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paradoxe

"On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux."
J'en suis à fredonner du Carla Bruni alors que je rêverais d'être en grève.
C'est bien dire l'aporie de l'univers et de ses vaches sacrées.

Auteur: Ponthus Joseph

Info: À la ligne : Feuillets d'usine

[ classes sociales ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rangement mnémonique

La mémoire humaine, dit-on, est comme un placard à manteaux : Le résultat le plus durable d'une éducation formelle est qu'elle crée des rangées de crochets à manteaux pour que plus tard, lorsque vous trouvez une nouvelle information, vous ayez un crochet pour l'accrocher. Sans crochet, la nouvelle information tombe au le sol.

Auteur: Goodenough Ursula W.

Info: "The Sacred Depths of Nature", p.21, Oxford University Press, USA 2000

[ organisation ] [ structuration ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Ce n’est pas si mal d’être riche, me suis-je dit, d’avoir un yacht, une maison sur le lac, de s’acheter tous ces manteaux, chemises, vestes, chaussures et pulls pour plusieurs centaines ou milliers d’euros. Mais ce n’est pas si mal non plus de ne pas être riche et n’avoir rien de tout ça, parce que tout ça n’a rien avoir avec la vraie vie.

Auteur: Srdjan Valjarevic

Info: Côme, p.25

[ pauvreté ]

 
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rationalisme

Mais les hommes fuient le temps de comprendre. L'implacable geste qui les amène dans la nasse de la fin à remailler la toge de l'horizon, à recoudre l'étoffe de la vie, à bâillonner le bronze muet de la mort. Les hommes savent trop bien. Mais ils préfèrent étaler leurs manteaux de mensonge, leurs robes d'apparat et leurs costumes de conquérants. Ils expliquent le monde et rient de l'énigme.

Auteur: Raharimanana Jean-Luc

Info: Il n'y a plus de pays

[ pragmatisme ]

 

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froid

Le mauvais temps continua pendant plus de trois semaines ; cela arrivait quelquefois. Les gorges de la montagne déversaient des torrents de vent glacé et des grésils lancés à une telle vitesse qu’ils crevaient les parapluies et blessaient les visages qu’on n’abritait pas sous des cache-nez ou des pans de manteaux. Dans Châtillon qui était installé à un carrefour de vallées, les tournoiements des bises venant de tous les côtés rendaient les rues intenables.

Auteur: Giono Jean

Info: Les âmes fortes, Librairie Gallimard, 1949, page 248

[ météo ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sacerdoce

Non, Ramiro n’est jamais allé à Buenos Aires. Pas même à Bahía Blanca. Mais en réalité ça lui est égal. Les villes ne l’intéressent pas, et il a déjà décidé que quand il sera ordonné prêtre il demandera qu’on l’envoie dans un village perdu comme celui-ci. Il ne veut pas être curé pour mettre une hostie dans la bouche maquillée de dames parfumées en manteaux de fourrure. Il doute peut-être de beaucoup de choses mais de ça, il est certain.

Auteur: Maria Sonia Cristoff

Info: Faux calme

[ solidarité ] [ pauvreté ] [ vocation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anachronisme

Plus pittoresque est le récit du jeune Stephen Jenkins qui, âgé de seize ans en août 1936, se trouva à Loe Bar, sur la côte des Cornouailles - le site où le légendaire sinon mythique roi Arthur, ennemi juré des Saxons, aurait trouvé la mort vers la fin du VI siècle. Soudain, Jenkins vit apparaître devant lui une bande de chevaliers - "du Moyen Age", en cottes de mailles, portant des manteaux rouges, blancs ou noirs, menant des chevaux caparaçonnés aux mêmes couleurs. L'un d'eux, la main sur l'épée, regardait fixement l'endroit où se trouvait Jenkins. Celui-ci s'évanouit; quand il revint à lui, l'armée avait disparu.

Auteur: Messadié Gerald

Info: Réalités et mystifications du paranormal

[ parapsychologie ]

 

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british

Considérant que mes oreilles sont restées vierges de musique depuis plusieurs semaines, je pense que le patriotisme est une émotion basse. ... On a joué l'hymne national et un cantique et je n'ai constaté qu'une absence totale d'émotion chez moi comme chez les autres. Si les Anglais parlaient ouvertement de WC et de fornication peut-être seraient-ils remués par des émotions universelles. Les choses étant ce qu'elles sont, toute incitation à vibrer en commun est irrémédiablement gâchée par les pardessus et manteaux de fourrures qui s'interposent. Je commence à abhorrer mon espèce, surtout après avoir considérer les visages dans le métro. Vraiment, je trouve plus agréable de regarder du boeuf cru ou des harengs saurs.

Auteur: Woolf Virginia

Info: Journal intégral : 1915-1941

[ coincés ] [ refoulés ] [ sociologie ]

 

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femmes-par-femmes

La capacité de recommencement des femmes, et des hommes parfois, me terrasse, et m’émeut. C’est là, c’est donné, il suffit de regarder et d’écouter. Les femmes surtout, certaines, comme elles sont vaillantes, comme elles veulent y croire, et paient de leur personne, de tout leur corps qui fabrique les enfants, et les nourrit ; et elles se penchent, vêtent, nouent les écharpes, ajustent les manteaux, consolent vérifient admonestent caressent, ça ne finit pas. Comme elles sont dévorées et y consentent ou n’y consentent pas ou n’y consentent plus mais peuvent encore, font encore, parce qu’il le faut et que quelque chose en elles résiste, continue. C’est chaque jour et au bout des jours ça fait une vie.

Auteur: Lafon Marie-Hélène

Info: Nos vies

[ admiration ] [ dépassement ]

 

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harnachement

ELLE enfonce ses instruments à cordes et à vent et ses lourdes partitions dans le dos ou la façade des gens. Droit dans le flanc de ces gros lards sur lesquels ses armes rebondissent comme des balles en caoutchouc. Parfois, si le cœur lui en dit, faisant passer dans une seule main serviette et instrument, elle enfonce sournoisement l’autre poing sous des manteaux d’hiver, des capes ou des lodens inconnus. Elle profane le costume national autrichien dont les boutons en corne de cerf lui adressent un sourire racoleur. A la façon d’un kamikaze elle utilise son propre corps comme une arme, puis avec l’extrémité de son instrument, du violon ou de l’alto plus lourd, se reprend à cogner dans ces gens qui rentrent tout poisseux du travail. Quand le tram est bien plein, vers six heures, on peut en blesser du monde rien qu’avec de grands gestes. 

Auteur: Jelinek Elfriede

Info: La Pianiste

[ voyageur encombrant ]

 
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Ajouté à la BD par miguel