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sexualité

Un homme normal, au point de vue sexuel, devrait être capable de faire l'amour avec n'importe qui et même avec n'importe quoi, car l'instinct de l'espèce est aveugle ; il travaille en gros. C'est ce qui explique les moeurs coulantes, attribuées au vice, du peuple et surtout des marins. L'acte sexuel compte seul. Une brute s'inquiète peu des circonstances qui le provoquent. Je ne parle pas de l'amour. Le vice commence au choix. Selon l'hérédité, l'intelligence, la fatigue nerveuse du sujet, ce choix se raffine jusqu'à devenir inexplicable, comique ou criminel.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Opium, Romans, Poésies, Oeuvres diverses, La Pochothèque LdP 1995 <p.628>

[ pulsion ]

 

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gêne

Elle dépose sur le comptoir une pile de livres avec le naturel de quelqu'un qui achèterait un pack de six litres de lait. [...] Charles Bukowski est le premier de la pile, 'Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau'.
- Je ne suis pas le genre de fille qui achète du Bukowski juste pour acheter du Bukowski, entendons-nous bien.
- Je vous entends parfaitement. Mais vous pouvez vous détendre, je ne juge jamais personne sur ses lectures.
- Alors, tous mes efforts n'auront servi à rien, dit-elle.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite

[ regard des autres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pénitencier

Sinistres pontons ! Si, pendant tout le XIXe siècle, les marins français ont gardé si forte la haine de l’Anglais, c’est par mémoire des pontons. Les pontons sont de vieux navires sans mâture, mouillés ou embossés dans la rade de Portsmouth, à plusieurs milles de la terre. Les marins n’aiment déjà pas être en rade. La vie des prisonniers, enfermés dans l’entrepont, est atroce. Le jour, les sabords sont ouverts, et l’on s’achète fort cher – si l’on a de l’argent - une place auprès d’eux ; la nuit, ils sont fermés, on étouffe dans la puanteur.

Auteur: Merrien Jean

Info: Corsaires et flibustiers,p. 307-308

[ batellerie ] [ souffrance ] [ maritime ]

 

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intellectuels

J’ai lu les philosophes. Ce sont de curieux personnages, ni moroses ni émasculés, de vrais joueurs. Descartes, par exemple, à peine entre-t-il dans la partie qu’il fait monter les enchères : nos prédécesseurs n’ont dit que des conneries. Et d’affirmer que les mathématiques constituent l’indiscutable moyen de découvrir la vérité. Beauté de la mécanique. Puis rapplique Hume qui conteste toute approche scientifique de la connaissance. Après quoi, c’est au tour de Kierkegaard d’abattre son jeu : "J’enfonce mon doigt dans le cours de ma vie – il ne sent rien. Quel est mon avenir ?" Et enfin survient Sartre qui proclame l’absurdité de toute existence…

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, page 14

[ panorama des idées ] [ délire ] [ audace ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couchant

Mariette déposa Diamantis sur le Vieux-Port, pas loin du Grand Bar Henri où il avait rendez-vous avec Nedim. Ils avaient roulé sans parler, en écoutant un chanteur italien qu'elle avait découvert tout récemment. Gianmaria Testa.

La chanson qu'elle préférait, c'était Come le onde del mare. Elle lui traduisit un couplet :

Certains soirs ont une couleur indéfinissable,

entre l'azur et l'amarante,

et ils vibrent d'un rythme lent, lent.

Et nous qui les attendons,

nous savons qu'ils sont prisonniers

comme les vagues de la mer.


Auteur: Izzo Jean-Claude

Info: Les Marins perdus

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

blague

C'est Superman qui rencontre Batman. Il raconte:

- L'autre soir, je survolais l'océan à la recherche de marins à sauver des eaux, enfin quoi, la routine.

Tout à coup, sur une plage d'une île du pacifique, qui est-ce que je vois pas?... Wonder Woman, à poil, les jambes écartées, la tête en arrière, dans un état d'excitation indescriptible.

