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dernières paroles

Je m'en vais de c'pas...

Auteur: Mareschal Nicolas de Bièvre

Info: serait mort alors qu'il venait d'emménager à Spa, lâchant cette dernière pirouette

[ . ]

 

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discours

Je lève mon verre au beau sexe des deux hémisphères, et aux deux hémisphères du beau sexe !

Auteur: Mareschal Nicolas de Bièvre

Info:

[ toast ] [ chiasme ] [ seins ]

 

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répartie

La liaison entre le marquis et Mlle Raucourt dura assez longtemps ; il commanda un portrait d’elle à Fragonard; le résultat n’étant pas à la hauteur de la réalité, il refusa de le payer en disant: “ Vous avez fait une croûte de ma mie “.

Auteur: Mareschal Nicolas de Bièvre

Info: In Le Bouquin des méchancetés de Testu François Xavier

[ jeu de mots ] [ pain ] [ peinture ]

 

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pessimisme

Dès que le travail et le froid ne nous astreignent plus, relâchent un moment leur étau, on peut apercevoir des blancs, ce qu’on découvre du gai rivage, une fois que la mer s’en retire : la vérité, mares lourdement puantes, les crabes, la charogne et l’étron.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ bonheur effort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

submersion

Passer à gué le Chagrin –
Des Mares entières –
M’est chose familière –
Mais le moindre élan de Joie
Me brise les jambes –
Ivre alors – je chavire –
Que nul Caillou – se ne moque –
C’était le Nouveau Nectar –
Voilà tout !

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 13, 252, traduction Claire Malroux

[ émotion intense ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

flatulence

Lorsque Henri IV fit donner un banquet à Paris au connétable de Castille et à sa suite, chaque Espagnol avait à table un Français en face de lui. Le vis-à-vis du maréchal de Roquelaure rotait constamment, et répétait chaque fois, par civilité : La sanita del cuerpo, señor mareschal. Impatienté, Roquelaure prend son temps et, lui tournant le dos, riposte bruyamment du bas, avec ces mots : La sanita del culo, señor Español.

Auteur: Larchey Lorédan

Info: L'Esprit de tout le monde Joueurs de mots, 1891/Berger-Levrault 1892 <p.33>

[ gaz ]

 

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politiquement correct

la bêtise configure la seule formule géométrique

qui ne peut jamais être résolue



anciens navigateurs sur des mares insondables

– empaillés de nuit dans les ateliers de l’élite –

prêchent de la cage télévisuelle



l’un est expert dans le domaine de l’océanographie politique

un autre violoncelliste sur l’estrade de l’économie

un autre gynécologue à la louche tordant l’utérus de l’histoire



chacun vomit des solutions pour sauver la patrie

de notre douce patrie tombée comme proie

au mal provoqué par le postmodernisme



avant le final de la pédagogie nocturne

les anciens navigateurs sur des mares insondables

jouent l’air de l’âne émasculé

Auteur: Stoica Petre

Info: In Le blues roumain, tome 3 de Radu Bata, p. 160

[ spécialistes perroquets ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Je n'ai rien écrit de tout l'été. Dehors la campagne brûlait. Dans trois jours les enfants vont rentrer à l'école. En septembre, jadis, j'allais me baigner dans les deux rivières qui longeaient la vallée. Il y a cinquante ans qu'elles meurent sous les saules et les peupliers. En un demi-siècle nous avons exterminé plus de la moitié des espèces vivantes autour de nous. comment des truites et des écrevisses pourraient survivre dans quelques sombres mares d'eau croupie?

J'observais tout à l'heure un nid de frelons dans un amandier creux. Ils m'observaient aussi, envoyaient des éclaireurs tourner autour de ma tête. Leur colère vrombissait. Nous avons détruit tout ce qui nous gênait ou rapportait 30 centimes. Je vais marcher tous les jours sur une terre qui meurt. Je marche dans mes souvenirs. Dans mes souvenirs même les villes étaient bleues.

Auteur: Frégni René

Info: Carnets de prison

[ écologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

campagne française

Des prés bas, rongés de carex, des chemins creux qui exigent le chariot à roues géantes, d'innombrables haies vives qui font de la campagne un épineux damier, des pommiers à cidre encombrés de gui, quelques landes à genêts et, surtout, mille et une mares, asiles de légendes mouillées, de couleuvres d'eau et d'incessantes grenouilles. Un paradis terrestre pour la bécassine, le lapin et la chouette.

Mais pas pour les hommes. De race chétive, très "Gaulois dégénérés", cagneux, souvent tuberculeux, décimés par le cancer, les indigènes conservent la moustache tombante, la coiffe à ruban bleu, le goût des soupes épaisses comme un mortier, une grande soumission envers la cure et le château, une méfiance de corbeaux, une ténacité de chiendent, quelque faiblesse pour l'eau-de-vie de prunelle et surtout pour le poiré. Presque tous sont métayers, sur la même terre, de père en fils. Serfs dans l'âme, ils envoient à la Chambre une demi-douzaine de vicomtes républicains et, aux écoles chrétiennes, cette autre demi-douzaine d'enfants, qui deviennent, en grandissant, des "bicards" et des valets qui ne se paient point.

Auteur: Bazin Hervé

Info: Vipère au poing

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Sous les grands arbres près de mes petites mares à truites et carrassins, où le sol spongieux n'empêche pas les taupes de créer sans cesse de nouveaux monticules, il y a foisonnement de vie, insectes principalement, avec dominance des abeilles et des libellules. Les plus grandes bestioles sont plus discrètes ; héron, renard, biches, écrevisses... On les rencontre en général de loin ou via les traces laissées.
Cet espace méditant où je me retrouve seul la plupart du temps, (Merlin le chien a ses routines fouineuses alentours), m'indique de plus en plus l'extraordinaire éloignement de la pensée nue. La plus belle chaine de déductions, étourdissante encore il y a quelques années, fait aujourd'hui effet de pauvre résonance inutile. Suite de concepts enchassés, infimes, virtuels... dérisoires devant la titanesque réflexion que matérialise la nature intriquée hyper-complexe qui m'entoure.
Si je m'implique physiquement : amélioration d'une arrivée d'eau, mise en terre d'un petit pommier, création d'un drain pour limiter le marigot ou autres... il faut rester sur le coup, vérifier sans cesse, peu de dispositifs restent stables et fixés au-delà de quelques jours ou semaines. La nature répond. Si vous vous absentez soyez sûr qu'elle modifiera des trucs, toujours. Brutalement ou imperceptiblement. Une forme de dialogue est engagée.

Auteur: Mg

Info: 14 août 2019

[ action ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par miguel