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vie

Alors que je marchais vers ma tombe Je me suis retrouvé à vivre.

Auteur: Crisp Quentin

Info:

[ périple ] [ mourir ]

 

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deuil

Je crois que je marchais sur l'autre trottoir, celui de l'ombre, parce que je sentais que ma mère ne pouvait plus rien pour moi.

Auteur: Modiano Patrick

Info: Dans le café de la jeunesse perdue

[ maman ]

 

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pensée-de-femme

Ce jour-là, je marchais lentement, fidèle à cette habitude que j'avais prise de ne regarder que les femmes, comme pour me rassurer sur l'humanité.

Auteur: Brossard Nicole

Info:

[ refuge ]

 

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méditation

RITA : À qui pensais-tu donc ?
ALLMERS : Je ne pensais pas. Je marchais, côtoyant les abîmes, et je goûtais la douceur et la paix que donne la sensation de la mort.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Le petit Eyolf, Acte III

 

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bien-être

Je marchais au hasard des rues, sous le soleil, sans autres vêtements que ceux que j'avais sur moi et sans autres biens que ceux que contenait mon sac : sans doute rien de très impressionnant, tout juste le strict nécessaire, mais bien suffisant pour moi. Je me sentais libre. J'aimais dériver au milieu du flot de visages qui s'écoulait le long des trottoirs. J'étais seul parmi tous, mais tendu et attentif. Satisfait. Comme un chasseur à l'affût.

Auteur: Faldbakken Knut

Info: La séduction

[ ville ] [ indépendance ]

 

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songe

Te dirai-je un rêve affreux, mais étrange que je fis à Paris.
J'étais morte et je venais d'être enterrée dans une église. Je me levais au milieu de la nuit, et je marchais dans mon suaire, et deux mortes se levaient aussi et venaient s'asseoir sur les marches d'un autel. Deux ombres que je reconnaissais quoique je ne les aie [jamais] vues dans la réalité : Herminie et l'Autre, et nous nous embrassions en pleurant toutes les trois...

Auteur: Sand George

Info: lettre du 20 mars 1837 à son amant Michel de Bourges

[ cauchemar ]

 

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anecdote

Alors que je descendais Stanton Street tôt un dimanche matin, j'ai vu une poule quelques mètres devant moi. Je marchais plus vite qu'elle, alors je la rattrapais. Le temps que nous approchions de la dix-huitième avenue, j'étais juste derrière elle, la poule a tourné vers le sud sur la 18 ème. Arrivée à la quatrième maison, elle tourna, sautilla vers le haut des marches de l'entrée et frappa violemment contre la porte métallique avec son bec. Au bout d'un moment, la porte s'est ouverte et la poule est entrée.

Auteur: Linda Elegant

Info: In : I Thought My Father Was God and Other True Tales from NPR's National Story Project compilé par Paul Auster, La poule.

[ animal ]

 

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passion

Alexandre entra dans ma vie comme une boule de feu par la fenêtre d'un couvent. Il portait une veste framboise, un noeud papillon noir et des bretelles brodées d'oiseaux. Je marchais rue de Crussol quand sa beauté m'empêcha de passer. La nuit tombait mais nos sourires étaient si jeunes que nous nous reconnûmes comme si nous avions couché ensemble au paradis. Chacun ayant flairé en l'autre la part divine qui lui manquait, nous détonâmes comme la poudre. La première fois, dans le couloir à l'odeur d'ammoniaque de la ménagerie, le gitan me roula un baiser de tigre royal. Sa veste rouge avait la divine puanteur des bêtes.
Au second rendez-vous, il ôta de sa main pensive aux ongles rongés le diamant multicolore qu'il portait et me le donna.

Auteur: Dattas Lydie

Info: La foudre

[ coup de foudre ]

 

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promenade

De bon matin, quand la plupart des gens dorment encore, et tard dans l'après-midi, par n'importe quel temps, il monte au parc de Valgiardini pour donner de la nourriture et de l'eau à ses animaux : c'est l'exercice qu'il fait pour rester "en vie" avec le monde.
A un petit garçon de la ville qui lui demanda un jour à quelle distance était sa maison, il répondit :
- Autrefois elle était à un quart d'heure de marche, maintenant elle est à trente minutes.
Et il expliqua au gamin qui le regardait sans comprendre :
- Quand j'étais jeune je marchais vite et la maison était plus près, maintenant je marche plus lentement et la maison s'est éloignée. Si j'arrive à cent ans, elle sera à un heure de marche.

Auteur: Rigoni Stern Mario

Info: Hommes, bois, abeilles, p 114, Le berger

[ relatif ] [ âge ] [ vieillir ]

 

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guerre

Le matin, l'appel du muezzin invitait les maisons vides à la prière. Je sortis pour essayer de trouver de la farine et des œufs, car il n'y avait presque plus de pain. Je marchais dans la poussière. Elle était si dense qu'on avait la sensation de patauger dans la neige. Il y avait des voitures carbonisées, des cordes à linge avec des vêtements crasseux sur des terrasses abandonnées, des fils électriques qui pendouillaient dans les rues, des magasins éventrés, des immeubles au toit arraché, des tas d'ordures sur les trottoirs. Ça puait la mort et le caoutchouc brulé. Au loin, des serpentins de fumée s'élevaient dans le ciel. J'avais la bouche sèche, les mains crispées et tremblantes. Je me sentais prisonnier de ces rues distordues. Dans la campagne, les villages étaient incendiés et un flot humain se déversait sur les routes, les femmes terrorisées parce que personne ne contrôlait les milices et qu'elles craignaient d'être violées. Pourtant, ici, à côté de moi, il y avait un rosier de Damas en fleur. Je fermai les yeux, humant son parfum, et pendant un instant je pus faire comme si je n'avais pas vu ce que j'avais vu.


Auteur: Lefteri Christy

Info: L'Apiculteur d'Alep

 

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Ajouté à la BD par miguel