Alors, ni une ni deux, je lui fonce dessus mon dard dopé à la kryptonite tout turgescent, et crac, aussi sec, je la pénètre.

(Batman, admiratif)

- Wouaaaouh. Elle a du hurler !!!!!!!!"

- Wonder woman ? non pas trop... Mais l'homme invisible, oui. Beaucoup."

Auteur: Internet

Info:

[ X-men ] [ graveleuse ] [ sodomie ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Angleterre

Ces auberges-théâtres étaient situées sur la rive droite de la Tamise, tout à fait champêtre à l'époque, à deux pas du port. Et le public était en grande partie composé de marins et de portefaix, de gargotiers et de femmes de mauvaise vie. A l'époque, un directeur de théâtre était à mi-chemin entre le tenancier de bordel et le chef mafieux. Les marins étaient tous, ou avaient récemment été des pirates. C'étaient ceux qui avaient saccagé Cadix, qui avaient égorgé les espagnols de l'Armada jetés par la tempête sur les côtes d'Irlande. (...) En 1597, précisément l'année où l'on joua Henry V et Jules César, neuf hommes furent assassinés, dans deux théâtres de Londres, au cours de rixe.

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Shakespeare

[ historique ]

 

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posthume

L’autre jour, je me suis mis à réfléchir à un monde débarrassé de ma présence. A l’évidence, il continuerait de tourner. Sans moi. Tout à fait irréel. J’ai pensé à la benne à ordures, elle passerait, mais ce ne serait plus moi qui descendrait les poubelles. Ou encore au journal qu’on jetterait sur le perron sans que je sois là pour ouvrir la porte et le récupérer. Insupportable. Qui pis est, à peine serais-je mort qu’on commencerait à faire grand cas de mes livres. Tous ceux qui me craignaient ou me haïssaient de mon vivant me couvriraient soudain de fleurs. On me citerait à tout propos. Clubs et associations réhabiliteraient ma mémoire. De quoi se retourner dans sa tombe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, pages 164-165

[ imagination ] [ jours inconnus ]

 

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cloche de plongée

Le tonneau est transporté en barque sur l’eau,
Toutes les issues sont bien scellées de plomb.
Le roi Alexandre y est entré avec deux compagnons.
Il se fait mener en haute mer par ses marins
Et leur ordonne de le descendre au fond de l’eau.
Et quand le tonneau est descendu tout au fond,
Les lampes répandent une immense clarté.
Tous les poissons contemplent le tonneau* :
Les plus hardis sont tous épouvantés
Par cette lumière dont ils n’ont pas l’habitude.
Le roi Alexandre les a bien regardés :
Il voit les grands poissons faire la guerre aux petits,
Les attraper et les dévorer.
A ce spectacle, Alexandre s’est fait la réflexion
Que ce monde tout entier est perdu et damné.

Auteur: Bernay Alexandre de Paris

Info: Le roman d'Alexandre, *Alexandre le Grand aurait vécu ceci, le sous-marin rustique était baptisé Colympha

[ historique ]

 

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paupérisation

Le monde du turf a changé. Voilà quarante ans, même les perdants se fendaient la gueule. Les bars ne désemplissaient pas. C’est désormais un autre public, une autre ville, une autre société. On ne jette plus l’argent par les fenêtres, on ne plaisante plus avec l’argent, on ne croit plus aux rentrées d’argent. L’univers tout entier agonise. Dans ses vêtements usés. La bouche amère, la peau flétrie. Il faut que l’argent rapporte. Vous voulez de l’argent ? Cinq dollars de l’heure. L’argent occupe toutes les conversations. Argent des chômeurs et des travailleurs clandestins. Argent des voleurs à la tire, des cambrioleurs, argent des déshérités. Le fond de l’air est gris. Et les queues s’allongent indéfiniment. On a appris aux pauvres à piétiner sur place. Et les pauvres en perdent le goût de vivre.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan page 212

[ ambiance ] [ gravité ] [ évolution ]

 

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