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mourir

Il y avait une semaine qu'avait fini dans la capitale Koné Ibrahima, de race malinké, ou disons-le en malinké : il n'avait pas soutenu un petit rhume...
Comme tout Malinké, quand la vie s'échappa de ses restes, son ombre se leva, graillonna, s'habilla et partit pour le lointain pays malinké natal pour y faire éclater la funeste nouvelle des obsèques. Sur des pistes perdues au plein de la brousse inhabitée, deux colporteurs malinké ont rencontré l'ombre et l'ont reconnue. L'ombre marchait vite et n'a pas salué.

Auteur: Kourouma Ahmadou

Info: Les Soleils des indépendances

[ littérature ] [ Afrique ]

 

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science-fiction

Leur chef marchait d'un pas traînant. Cutter crut d'abord qu'il était monté sur une sorte de bête mutante sans yeux puis il vit que le torse de l'homme était suturé sur un corps de cheval, à l'emplacement de la tête. Mais, avec le caprice et la cruauté des bio-thaumaturges d'Etat, le tronc humain faisait face à la queue du cheval, comme s'il était assis sur une monture à l'envers. Ses quatre pattes de cheval se frayaient un chemin en une prudente marche arrière, sa queue se balançant.

Auteur: Mieville China Tom

Info: Le Concile de Fer, trad walktapus

[ fantastique ] [ monstre ]

 

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rapports humains

C'était un homme de courte taille au visage poupin. Le jeune patron n'était pas de ceux qui en imposent. Il avait, comme moi, deux petits seins. Et, comme moi également, un petit ventre qui semblait l'embarrasser : il le rentrait quand il marchait ou le dissimulait sous d'amples vêtements de sport. Non, il n'était pas de ceux qui en imposent et qui portent la cravate, comme il aimait à le répéter lui-même. Au début, cependant, je restais sur la défensive : cette modestie était peut-être feinte (...).

Auteur: Barakat Hudá

Info: Mon maître, mon amour

[ méfiance ] [ femmes-hommes ]

 

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marginal

Ensuite, pour supporter le froid de l’hiver, car les hivers sont terribles là-bas, il était étonnant. Ainsi, par exemple, un jour de gel, ce qu’on peut imaginer de pire dans le genre, quand tout le monde évitait de sortir, ou bien ne sortait qu’emmitouflé de façon étonnante, chaussé, les pieds enveloppés de feutre ou de peaux d’agneau, Socrate sortait, lui, dans ces conditions-là, avec le même manteau qu’à l’ordinaire, et marchait pieds nus sur la glace plus facilement que les autres avec leurs chaussures : les soldats le regardaient de travers, croyant qu’il voulait les braver.

Auteur: Platon

Info: Discours d'Alcibiade à propos de Soscrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 220a

[ anecdote ] [ indifférence ] [ indépendance ] [ choses extérieures ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

songe

Je n'avais jamais douté du retour de mon père. Je savais qu'un jour il viendrait inévitablement, de même que viendrait l'Etoile, notre Etoile lumineuse des temps heureux, mais j'avais peur qu'il ne se souvienne pas de moi, qu'il passe devant moi sans même regarder, comme s'il était aveugle ou invisible. Et j'en rêvais parfois : je rêvais que mon père passait à travers moi sans s'en rendre compte, et je n'avais pas de mains pour l'arrêter ni de voix pour le prévenir. Je n'étais qu'une poignée d'air transparent et lui un arbre bleu qui marchait seul.

Auteur: Montero Rosa

Info: Belle et sombre

[ attente ] [ papa ] [ littérature ]

 

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espérance

Contre le corps chaud et la tendresse de l'homme, le bébé avait bien dormi. Maintenant, il avait faim. Ses petites mains s'ouvrirent, se fermèrent, s'ouvrirent encore avec la grâce lente des anémones de mer.
(...)

