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Usa

L'Amérique n'a jamais dédommagé le Vietnam, jamais. Nous sommes les gens les plus riches au monde et eux sont parmi les plus pauvres. Nous les avons détruits sauvagement bien qu'ils ne nous aient jamais rien fait, et nous ne savons pas trouver dans nos coeurs un peu d'honneur afin de leur apporter de l'aide - parce que le gouvernement du Vietnam est communiste. Et peut-être bien parce qu'ils ont gagné.

Auteur: Gellhorn Martha

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[ impérialisme ]

 

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dernières paroles

Mon histoire est une histoire d'amour, mais seulement ceux qui sont torturés par l'amour peuvent comprendre ce que je veux dire. J'ai été décrite comme une femme grosse et insensible. C'est vrai, je suis grosse, mais si c'est un crime, combien de mon sexe sont coupables. Je ne suis pas insensible ou stupide. Mes derniers mots et mes dernières pensées sont: Laissez celui qui n'a pas péché lancer la première pierre.

Auteur: Beck Martha

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[ exécution ]

 

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déclaration d'amour

Quand tu reviendras chérie, j'aurai vaincu la timidité et l'étrangeté qui m'a jusqu'à présent inhibé devant ta présence.

Nous nous assoirons à nouveau seuls dans cette jolie petite chambre.

Tu t’assoiras sur ce fauteuil marron et je m'assoirai à tes pieds sur le tabouret rond, et nous parlerons du temps où il n'y aura pas de différence entre nuit et jour, où il n'y aura ni intrus, ni adieux, ni inquiétudes qui nous séparent.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à sa future épouse, à Martha Bernays, le 19 juin 1882, deux mois après leur rencontre

[ fusion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dérivatifs

Après avoir piraté mon module de gouvernance j'aurais pu devenir un meurtrier de masse, mais j'ai alors réalisé que je pouvais accéder au flux combiné des chaînes de divertissement diffusées par les satellites de la société. C'était depuis bien plus que 35 000 heures, avec toujours peu de meurtres, mais probablement, je ne sais pas trop, pas loin de 35 000 heures de films, séries, livres, pièces de théâtre et musique consommés. En tant que machine à tuer sans cœur, j'était un terrible échec.

Auteur: Wells Martha

Info: All Systems Red

[ distractions ] [ humour ] [ automate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

informatique

Il détestait particulièrement les emails. Il disait: "Quand on poste une lettre, il y a du suspense, on pense à celui qui la lira, à sa réponse, on se demande quand on la recevra. Et on a aussi le sentiment du devoir accompli. On est fier d'avoir finalement réussi à écrire cette lettre. Mais maintenant? On envoie un email et, avant d'avoir pu penser à tout ça, on a déjà la réponse; on n'a pas un instant de réflexion entre l'envoi et réception. Tout va trop vite. C'est tout, tout de suite".

Auteur: Grimes Martha

Info: L'inconnue de la crique, Pocket, 2004, page 135

[ Internet ] [ courrier ]

 

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homme-végétal

Être un humain convenable, c'est avoir une ouverture sur le monde, une capacité à faire confiance à des choses incertaines qui échappent à notre contrôle et qui peuvent nous amener à être vraiment déboussolé lors de circonstances exceptionnelles dont nous ne sommes pas responsable. Tout ça dit quelque chose de très important sur les conditions de la vie éthique : à savoir qu'elle se fonde sur une certaine confiance dans l'incertain et donc une disposition à prendre des risques ; elle s'articule sur la capacité de fonctionner plus comme une plante que comme un cristal, quelque chose d'assez précaire, mais dont la beauté très particulière est inséparable de cette fragilité.

Auteur: Nussbaum Martha Craven

Info:

[ esthétique ] [ vulnérabilité ] [ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prospective

Je suis immortelle comme tout le monde,
Les réseaux sociaux et le stockage de nos informations personnelles sont le début d'un clonage de l'esprit qui débouchera dans un avenir certain vers une duplication de notre personnalité. Qui dit personnalité dit problèmes, et très bientôt aussi, tout un écosystème naîtra de cette réalité. Nos clones auront besoin de cyber-psychiatres, et de cyber-avocats, pour vivre pleinement. Ayant vécu un drame personnel, je travaille, depuis plusieurs années sur un prototype de robot, Bina48, une amante virtuelle dont la puissance de calcul et la mémoire sont inédites. On en est au point où Bina48 peut soutenir une véritable conversation... Et elle a déjà quelques idées de romans.
Nous allons vers la création de substituts corporels que permettront bientôt les avancées médicales. Bientôt nous aurons des imprimantes 3D organiques, qui nous permettront d'être autonomes, et de remplacer nous même les organes déficients. Ma société, United Therapeutics Corp, à déjà commencé à obtenir des résultats dans ce domaine, en créant à partir d'organes génétiquement modifiés de porc un matériel génétique artificiel compatible avec le corps humain.

Auteur: Rothblatt Martha

Info:

[ informatique ] [ robot ]

 

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couchant

La nuit tombe de bonne heure, en septembre, au bord de la mer blanche, le crépuscule est bref, les nuits d'un noir d'ardoise, froides. Parfois, avant de se coucher, le soleil s'arrache aux nuages, jette un dernier rayon expirant sur la mer, la côte vallonnée, envoie un reflet jaune dans les petites fenêtres des hautes isbas, puis rougit aussitôt, s'aplatit et disparaît dans les flots.
Une bande crépusculaire d'un rouge sombre diffuse un éclat mat, le ciel haut et froid irradie une lumière faible, vacillante, tandis que la terre, les isbas du village, les pentes avec leurs pâtures bordées d'un hérissement de forêts aux petits arbres rabougris, tout, sombre dans l'obscurité et seules, près des bureaux, répondent à la chute du jour des billes de bois fraîchement écorcées et luisent des copeaux gras qui craquent sous le pied.
Quelques petits feux de bois vont s'allumer sur le rivage, tout près de l'eau : ce sont des gamins qui, assis à croupetons, se font rôtir des pommes de terre. Puis les fenêtres s'éclaireront... Mais bientôt tout s'éteindra, feux et lumières, et le village sombrera dans un long sommeil d'automne.

Auteur: Kazakov Iouri

Info: La belle Vie, MARTHA L'ANCIENNE, I

[ littérature ]

 

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musique

Martha Argerich parle mieux que personne de Chopin. Martha Argerich nous restitue Chopin dans sa vérité : viril, dur, net, et d'autant plus profond : on abandonne les mièvreries, les effleurements maniérés du clavier, les effusions au miel, les tempi languides, les déhanchements outrés et autres chichis de chochottes aux pianistes pour coiffeurs sensibles, décorateurs de vitrines ou visagistes, on laisse les effets de rubato à la pédale aux pianistes pour pédales ! [...] Les qui veulent de la sucrerie et du larmoyant, du Chopin sanglotant et dégoulinant de mélasse, faites pas chier ! Vous nous laissez entre mélomanes avertis, et vous, vous courez vous scotcher devant votre télé : chance ! c'est Jacques Chancel ! Vous avez remarqué qu'au Grand Echiquier, il y a toujours, toujours, toujours un pianiste virtuose ou prétendu tel, en smoking blanc, larges revers de satin blanc pailleté, pattes d'ef et noeud pap géant qui massacre allègrement un nocturne ou un prélude de Chopin, le noie sous le sirop d'orgeat, le sucre candi, la guimauve, la chantilly, l'interprète, ce nocturne ou ce prélude, comme s'il s'agissait de l'arrangement d'un tube balnéaire de l'été ? Tout ce que vous aimez !

Auteur: Léger Jack-Alain

Info: Zanzaro circus : Windows du passé surgies de l'oubli

[ classique ] [ romantisme ]

 

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couple

Observateurs très attentifs, les Jung furent tout deux frappés par "certaines étrangetés" dans le comportement de la famille Freud. A leur arrivée à Vienne, Freud était venu les accueillir à l’hôtel et avait offert à Emma un bouquet de fleurs somptueux en s’excusant de ne pouvoir les inviter chez lui, car, dit-il, "il n’avait pas autre chose à leur proposer qu’une modeste demeure et une maîtresse de maison qui n’[était] plus toute jeune." [CGJ, Entretiens avec Kurt Eissler] Emma trouva cette réflexion d’autant plus choquante qu’il les invita dans la foulée à venir déjeuner chez lui. Par la suite, elle confia à Carl que Martha Freud était "une dame charmante". Carl en convint, bien qu’il la trouvât "complètement éteinte". Le rôle de Martha Freud était manifestement celui d’une superintendante. Contrôlant tous les détails de la vie quotidienne, elle avait opur première mission de préserver son époux de toute perturbation dans son travail. Freud et leurs enfants se montraient plein de déférence à son égard, et, en tant que maîtresse de maison, elle avait le droit à la place d’honneur à table, juste en face de son mari. Néanmoins, toutes ces marques de politesse ne parvenaient pas à cacher qu’on ne lui adressait la parole que pour des questions d’emploi du temps, d’heures de rendez-vous ou de permissions à donner (pour les enfants).

La véritable compagne de Freud, son interlocutrice privilégiée sur le plan intellectuel, était sa belle-sœur, Minna Bernays. Elle seule connaissait tous les aspects de son œuvre, et elle seule osait en parler à table. 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 187-188

[ rôles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson