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postérité

La chose la plus étonnante dans les mathématiques est peut-être qu'elles soient si surprenantes. Les règles que nous établissons au départ semblent ordinaires et inévitables, mais il est impossible de prévoir leurs conséquences. Celles-ci n'ont été découvertes qu'au terme d'une longue étude qui s'est étalée sur un grand nombre de siècles. Une grande partie de nos connaissances est due à un nombre relativement restreint de grands mathématiciens tels que Newton, Euler, Gauss ou Riemann ; peu de carrières ont été plus satisfaisantes que la leur. Ils ont apporté à la pensée humaine une contribution encore plus durable que la grande littérature, puisqu'elle est indépendante de la langue. 

Auteur: Titchmarsh Edward Charles

Info: In  The Pentagon : A Mathematics Magazine for Students (automne 1951), 11, n° 1, 12.

[ durabilité ] [ savoir collectif ] [ logique formelle ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sciences

Nous avons surmonté cette idée que les vérités mathématiques ont une existence indépendante de nos propres esprits. Il est même étrange pour nous qu'une telle notion puisse même exister. Pourtant c'est ce que Pythagore aurait pensé - et Descartes, de même que des centaines d'autres grands mathématiciens d'avant le dix-neuvième siècle. Aujourd'hui les mathématiques ne sont plus liées ; elles ont brisés leurs chaînes. Quelle que soit leur essence, nous la reconnaissons comme aussi libre que l'esprit et aussi prehensible que l'imagination. La géométrie Non-Euclidienne est la preuve que les mathématiques, à la différence de la musique des sphères, sont un des ouvrages propre à l'homme, sujettes seulement aux limitations imposées par les lois de la pensée.

Auteur: Kasner Edward

Info: Mathematics and the Imagination, p. 359, Dover, 2001, Originally published 1940

[ abstraction ] [ universelles ]

 

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sciences

Les math sont elles invention ou découverte ? Quand les mathématiciens arrivent avec leurs résultats ils produisent des constructions mentales raffinées qui n'ont aucune vraie réalité, mais dont la puissance et l'élégance est suffisante pour duper même leurs inventeurs et leur faire croire que ces constructions mentales sont 'vraies'? Ou alors est-ce que les mathématiciens découvrent vraiment des vérités qui sont, en fait, déjà 'là', vérités dont l'existence est tout à fait indépendante des activités des mathématiciens ? Je pense que, à ce jour, il doit être tout à fait clair pour le lecteur que je suis un adhérent de la seconde catégorie, en tout cas en ce qui concerne des structures telles que les nombres complexes de Mandelbrot.

Auteur: Penrose Roger

Info: The emperor's new mind, Oxford University Press, p.96

[ nombres ]

 

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sciences

Enfin, les mathématiques procurent, à ceux qui sont à même de les apprécier, de très grands plaisirs auxquels aucun moraliste ne saurait trouver à redire. On éprouve à manipuler des symboles le même genre de plaisir que l'on retire des échecs, mais c'est un plaisir honorable puisqu'il ne s'agit pas d'un simple jeu, mais d'une activité utile. En effet, le sentiment d'avoir compris quelque chose aux phénomènes naturels donne un aperçu de la puissance de la pensée ; par ailleurs, le travail des grands mathématiciens recèle une sorte de beauté limpide qui laisse entrevoir ce dont les êtres humains sont capables lorsqu'ils se libèrent de leur lâcheté, de leur férocité et de leur asservissement aux contingences de l'existence corporelle.

Auteur: Russell Bertrand

Info: L'Art de philosopher, trad. M.Parmentier, p.94, PUL, coll. Zêtêsis, 2005

[ pureté ] [ nombres ]

 

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gageure

Ce que je n'admets pas c'est simplement que le philosophe connaisse un objet auquel il puisse légitimement attribuer le prédicat d'infinitude sans avoir auparavant montré que cet objet est, par un de ses aspects, une grandeur, ou, tout au moins, une pluralité infinie. Si je puis démontrer pour Dieu lui-même, considéré comme l'être ayant l'unité la plus parfaite, qu'il existe des points de vue sous lesquels nous apercevons en lui une pluralité infinie, et que c'est justement et seulement sous l'un de ces points de vue que nous lui attribuons l'infinitude, il sera alors à peine nécessaire de prouver que des considérations semblables se trouvent au principe de tous les autres cas où le concept d'infini est dans son bon droit.

Auteur: Bolzano Bernhard

Info: in "Les paradoxes de l'infini", éd. Seuil, p. 66 - Bolzano s'en prend à Hegel, qui prétend avoir accès à un infini (celui de Dieu) qui transcende celui des mathématiciens

[ saut métaphysique ] [ qualité hypothétique ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

polymathes

Dans ces temps anciens, la profession de " philosophe " n'existait pas. Les philosophes étaient en même temps des savants, des mathématiciens, des géomètres, des astronomes. Ils s'intéressaient aux éclipses du soleil et de la lune, aux nombres et aux calculs, aux figures de la géométrie et à leurs propriétés. Ainsi l'école philosophique la plus ancienne, la célèbre Ecole de Milet, en Asie Mineure, a été fondée par Thalès, l'inventeur du théorème faisant du cercle le lieu géométrique des angles droits construits sur un segment de droite.

Il s'agit donc de puissants esprits qui étaient, par rapport au savoir de leur temps, des esprits universels. Ce qui suscita avant tout leur étonnement, ce fut le spectacle du changement.


Auteur: Hersch Jeanne

Info: L'étonnement philosophique : Une histoire de la philosophie. L'école de Milet : Thalès, Env 600 av JC

[ éclectiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodestruction

Professions à risque (USA)
Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
Les musiciens (3,6 fois plus)?
Les acteurs (2,8 fois plus)?
Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
Les écrivains (2,6 fois plus)?
Les photographes (2,5 fois plus)?
Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)?
Les ébénistes (2 fois plus)?
Les docteurs (1,94 fois plus)?
Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)?
Les mathématiciens et les scientifiques (1,85 fois)
Les ouvriers qualifiés et les machinistes (1,63 fois)
Les ouvriers non qualifiés (1,46 fois)
La liste ne tient pas compte des données démographiques, entre autres, et que les hommes se suicident quatre fois plus que les femmes.

Auteur: Internet

Info:

[ métier ] [ statistique ]

 

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concentration

Pendant la dernière guerre mondiale, mon père était en prison avec deux frères mathématiciens. Un vieux clou est devenu leur "craie", et le mur de la cellule le tableau noir. On venait prendre l'un pour une séance de torture, l'autre continuait à calculer ; on ramenait le premier en sang, il attrapait la "craie" aussitôt et reprenait la démonstration à l'endroit où son frère l'avait laissée ; et ainsi chacun son tour ; les séances de torture n'étaient plus que de brèves parenthèses inintéressantes et "casse-pieds" dans un travail qui les passionnait : la découverte d'un théorème inédit. [...] Ceux qui souffrent de douleurs paroxystiques peuvent apprendre à réduire le temps vécu de la douleur et élargir les plages de confort, comme les deux mathématiciens.

Auteur: Megglé Dominique

Info: Erickson, hypnose et psychothérapie

[ refuge ] [ application ] [ attention ] [ thérapie ]

 

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travail intellectuel

Une spécificité du savoir mathématique est que les mathématiciens sont les seuls scientifiques à avoir une notion bien définie de "vrai". Pour un mathématicien, un énoncé qui est vrai est un énoncé qui est démontré. Malheureusement, cela dit aussi que le savoir mathématique, à supposer que cela ait un sens, est un savoir conditionnel, c'est-à-dire conditionné à des hypothèses. Un mathématicien ne dit pas "je sais", mais "je sais que telle hypothèse entraîne telle conclusion". Il ne se contente pas de dire "je sais", il le démontre. Ainsi, l'un des maîtres mots en mathématiques est "démonstration". On n'est donc plus seulement dans le registre du savoir, au sens d'encyclopédie, de liste officielle des choses que l'on sait, mais aussi dans le registre du faire. On dit, : "faire une démonstration".

Auteur: Voisin Claire

Info: in "Faire des mathématiques", éd. cnrs, p. 7

[ certitude ] [ preuve ] [ praxis ] [ logique formelle ] [ raisonnement ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

exploration spatiale

L'histoire aussi a une inertie. Dans les quatre dimensions de l'espace-temps, les particules (ou événements) montrent une orientation ; les mathématiciens, pour tenter de le démontrer, tracent ce qu'ils nomment "lignes du monde" sur des graphiques. Pour ce qui est des affaires humaines, les lignes de chaque monde individuel forment un complexe enchevêtrement, sorti des ténèbres de la préhistoire et déployé à travers le temps : un câble aussi large que la Terre elle-même, qui tourne elle-même en spirale autour du soleil. Ce cordage, enchevêtrement des lignes du monde est l'histoire. Quand on voit comment il a pu être, on voit clairement où il va - c'est une simple question d'extrapolation. Et donc quel genre d'Av faudrait-il pour échapper à l'histoire, pour échapper à une aussi puissante inertie et se tailler une nouvelle route ? Le plus difficile est de laisser la Terre derrière soi.

Auteur: Robinson Kim Stanley

Info: Mars la Rouge

[ couper le cordon ]

 

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Ajouté à la BD par miguel