L'homme marchait maintenant dans la plaine. Un sourire semblable à celui de la maman flottait encore dans ses yeux. La petite Marie ne le saurait sans doute jamais, elle avait offert à cet homme perdu une fabuleuse nuit de Noël et la force d'avancer un peu plus loin vers des villes inconnues.

Là-bas, sur les plateaux de lavande, les petites mains bleues de l'aube écartaient la nuit.

Auteur: Frégni René

Info: Le chat qui tombe et autres histoires. L'homme qui passe. pp 159, 161

 

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

Le trait distinctif de ces gens, c'est qu'ils sont absolument incapables de dissimuler leurs désirs, mais sont possédés du besoin irrésistible de les exprimer, immédiatement, dans toute leur laideur.
Quand ils se trouvent dans une société qui n'est pas la leur, ils commencent d'ordinaire par se sentir gênés, mais aussitôt qu'on les y a laissé prendre pied, ils deviennent insolents.
Le capitaine s'emballait déjà ; il marchait à grands pas en agitant les bras, n'écoutait plus les questions qu'on lui posait et parlait de lui-même avec une telle volubilité que la langue lui fourchait parfois ; alors, sans achever sa phrase il en commençait une autre.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les Possédés

[ exister ]

 

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question

L'écrivain russe Ivan Gontcharov, auteur d'Oblomov, a fait un voyage au Japon en 1858, dont il a parlé dans un livre intitulé La Frégate Pallas. Il y décrit une scène dont il a été témoin en Chine : un officier britannique marchait dans la rue d'une ville chinoise, et attrapait langoureusement la natte de tout Chinois qui ne lui faisait pas immédiatement place et le tirant dans le caniveau. D'abord surpris, les Chinois le regardaient avec "un sourire d'indignation étouffée". Gontcharov, qui oppose cette description dans l'un des derniers chapitres à l'idylle de fraternité entre un Cosaque et un Coréen, termine la scène avec l'Anglais et le Chinois en écrivant : "Je me demande qui ici est censé enseigner la civilisation à qui."

Auteur: Czapski Józef

Info: Terre inhumaine

[ rapports humains ] [ inter-civilisationnels ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Avec un caractère comme j'en ai un, on n'épouse pas n'importe qui. On épouse un cocu. C'est ce que j'ai fait. Il ne l'était pas encore quand je l'ai épousé, mais on voyait bien qu'il était fait pour ça. Et ça n'a pas tardé. C'est comme moi : je n'étais pas encore veuve. Mais il a bien vu tout de suite que j'étais faite pour être veuve. Et ça non plus, ça n'a pas tardé. de ce point de vue, il a été très bien. Ça lui plaisait, à cet homme d'épouser sa veuve. On peut même dire qu'on a été trop vite, tous les deux, ça marchait trop bien, parce que à peine il était devenu mon cocu, je suis devenue sa veuve.

Auteur: Dubillard Roland

Info: Les nouveaux diablogues

[ couple ] [ homme-par-femme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mise en abyme

Un murmure du vent dans le creux de l'oreille. Puis tout s'est précipité. Il faisait jour à Paris. Un écrivain qui m'a rappelé Álvaro Mutis marchait rue du Bac en compagnie d'une femme et s'arrêtait devant le numéro 120. Un immeuble élégant. Au-dessus de la grande porte cochère, une plaque rappelait que René Chateaubriand y était mort en 1848.

"Le vicomte a passé ici les années de sa vieillesse", disait d'un air pénétré l'homme qui ressemblait à Álvaro Mutis. "Chaque fois que je me promène dans Paris, je m'arrête devant ces fenêtres et j'imagine Chateaubriand vieux, presque oublié, pauvre. Il marchait dans ce quartier avec ses cheveux blancs en bataille, son visage de personnage romantique, comme s'il sortait de ses propres romans".

Auteur: Vila-Matas Enrique

Info: Docteur Pasavento

[ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel