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nord-sud

Tout en se combinant à de fortes restrictions à la circulation des personnes (afin de disposer d'une réserve de main-d'œuvre illégale et docile), la constitution du marché mondial a permis un ample mouvement de transfert du capital productif et de délocalisation des industries et des services. Cette mise en concurrence des travailleurs à l'échelle mondiale a permis d'imposer, au Sud, des formes d'hyperexploitation allant parfois jusqu'à la quasi-servitude et, au Nord, une sévère dégradation des salaires et des conditions de travail, sous la menace des délocalisations et du chômage.

Auteur: Baschet Jérôme

Info: Adieux au capitalisme, p. 33

[ vingt-et-unième siècle ] [ géopolitique ]

 

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impérialisme consumériste

Le communisme de marché, autre nom du mondialisme, ne partage pas seulement avec son ex-frère ennemi soviétique la vision radieuse du but final. Pour changer le monde, lui aussi doit changer l’homme, fabriquer l’homo œconomicus de l’avenir, le zombi, l’homme du nihilisme, vidé de son contenu, possédé par l’esprit du marché et de l’Humanité universelle. Le zombi se multiplie sous nos yeux. Il est heureux “puisque l’esprit du marché lui souffle que le bonheur consiste à satisfaire tous ses désirs”. Et ses désirs étant ceux du marché ne sont suscités que pour être satisfaits. 

Auteur: Venner Dominique

Info: Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002

[ vingtième siècle ] [ fabrication du consentement ] [ collectivisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

libéralisme

L'Europe participe ainsi désormais à sa façon de l'émergence à l'échelle mondiale de ce que la Constitution de la République populaire de Chine appelle "l'économie communiste de marché". Edifié sur la base de ce que le captalisme et le communisme avaient en commun (l'économisme et l'universalisme abstrait), ce système hybride emprunte au marché la compétition de tous contre tous, le libre-échange et la maximisation des utilités individuelles, et au communisme la "démocratie limitée", l'instrumentalisation du droit (i.e. la substitution du rule by law au rule of law), l'obsession de la quantification et la déconnection totale du sort des dirigeants et des dirigés.

Auteur: Supiot Alain

Info: L'esprit de Philadelphie : La justice sociale face au marché total

[ consumérisme ] [ efficacité ]

 

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développement durable

Un document politique préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum Économique Mondial estime que la mise en place d'une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d'ici 2030 - en termes de nouvelles opportunités économiques ainsi que de coûts économiques évités. À court terme, le déploiement d'environ 250 milliards de dollars de fonds de relance pourrait générer jusqu'à 37 millions d'emplois favorables à la nature de manière très rentable. La réinitialisation de l'environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des possibilités d'emploi.

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ écologie ] [ profits ] [ nouveau marché ] [ croissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

oubli

Ceux d'entre nous qui ont vécu la Grande Crise trouvent encore presque incompréhensible que les orthodoxies du marché pur, si clairement discréditées, aient pu de nouveau présider à une période de crise mondiale à la fin des années 1980 et dans les années 1990, qu'elles furent une fois de plus incapables de comprendre et de traiter. Reste que cet étrange phénomène devrait nous remettre en mémoire, parce qu'il illustre cette grande caractéristique de l'histoire: la mémoire incroyablement courte des théoriciens et des praticiens de l'économie. Il montre aussi avec éclat combien la société a besoin d'historiens, ces professionnels de la mémoire faits pour rappeler à leurs concitoyens ce qu'ils souhaitent oublier.

Auteur: Hobsbawm Eric

Info: L'Age des extrêmes : Le court Xxe siècle, 1914-1991

[ impuissance ] [ bêtise ] [ science économique ]

 

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géopolitique

La crise imminente du système contemporain est en fait assez simple. Tout ce qui fait fonctionner l'économie mondiale - de l'accès fiable aux approvisionnements énergétiques mondiaux à la capacité de vendre sur le marché américain, en passant par la libre circulation des capitaux - est le résultat direct de l'engagement continu des Américains dans le cadre des accords de Bretton Woods. Mais les Américains ne tirent plus un avantage stratégique de ce réseau, alors que son coût économique ne change pas. À un moment donné - peut-être la semaine prochaine, peut-être dans dix ans - les Etats-Unis vont redéfinir leurs priorités, et les principes de Bretton Woods, le fondement de l'ordre du libre-échange, prendront tout simplement fin.

