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sonorités

Il y a quelque ironie dans le fait d'écrire un livre sur ce que nos ancêtres connaissaient intuitivement, qui devait être un élément fondamental de la trame de leur vie et n'exigeait, aucune explication. Les premiers hommes entretenaient sans doute une relation intime avec leurs paysages sonores; ils avaient probablement appris à "lire" la biophonie pour en tirer des informations essentielles. Leur musique devait être une conversion complexe, sur plusieurs niveaux, des sons environnants, ceux de l'ensemble de la vie animale et du monde inanimé.

Notre musique reflète toujours les influences de notre milieu social, de notre éducation, de notre culture et des rapports à notre environnement physique. Pourtant, lorsque les compositeurs des trois derniers siècles ont fait valoir que leurs œuvres étaient inspirées par la nature, elles ne reflétaient en réalité que leur version idéalisée de celle-ci. Elle consistait pour l'essentiel en voix isolées, susceptibles d'être intégrées à leurs compositions de manière prédéterminée, mais ce n'étaient que de faibles échos de la nature. Comment notre musique a-t-elle pu se couper autant du monde naturel? Y a-t-il aujourd'hui quelqu'un capable de faire une musique traduisant nos liens ancestraux avec lui? À quoi notre musique ressemblerait-elle si nous pouvions exploiter toute l'expérience, toutes les techniques en notre possession et savions nous remettre en prise avec le règne animal, ne serait-ce que brièvement?

Auteur: Krause Bernie

Info: Le grand orchestre animal : Célébrer la symphonie de la nature

[ homme-animal ] [ question ] [ résonances ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

fausse légende

Me suis pris ce matin à user du Web pour regarder de plus près cette histoire sur Bach et son fameux contrepoint "Seigneur je suis devant ton trône", musique fréquemment présentée comme les "Dernières paroles" du musicien qui a probablement développé le plus puissant et complexe système musical de la musique tonale.
J'ai donc appris que cette partition (BWV 668) avait d'abord pour titre : "Quand nous sommes dans l'extrême détresse". En juillet 1750, Bach quasi aveugle et pressentant sa fin, la reprit et changea le titre en "Seigneur...".
Ce qui permet de se dégager du romantisme parfois béat qui a fortement soutenu cette légende et ramener ceci à un réalisme plus froid. Celui d'une musique austère et cérébrale, parangon de l'esprit allemand, comme l'affirmait Wagner (je crois bien). Car Wagner ne faisait qu'affirmer.
En matière de dernières paroles musicales, les préludes posthumes de Francisco Tarrega me semblent plus adaptés à ce genre de mythe. Beaux, romantiques, lents... et publiés après la mort de leur auteur.
Mais mes mômes au sortir de leurs lits, la chatte qui "souffle" Merlin notre chien exubérant venu jeter un oeil sur ses petits chatons mis au jour hier, me font entrevoir que tout ceci est bien futile devant la luxuriance et l'immense explosivité de la vie qui jaillit de manière discontinue.

Auteur: Mg

Info: 31 mai 2014

[ mort ] [ musique ]

 
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inquiétante étrangeté

Lacan considérait le "moi" comme un symptôme - chacun d’entre nous jouant, et le plus souvent surjouant! - son propre rôle jusqu'à ce que toute vie véritable (garantie par le seul sujet de l'énonciation) disparaisse de la scène, ne laissant place qu'à des automatismes vides...

Précisons également que dans l’enseignement lacanien du rapport du moi à ses symptômes, il ne suffit pas de dire que le moi forme ses symptômes dans le but d'établir un équilibre précaire avec les forces du ça, Lacan fait là un pas de plus que Freud: le moi lui-même est, dans son essence, un symptôme, une formation de compromis, un instrument qui permet au sujet d'essayer de compromettre son désir.

Par exemple, si je me laisse aller aux larmes pour un mélodrame sur un écran, la vérité est que je ne suis pas ému de manière "immédiate", il aura fallu au préalable que je me sois laissé aller à m'identifier avec le spectateur "naïf" que ce spectacle émeut aux larmes; autrement dit lorsque je désire quelque chose, je m'identifie toujours d'abord avec une certaine idée de moi (moi-idéal) en train de désirer ce "quelque chose" que je désire.

En ce sens, mon image du "moi-idéal" est mon symptôme, l'instrument avec lequel j'organise mon désir: le sujet désire au moyen de son moi-symptôme...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 15.03.2021

[ intermédiaire ] [ castration symbolique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

penseur

(Q)- Peux-tu résumer ses principales positions philosophiques de la manière la plus claire et la plus simple possible ?

(R) - Certainement ! Voici un résumé simplifié des principales positions philosophiques de Stefan Lorenz Sorgner :

Il adhère à l'idée de dépasser les limites humaines grâce à la technologie et à l'amélioration de l'être humain.

- Il propose un concept de dignité plus inclusif et dynamique qui prend en compte le potentiel de transformation et la diversité des êtres.

- Technologies émergentes : Sorgner explore les implications de technologies telles que le génie génétique et l'intelligence artificielle sur l'existence humaine et envisage un avenir où les humains pourront améliorer leurs capacités cognitives, physiques et émotionnelles.

- Considérations éthiques : Il examine les aspects éthiques de l'amélioration humaine, notamment les questions de répartition des ressources, d'accès aux technologies, de risques potentiels et de conséquences involontaires.

- Potentiel humain : Sorgner considère l'intégration de la technologie comme une opportunité pour l'homme de rechercher des formes d'existence plus élevées et d'atteindre de nouveaux niveaux d'accomplissement.

En substance, la philosophie de Sorgner préconise d'adopter les avancées technologiques pour étendre les capacités humaines, de redéfinir le concept de dignité et de s'engager de manière critique dans les implications éthiques de l'amélioration de l'être humain.

 

Auteur: chatGPT4

Info:

[ posthumanisme ] [ métahumanisme ] [ machine-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

psychotique

Il est violé, manipulé, transformé, parlé de toutes les manières et, je dirais, jacassé. Vous lirez en détail ce qu’il dit de ce qu’il appelle les oiseaux du ciel et leur pépiement. C’est bien de cela qu’il s’agit – il est le siège de toute une volière de phénomènes, et c’est ce fait qui lui a inspiré cette énorme communication qui est la sienne, ce livre de quelque cinq cents pages, résultat d’une longue construction qui a été pour lui la solution de son aventure intérieure.

Le doute porte au départ, et à tel moment, sur ce à quoi renvoie la signification, mais qu’elle renvoie à quelque chose, cela ne fait pour lui aucun doute. Chez un sujet comme Schreber, les choses vont si loin que le monde entier est pris dans ce délire de signification, de telle sorte qu’on peut dire que, loin qu’il soit seul, il n’est à peu près rien de tout ce qui l’entoure que d’une certaine façon, il ne soit.

Par contre, tout ce qu’il fait être dans ces significations, est en quelque sorte vide de lui-même. [...] Dieu, son interlocuteur imaginaire, ne comprend rien à tout ce qui est à l’intérieur, à tout ce qui est des êtres vivants, et [...] il n’a jamais affaire qu’à des ombres ou à des cadavres.

Auteur: Lacan Jacques

Info: A propos du cas du Président Schreber, étudié par Freud, dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 128

[ perception paranoïaque ] [ psychose ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cité imaginaire

Les voyageurs reviennent de la ville de Zirma avec des souvenirs bien nets : un nègre aveugle qui crie dans la foule, un fou qui se penche à la corniche d’un gratte-ciel, une jeune fille qui se promène avec un puma en laisse. En réalité, beaucoup des aveugles qui frappent de leur bâton les pavés de Zirma sont noirs, dans chaque gratte-ciel il y a quelqu’un qui devient fou, tous les fous passent leur temps sur les corniches, il n’y a pas de puma qui ne soit élevé pour le caprice d’une jeune fille. La ville est redondante : elle se répète de manière à ce que quelque chose se grave dans l’esprit.

Moi aussi, je reviens de Zirma : mon souvenir comprend des dirigeables qui volent dans tous les sens à hauteur de fenêtre, des rues marchandes où l’on dessine des tatouages sur la peau des marins, des trains souterrains bondés de femmes obèses qui souffrent de la chaleur torride. Les compagnons qui étaient du voyage jurent au contraire qu’ils n’ont vu qu’un seul dirigeable se balancer, entre les flèches de la ville, un seul tatoueur disposer sur son petit banc des aiguilles, des encres et des dessins perforés, une seule femme obèse s’éventer sur la plate-forme d’un wagon. La mémoire est redondante : elle répète ses signes pour que la ville commence à exister.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ itération mémorielle ] [ secondéités subjectives ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

discussion

À cette manière de faire il [Socrate] oppose une règle simple : dans le vrai dialogue, chacun considère le jugement de l’autre comme seul témoin fiable de la solidité de ce qu’il avance. Il n’est pas combat, mais mise à l’épreuve du jugement d’autrui et, conjointement, du sien. Il ne vise ni à simplement "changer d’opinion" ni à camper obstinément sur ses positions, mais à coopérer dans le but de mettre en évidence des principes et conclusions qui n’étaient pas donnés d’avance. La conscience de chacun, en la matière, demeure souveraine et n’a pas droit à la démission devant quelque argument d’autorité que ce soit. Le dialogue vrai est cette expérience rare à l’occasion de laquelle une exigence concertée de vérité conduit réellement à penser ensemble : on ne se fera pas de cadeau, non qu’on en veuille à l’interlocuteur, mais parce qu’on est deux à vouloir le vrai – désir satisfait par cette forme miraculeuse de partage où ce qui revient à chacun égale ce qui a été partagé : le dialogue ne divise pas, il unit en un avenir de commune vérité. Pour dialoguer réellement, pour raisonner ensemble, il faut certes être deux, chacun demeurant fidèle à sa propre volonté de vérité, mais dans le but de se rejoindre en un horizon qui n’appartient à personne parce qu’il est commun à tous : l’horizon du vrai.

Auteur: Delattre Michel

Info: La Raison

[ respect ] [ consensus ] [ solution ] [ conversation ]

 

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drague

kentin dit: bon ta réfléchi mnt?... tu fai tjrs la tète?
kentin dit: répon sinon jte blok et kom sa cé fini
Cécile dit: Je suis partagée entre plusieurs choix qui s'offrent à moi. Soit je répond, et tu crois que j'ai l'intention de t'adresser de nouveau la parole alors que ce serait juste pour te dire que c'est le contraire. Soit, je ne répond pas, et là, crédule que tu es, tu crois que:
1- Je ne suis pas devant mon pc --> Grossière erreur, je suis une geek, je ne quitte le pc que pour aller pisser et éventuellement pour dormir.
2- Je fais effectivement la tête, comme tu le dis si bien, de manière très mature. --> Or, tu vas de ce fait me flooder et te répandre en excuses minables et vaines.
3- Que je suis trop timide pour te répondre et que j'ai envie de te revoir un jour. --> FAUX! Si je pouvais donner des noms aux mobs, ils s'appelleraient tous Quentin, pour avoir le plaisir de te tuer des centaines et des centaines de fois.
Cécile dit: Au vu de toutes ces options et de ce qu'elles engendrent, et sachant pertinemment que tu n'as compris aucune de ces phrases, on va faire clair: Je ne t'aime pas et tu n'es qu'un pauvre con.
Cécile dit: Bonne journée. :)

Auteur: Internet

Info:

[ râteau ] [ dialogue-web ]

 

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méta-moteur

Nos travaux avec Bandler et Virginia Satir, via les explorations de divers éléments, conduisirent également au principe de l'intention positive.

En termes simples, ce principe stipule qu'à un certain niveau, tout comportement est (ou fut à un moment donné) "positivement intentionné". Une autre façon de le dire est que tout comportement tend (ou a servi à un moment donné) vers un "but positif" - c'est-à-dire que chaque "programme neuro-linguistique" émerge et dure parce qu'il sert un certain type de fonction adaptative. Bien que le principe m'ait plu, il semblait surtout être au premier abord une belle idée philosophique.

Cependant, comme tout ce qui concerne la PNL, il se transforma finalement en une expérience très personnelle qui a changé ma vie. Ce qui ne s'est pas produit via un éclair de lumière aveuglante comme pour Saint Paul sur la route de Damas. Ce fut plus subtil. Mais au moment où j'ai pris conscience que tous mes comportements avaient une intention positive, même si je ne reconnaissais pas immédiatement que ça l'était, quelque chose a évolué en moi, qui m'a conduit à une profonde confiance en mon propre être ; que d'une certaine manière, comme Einstein l'a proposé, "l'univers est un endroit amical" au fond. Aujourd'hui encore, le principe de l'intention positive me semble être le principe le plus fondamental de la PNL.

Auteur: Grinder John

Info: The Origins of Neuro Linguistic Programming

[ manipulation ] [ amour source ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

aristotélisme

On pourrait imaginer une fable dans laquelle un tout petit groupe d’hommes — au maximum quelques centaines de personnes à la surface de la planète — poursuit avec acharnement une activité très difficile, très abstraite, absolument incompréhensible aux non-initiés. Ces hommes restent à jamais inconnus du reste de la population ; ils ne connaissent ni le pouvoir, ni la fortune, ni les honneurs ; personne n’est même capable de comprendre le plaisir que leur procure leur petite activité. Pourtant ils sont la puissance la plus importante du monde, et cela pour une raison très simple, une toute petite raison : ils détiennent les clefs de la certitude rationnelle. Tout ce qu’ils déclarent comme vrai est tôt ou tard reconnu tel par l’ensemble de la population. Aucune puissance économique, politique, sociale ou religieuse n’est capable de tenir face à l’évidence de la certitude rationnelle. On peut dire que l’Occident s’est intéressée au-delà de toute mesure à la philosophie et à la politique, qu’il s’est battu de manière parfaitement déraisonnable autour de questions philosophiques ou politiques ; on peut dire aussi que l’Occident a passionnément aimé la littérature et les arts ; mais rien en réalité n’aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle, l’Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs, et en définitive sa vie.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Les particules élémentaires

[ lavage de cerveau ] [ formatage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel