femmes-par-hommes
Toutes les maternités du monde regorgent de mystères féminins... qui pondent, saignent, avouent, hurlent ! Pas mystères du tout ! C'est une autre onde beaucoup plus subtile que "braquemard, amour et ton coeur"... mystère féminin... c'est une sorte de musique de fond...
Auteur:
Céline Louis-Ferdinand
Années: 1894 - 1961
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
D'un château l'autre, p279
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océanique
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prospective
Le lendemain, j'allai sur mon balcon pour apercevoir la campagne. Elle entourait la maison en face d'elle, celle du propriétaire absent. C'était une campagne très plate et qui émergeait de l'aube avec langueur...
Ma vie, comme cette campagne, s'étalait devant moi. Ma vie inévitable. Que pouvais-je en faire ? Il fallait cesser de se plaindre. Les maternités viendraient, l'une après l'autre, m'ôter le souci de moi-même. J'y songeais comme à un refuge, et je frémissais en même temps à la pensée de l'enfant qui naîtrait de ces nuits où le désir d'être morte défigurait mon visage.
Auteur:
Chedid Andrée
Années: 1920 - 2011
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: femme de lettres et poétesse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le sommeil délivré
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pensée-de-femme
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procréation
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contagion
AU milieu du XIXe siècle, Ignace Philippe Semmelweis, gynécologue hongrois, découvrit qu'il suffisait que les médecins se lavent les mains avant d'examiner les jeunes accouchées pour que la mortalité liée à la fièvre puerpérale (maladie infectieuse survenant après un accouchement) diminue. Dans certaines maternités, cette mortalité pouvait atteindre 20% des femmes.
Malgré un combat acharné pour convaincre ses confrères, ce médecin novateur est mort misérable et incompris, dans un asile psychiatrique. Semmelweiss disait à propos des décès causés par la fièvre puerpérale, transmise par les mains souillées des médecins : "Tout ce qui se fait ici me paraît bien inutile, les décès se succèdent avec simplicité. On continue à opérer, cependant, sans chercher à savoir vraiment pourquoi tel malade succombe plutôt qu'un autre dans des cas identiques." Pasteur lui donna raison quelques années plus tard. La fièvre puerpérale n'était pas due à un quelconque déséquilibre entre les quatre éléments fondamentaux - air, feu, eau et terre - contenus dans les humeurs (croyance de l'époque), mais à l'action d'une bactérie, le streptocoque du groupe A, présent dans le sang des femmes et transmis par les mains souillées des médecins. La théorie microbienne de la maladie ouvrit enfin la porte de la prévention par l'asepsie.
Auteur:
Vignal Philippe
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: gynéco
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enfer au féminin
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femmes
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sciences
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santé
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historique
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