Auteur: Zeihan Peter

Info: The Accidental Superpower: The Next Generation of American Preeminence and the Coming Global Disorder

[ post ww2 ] [ vingt et unième siècle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

argent

[…] le marché des changes où l’on achète et vend les devises de tous les pays enregistre, sur le plan mondial, un montant quotidien d’environ 5 000 milliards de dollars. Or, le montant quotidien des échanges mondiaux de biens et de services s’élève en moyenne à 72 milliards de dollars sur les dernières années. Cela signifie qu’une dérisoire proportion de 1.46% des transactions sur le marché des changes couvre la totalité des besoins en devises des exportateurs et importateurs mondiaux de biens et de services.
A quoi servent les 98.54% restants de l’activité sur ce marché des changes ? A autre chose : des opérations de couverture, des opérations à terme, et surtout, surtout, surtout… à la spéculation.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ virtualisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

globalisation digitale

L’économie numérique semble ainsi superposer, de bas en haut, l’univers des internautes qui agissent et consomment, puis le réseau où ils font circuler leurs données et acquièrent des biens et des services dans un système d’interface que chacun comprend. Enfin, tout en haut, se situe l’étage opaque où les géants d’Internet qui détiennent les données, les analysent, et partant connaissent l’état du marché, prennent des décisions qui leur sont favorables. Pour Fernand Braudel, l’émergence du capitalisme au XVe siècle tient moins à une activité particulière ou à la nature des échanges, qu’à l’apparition d’un détenteur de l’information capable de réguler à son profit la relation entre la consommation quotidienne et le marché. Aujourd’hui nous dirions : entre la vie numérique et le réseau.

Auteur: Fogel Jean-François

Info: La condition numérique

[ mondialisation Internet ] [ commerce ] [ analogie ] [ gafam ] [ glocalisation ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mondialisation

Pourquoi un Etat ne peut-il plus vivre hors du système capitaliste ? Parce qu’en réalité, sur la planète capitaliste, il n’y a plus d’Etat ; ou en tout cas, la notion d’Etat a changé de sens. Il n’y a plus que des acteurs économiques qui interagissent entre eux ; les Etats font partie du grand marché mondial au même titre que les grandes entreprises ou les grandes institutions financières.
Si bien qu’un Etat hors système est comme un homme hors système : c’est un clochard, un clopinard, un SDF, avec le niveau de vie qui l’accompagne. Aux yeux des marchés et de ceux qui les animent, les traders, il n’est plus qu’une manifestation d’un néant dont leur mémoire a tout simplement oublié l’existence, si tant est qu’elle l’ait enregistrée un jour.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ financiarisation ]

 

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globalisation

L'erreur fondamentale des avocats de la mondialisation est qu'ils sont animés par une foi aveugle dans le rôle central du marché, alors que celui-ci n'est en réalité qu'une institution dérivée. Ils croient que le commerce précède la culture, et que le simple développement des échanges internationaux crée les conditions d'un développement social bénéfique pour les populations... La réalité est qu'on n'a jamais vu de marchés se mettre en place et une économie fonctionner là où il n'y a pas au préalable une culture tissée d'échanges sociaux et de valeurs communes. Il n'y a pour s'en convaincre qu'à voir ce qui se passe en Russie où on a créé une économie de marché qui est un échec parce que le communisme y a détruit le secteur social et les valeurs culturelles qui créent la confiance sans laquelle il ne peut y avoir d'échanges.

Auteur: Rifkin Jeremy

Info: Libération, 29 novembre 1999

[ différences culturelles ] [ désocialisation ]

 

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