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femmes-hommes

La prostituée apparaît sur la scène littéraire dans la seconde moitié du IVème siècle av. J.-C. Dès cette époque, deux visions diamétralement opposées du personnage se confrontent, qui se retrouveront tout au long du XIXème siècle : d'un côté la figure de misère et d'innocence profanée ; de l'autre, une figure de luxure, toute-puissante et dangereuse. Entre ces extrêmes, les déclinaisons semblent infinies, portées sur la variété des fantaisies et des fantasmes masculins, et prétexte à des considérations générales sur LA femme. En 1892, Octave Mirbeau déclare dans son journal que la femme "n'est pas un cerveau, elle est un sexe, rien de plus".

Auteur: Internet

Info: in L'Objet d'Art hors-série 91, Le regard des écrivains

[ historique ] [ phallocrate - ]

 

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cocu

À l’époque médiévale, l’adultère était un délit. Et les femmes étaient punies bien plus sévèrement que les hommes. Jusqu’au XVIe siècle, les femmes adultères étaient tondues et fouettées avant d’être réduites en servitude dans un couvent jusqu’à la fin de leurs jours. Au XIXe et XXe siècles, cette peine fut peu à peu remplacée par l’emprisonnement. Leurs pendants masculins, quant à eux, écopaient d’une simple amende. Les preuves d’adultère étaient définies de façon floue. "Deux êtres, de sexe différent, enfermés dans une chambre à un seul lit suffit pour constituer le délit d’adultère." La dépénalisation de l’adultère est récente, même dans le monde occidental. En France, l’adultère n’est plus un délit depuis 1975.

Auteur: Markogiannakis Christos

Info: Scènes de crime à Orsay

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

(Petronius élève de J. Bosch parle du jardin des délices)

Le tableau n’abondait-il pas de symboles aquatiques? On y voyait coquillages, poissons et crabes. Ne représentaient-ils pas le mélange des fluides masculins et féminins, l’union de la chair? Depuis des siècles, les coquillages étaient un symbole d’amour, comme l’avait appris Petronius lors de sa formation, à cause de leur ressemblance avec le sexe de la femme. Si un peintre devait habiller un personnage féminin, il dissimulait les parties intimes derrière un coquillage. La moule, en revanche, était associée au diable. Dans la partie inférieure gauche du panneau, un homme portait son fardeau diabolique sur le dos, symbolisé par une moule géante dans laquelle copulaient deux êtres dont la semence procréatrice se cristallisait en trois perles.

Auteur: Dempf Peter

Info: Le mystère Jérôme Bosch, p 207

[ interprétation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Les organes féminins sont jalonnés de noms masculins. Les conduits reliant chacun des deux ovaires à l'utérus se sont appelés jusqu'en 1997 les trompes de Fallope, chirurgien italien du XVIe siècle - avant de devenir les trompes utérines. Les petits sacs situés dans les ovaires et dans lesquels, de la puberté à la ménopause, mûrit chaque mois un ovule, sont les follicules de De Graaf, médecin hollandais du XVIIe siècle. Les glandes qui sécrètent le liquide humidifiant la vulve et l'entrée du vagin portent le nom de Bartholin, anatomiste danois du XVIIe siècle. En outre, au XXe siècle, une zone de plaisir située dans le vagin a reçu l'appellation de point G, initiale du médecin allemand Ernst Gräfenberg. Imaginez l'équivalent chez l'homme: les corps caverneux d'Emilienne Dupont, ou le canal de Catherine de Chaumont...

Auteur: Montreynaud Florence

Info: Appeler une chatte... Mots et plaisirs du sexe

[ langage ] [ sexués ]

 

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infobésité

Le sentiment d'injustice est insupportable. Un paradoxe : tout un flot de bavardages et d'images qui se déversent quotidiennement des journaux, des radios, des écrans - et pas une ligne, pas un mot qui rendrait compte de ces soldats sur le point de s'effacer dans l'oubli. Des millions de couvertures lustrées, des clones innombrables, féminins ou masculins, étalant toujours la même obscénité de la mode, des vacances, des sports, du showbiz - un ignoble égout qui impose aux milliards d'humains décérébrés ce qu'ils doivent penser, aimer, convoiter, ce qu'ils doivent apprécier ou condamner, ce qu'ils doivent savoir de l'actualité, de l'histoire. Le seul but de cette entreprise de crétinisation est le profit, on le sait, déguisé sous le nom de "tirages", de "parts d’audience". Ce système (Léon Bloy disait : "putanat") a ses prophètes.

Auteur: Makine Andreï

Info: Le pays du lieutenant Schreiber

[ consumérisme ] [ enfumage ] [ publicité ] [ fausses valeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Pour commencer, l'immense majorité des tueurs en série sont des hommes, expliqua Hunter. Les tueuses en série ont en général un intérêt purement matériel ou financier. Ce qui peut arriver aussi avec leurs homologues masculins mais beaucoup plus rarement. Les mobiles d'ordre sexuel sont les plus fréquents chez eux. Les études ont aussi révélé que les femmes criminelles tuent en général des proches, maris, membres de la famille ou personnes qui dépendent d'elles. Pour les hommes, ce sont en général des étrangers. Les tueuses en série ont aussi tendance à agir plus discrètement, avec du poison ou des méthodes moins violentes, comme l'étouffement. Les tueurs en série, au contraire, sont très portés sur les tortures et les mutilations. Quand les femmes sont impliquées dans des homicides sadiques, elles jouent en général le second rôle aux côtés d'un homme.

Auteur: Carter Chris

Info: La marque du tueur, p.119

[ assassin ]

 

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écriture

Je vais prendre des risques. J'ai beaucoup pensé à ça, en tant que féministe et comme auteur. Comment les rôles traditionnels devraient-ils être représentés ? Dans la littérature fantastique, il existe une école de pensée qui considère que les femmes doivent être traitées exactement comme les hommes. Seuls comptent la sphère de pouvoir et les moyens d'exercer le pouvoir traditionnellement masculins. Si une femme est représentée dans un rôle traditionnellement féminin, alors elle doit être représentée comme une personne inférieure.

Après mûre réflexion et quelques coups de poignard reçus par ces rôles traditionnels, j'en suis venue à ne pas être d'accord du tout avec cette idée. Pour un auteur, montrer que seuls le pouvoir et place traditionnels des hommes comptent, c'est méconnaître et rabaisser la vie dure et complexe de nos contemporains et de nos ancêtres. 

Auteur: Zettel Sarah Anne

Info: Mapping the World of Harry Potter: Science Fiction and Fantasy Writers Explore the Bestselling Series of All Time, gender-roles-in-fiction

[ féminisme ] [ rôles-genres ] [ fiction ] [ simplification narrative ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mère célibataire

Il ne faut pas que la mère remplace le père ?

Ce n’est pas qu’il ne faut pas, elle ne peut pas. Tant pour les filles que pour les garçons, des substituts masculins tutélaires et chastes sont nécessaires. Une mère seule n’est plus femme. Dans les meilleurs cas, elle est comme "neutre". Elle peut être responsable sur le plan juridique, responsable sur le plan de l’éducation morale, mais elle ne peut pas répondre à tout – et surtout pas à ce qui est affectif, sensible et émotionnel, en particulier chez un garçon. […] De même, une fille qui n’a jamais connu d’homme avec sa mère ne peut pas en confiance lui parler de ses émois pour les garçons. Elle sent sa mère frustrée. Et si elle lui parle, c’est qu’elle est encore petite fille sous la dépendance prudentielle d’une mère qu’elle prend plutôt pour une grande sœur orpheline.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, pages 18-19

[ rôle paternel ] [ complexe d'Œdipe ] [ couple modèle ] [ parents ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Quand un garçon naît au Pakistan, c'est l'occasion de grandes réjouissances. On tire des coups de feu en l'air. On dépose des cadeaux dans le berceau du bébé. Et on inscrit le prénom du garçon dans l'arbre généalogique de la famille. Mais quand c'est une fille, personne ne vient rendre visite aux parents, et les femmes éprouvent simplement de la sympathie pour la mère.
Mon père n'accordait aucune attention à ces coutumes. J'ai vu mon prénom - écrit à l'encre bleue brillante - juste là, au milieu des prénoms masculins de notre arbre généalogique. Le premier prénom féminin en trois cents ans !
Toute mon enfance, il m'a chanté une chanson sur ma fameuse homonyme pachtoune : " O Malalai de Mainwand fredonnait-il, lève-toi encore pour faire comprendre le chant de l'honneur aux Pachtounes, Tes paroles poétiques font se retourner les mondes, Je t'en prie, lève-toi encore une fois."

Auteur: Yousafzai Malala

Info: Moi, Malala, je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans

[ Islam ] [ papa ] [ gratitude ]

 

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contraintes d'écriture

Je me rends compte que mon oeuvre, si elle a éclairé mon époque, a aussi intimidé les hommes de lettres. Je choisis de devenir le Père du Roman. Je m'y prends ainsi : je distribue des schémas à chaque écrivain ; je les appelle schémas, en réalité ce sont des sentences. Je leur dis : "Roman de cent quatre-vingt-dix pages ; personnages : six féminins, quatre masculins ; un homicide, un adultère, cadre luxueux, bassesse morale, inflation, coup d'État final." Ou bien : "Riche famille déchirée par des passions inavouables, de la luxure à la philatélie ; homicides : trois ou quatre ; fornications réalistes, appartement de cinq pièces avec vue sur la mer." Ou bien, avec l'audace qui me caractérise désormais : "Inceste entre nouveau-né et bisaïeule qui tire les tarots, ambiance d'inspiration orientale." Puis je relis, je corrige, je donne le bon à tirer : c'est l'époque des Chefs-d'oeuvre grégaires.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "Le bruit subtil de la prose", éd. Le Promeneur, p. 59

[ littérature ] [ despotisme ] [ fantasme ] [ directives ] [ rédaction ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama