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vieillesse

Oh, le rare bonheur d'élever un enfant dont on n'est pas le géniteur direct, mais seulement un grand-parent! Ce "grand" ajouté à "parent", cette génération tampon fait toute la différence : un matelas de tendresse, une réserve de temps où chacun peut puiser à sa guise, un trésor de bonne distance, une épaisseur d'eau douce qui filtre les rayons, ne laissant passer que les utiles, les bienveillants.

Auteur: Orsenna Erik Arnoult

Info: Madame Bâ

[ paternité ] [ grand-père ]

 

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humour

En arrivant, pensant encore aux bateaux normaux, j'avais demandé :
- Où est mon matelas ?
- La maison n'en fournit pas.
- L'oreiller ?
- Elle n'en fournit pas non plus.
- La couverture ?
- Elle n'en fournit pas non plus.
Je m'étonnais presque que la compagnie fournisse le bateau sur lequel nous devions naviguer ; je n'aurais pas été surpris si on m'avait dit que chacun devait apporter le sien.

Auteur: B.Traven

Info: Le vaisseau des morts

[ voyage ] [ inconfort ] [ dormir ]

 

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réflexe

La routine permet l'action automatique, dégagée des interrogations superflues, des remise en question lourdes d'hésitations. La routine éloigne le besoin d'analyse. La routine, c'est le règne de la reconnaissance, pas de la connaissance. La routine est conformiste. L'organisation finit par penser pour vous à force de vous faciliter l'existence. La routine, toujours très organisée, est un matelas sur lequel il fait bon s'assoupir. Cette routine, issue d'un monde qui tourne rond, est néanmoins une garantie d'efficacité.

Auteur: Rodin Etienne

Info: Dans "L'horreur managériale"

[ remise en question ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

usa

Abraham Lincoln vit le jour sur un matelas de feuilles de maïs, au milieu de peaux d'ours, le matin du dimanche 12 février 1809. Les États-Unis étaient alors une toute jeune nation, à la veille d'une seconde guerre périlleuse contre l'Empire britannique. Ce nouvel enfant de la république eut pour berceau une cabane en rondins -une unique pièce, sans fenêtres, au sol en terre battue- située dans le comté de Hardin, près de Hodgenville, dans le Kentucky.

Auteur: Keneally Thomas

Info: Abraham Lincoln

[ anecdote ] [ historique ]

 

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vocabulaire

S'il fallait renvoyer chez eux
Les mots arabes ou arabo-persans
Ça ferait du monde
Et un drôle de vide sur notre carte de séjour :
Azur hasard
D'algèbre à zénith
Jupe (ce serait dommage) & matelas & nuque (mon amour)
Abricot & sirop & sorbet & sucre & tambour
Sans oublier la famille (tambourin
tambour battant) & guitare & lilas luth nénuphar orange
Maboul comme azimut qui va bien & comme
Zéro qui nous résume
Et on serait bien ennuyé.

Auteur: Chambaz Bernard

Info:

[ étymologie ] [ langage ]

 

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résistants

Ils avaient, chacun, une famille : un matelas sur lequel ils avaient envie de dormir, des assiettes et des couverts avec lesquels ils avaient envie de manger, une femme avec qui ils avaient envie d’habiter ; et leurs préoccupations ne dépassaient pas beaucoup cela, elles étaient comme leurs propos.

Pourquoi, maintenant, luttaient-ils ?

Pourquoi vivaient-ils comme des bêtes traquées et exposaient-ils ainsi tous les jours leur vie ? Pourquoi dormaient-ils avec un revolver sous l’oreiller ? Pourquoi lançaient-ils des grenades ? Pourquoi tuaient-ils ?


Auteur: Vittorini Elio

Info: Dans "Les hommes et les autres", éd. Gallimard, Paris, 1947, page 59

[ raisons de l'engagement ] [ profondeur inapparente ] [ questions ] [ ultime pourquoi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gémir

S’il y a une chose que savent les prêtres, Tommy, c’est que même quand leur sonnette fonctionne, ce qui n’est pas le cas de la mienne, personne ne vient jamais appuyer dessus pour leur dire que John a cessé de boire, que les adultes ont du travail et les gosses les meilleures notes de l’école religieuse – ni qu’il rentre tellement de fric dans la maison qu’on s’en sert pour rembourrer le matelas et que toute la famille a communié à la messe de neuf heures dimanche dernier.

Auteur: Dunne John Gregory

Info: True confessions

[ mauvaises nouvelles ] [ se plaindre ]

 

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aube

Il profita de la pénombre jusqu'à ce que la lumière couleur cendre du matin s'éclaircisse sombrement au-dessus des toits. Alors, avec beaucoup d'avance, il sortit et pris la direction de la morgue. L'eau continuait à tomber de nuages bas, effrangés côté terre, qui lui rappelèrent les entrailles laineuses des matelas éventrés par la brigade des stups lors des perquisitions. Il avait l'impression que le seul endroit au sec était la braise de son cigare. Même ses os, au premiers pas du matin, s'étaient amollis comme des manches de pelles que l'on mettrait à tremper.

Auteur: Varesi Valerio

Info: Le fleuve des brumes

[ détrempée ]

 

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meuble

La pièce principale, celle qui d'emblée tirait l’œil, c'était le divan-lit. D'abord, cela avait été, comme pour la case, un lit pareil à tous les lits de la haute guinée: un lit maçonné, fait de briques séchées. Puis les briques du milieu avaient disparu, ne laissant subsister que deux supports, un à la tête et un au pied; et un assemblage de planches avait remplacé les briques enlevées. Sur ce châlit improvisé, mais qui ne manquait pas d'élasticité, ma mère avait finalement posé un matelas rembourré de paille de riz. Tel que, c'était à présent un lit confortable et assez vaste pour qu'on s'y étendît à trois, sinon à quatre.

Auteur: Laye Camara

Info: L'enfant noir

[ foyer ] [ afrique ]

 

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maison

Brigitte Abiven fit visiter la cuisine à Mary, la souillarde, qu'elle appelait "la pièce de service", la cave où le producteur de porc entreposait ses bonnes bouteilles, puis l'étage qui comportait quater chambres de belles proportions, meublées de lourdes armoires d'acajou, de lits hauts en merisier ciré, et de deux salles de bains aux appareils sanitaires démodés qui avaient dû être le comble du luxe un siècle plus tôt. Enfin, les dessous de toit où six chambres mansardées à peine plus grandes que des placards - probablement celles de la domesticité - apparaissaient dans tout leur dénuement : plancher de sapin lavé, murs de plâtre nu, qui n'avaient jamais connu la tapisserie, lits de fer aux matelas épais comme des annuaires téléphoniques et paraissant aussi durs, ampoules nues pendant au bout de leur fil au plafond.

Auteur: Failler Jean

Info: Forces noires

[ meubles ] [ littérature ]

 

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