] [ éternelles ] [ nouveau riche ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

relatif

La femme du directeur de l'école qui avait l'habitude de s'asseoir devant chez elle ne manquait jamais de m'interpeller quand je rentrais chez moi: "Hé! MaMozambia, tu as pris du poids. Tu es grosse, maintenant!" Chaque fois qu'elle me disait cela, je me hérissais, partagée entre l'envie de lui expliquer qu'en Angleterre, ce serait une insulte et le plaisir de savoir qu'au Bostwana être traitée de grosse était toujours un compliment. L'embonpoint révélait une bonne santé. Cela signifiait que l'on n'était pas pauvre, que l'on mangeait à sa faim, et que l'on n'était pas seule.

Auteur: Davies Caitlin

Info: Au pays des roseaux

[ obèse ]

 

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gaïa

Les bactéries décrétaient les guerres, stimulaient les essors et tuaient les empires. Elles décidaient qui mangeait et qui mourait de faim, qui s'enrichissait et qui, terrassé par la maladie, sombrait dans la misère. La bouche d'un enfant de dix ans abritait deux fois plus de microbes que ne vivaient de gens sur la planète. Le corps de chaque individu dépendait de cellules humaines et de cent fois plus de gènes bactériens que de gènes humains. Les microbes orchestraient l'expression de notre ADN et régulaient notre métabolisme. Ils formaient l'écosystème dans lequel nous ne faisions que vivre. Nous pouvions danser, mais eux conduisaient le bal.

Auteur: Powers Richard

Info: Orfeo

[ nanomonde ] [ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

censure

Ce grand feu rassemblait, grondait et hypnotisait, poursuivait Livio, le feu gagnait, cette fois sans pitié, réduisait toutes les pages, mangeait tous les mots, le feu avalait la pensée, exactement comme l'avaient espéré les nazis, le feu dévorait la science, la connaissance, la littérature, le théâtre, l'idée même de la vie et de sa complexité, et en premières lignes, les œuvres de Freud, de Marx, d'Einstein, de Heine, de Remarque, de Brecht, de Döblin, de Zweig, de Tucholsky, balancées dans les flammes, parce que jugées trop juives, trop communistes, trop pacifistes, trop libérales, trop pulsionnelles, trop décadentes, trop traîtres, trop libres, trop vraies, trop affectées.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Jour de courage

[ autodafé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animal domestique

Mes seuls compagnons étaient mon chien et ma mangouste. Celle-ci, depuis sa sortie de la forêt, grandissait à mon côté, dormait dans mon lit et mangeait à ma table. Nul ne peut imaginer la tendresse d'une mangouste. Mon tout petit animal connaissait chaque minute de mon existence, se promenait dans mes papiers et courait derrière moi toute la journée. Il se lovait entre mon épaule et ma tête à l'heure de la sieste et dormait là, de ce sommeil agité et électrique des animaux sauvages.
Ma mangouste apprivoisée devint célèbre dans le quartier. Les batailles continuelles qu'elles soutiennent courageusement contre les cobras redoutables donnent aux mangoustes un prestige presque mythologique.

Auteur: Neruda Pablo

Info: La solitude lumineuse

[ Asie ]

 

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gourmet

Je fus de retour à la maison au moment qu'on allait se mettre à table. Malepeste, le succulent petit dîner ! Voilà ce qu'on appelle du potage, sans parler d'un petit plat de rôt d'une finesse, d'une cuisson si parfaite ... Il fallait avoir l'âme bien à l'épreuve du plaisir que peuvent donner les bons morceaux, pour ne pas donner dans le péché de friandise en mangeant de ce rôt-là, et puis de ce ragoût, car il y en avait un d'une délicatesse d'assaisonnement que je n'ai jamais rencontrée nulle part. Si l'on mangeait au ciel, je ne voudrais pas y être mieux servi ; Mahomet, de ce repas-là, en aurait pu faire une des joies de son paradis.

Auteur: Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de

Info:

[ repas ] [ manger ]

 

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trouble du comportement alimentaire

a. L’affect correspondant à la mélancolie est celui du deuil, c’est-à-dire la désirance pour quelque chose qui est perdu. Dans la mélancolie, il pourrait donc s’agir d’une perte, une perte dans la vie pulsionnelle.

b. La névrose alimentaire parallèle à la mélancolie est l’anorexie. La fameuse anorexia nervosa des jeunes filles me semble être (après avoir bien observé la chose) une mélancolie liée à une sexualité non développée. La malade déclara qu’elle ne mangeait pas pour la simple raison qu’elle n’avait pas d’appétit, rien d’autre. Perte d’appétit = dans le sexuel, perte de libido.

Dès lors, il ne serait pas mauvais de partir de cette idée : la mélancolie consisterait en un deuil quant à la perte de la libido.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Manuscrit G dans la lettre à Wilhelm Fliess du 7 janvier 1895 (date estimée), trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ définie ] [ explication ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Un jour, à Hokkaido, j'ai aperçu un écureuil dans un arbre. Je l'ai observé un moment aux jumelles: il tenait entre ses pattes quelques chose de blanc, qu'il mangeait semble-t-il avec grand plaisir. Je me demandais ce que cela pouvait être, quand soudain, il le laissa tomber et disparut.
Je me suis approché pour chercher ce que l'écureuil avait laissé échapper et j'ai trouvé... le pied d'un champignon.
Il avait mangé le chapeau et avait jeté le reste!
J'avais entendu dire que les écureuils mangeaient des champignons, mais c'était la première fois que j'en voyais un en manger pour de vrai.
Observer la vie réelle des animaux, et pas seulement "savoir" comment ils vivent, est toujours une immense source de plaisir et d'émotion. Les écureuils m'étaient soudain devenus plus familiers.

Auteur: Iwamura Kazuo

Info:

[ proximité ] [ intimité ]

 

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Islam

Le mariage est une sorte de petite mort. Pendant les premiers jours qui le suivent, la famille de la mariée est endeuillée comme lors d'un enterrement. On a perdu, vendu ou donné une fille. C'et surtout les mères qui portent le deuil, elles qui ont toujours tout su sur leur fille, où elle allait, qui elle rencontrait, ce qu'elle mangeait. Elles ont passé la plus grande partie de chaque journée ensemble, elles se sont levées en même temps, ont balayé la maison ensemble, ont cuisiné ensemble. Après le mariage, la fille disparaît, elle passe d'une famille à l'autre. Complètement. Elle ne vient pas rendre visite à sa famille quand bon lui semble, mais uniquement quand son mari l'y autorise, et sa famille non plus ne peut pas se rendre chez elle sans y être invitée.

Auteur: Seierstad Asne

Info: Le Libraire de Kaboul

[ Asie ] [ femmes-par-femmes ] [ séparation ]

 

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