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humour

Dieu n'existe pas et Dirac est son prophète.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info:

[ quantique ] [ matheux athée ]

 

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sciences

... on ne saurait trop insister sur le rôle fondamental que joue, dans ses (du mathématicien) recherches, une intuition particulière... une sorte de divination directe..

Auteur: Bourbaki

Info: Càd un groupe de matheux

[ inspiration ]

 

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bipolarité

Différence entre l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse. - En l'un, les principes sont palpables, mais éloignés de l'usage commun ... Mais dans l'esprit de finesse, les principes sont dans l'usage commun et devant les yeux de tout le monde.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées 1670, 1

[ matheux ] [ littéraire ] [ tournure d'esprit ]

 

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découragement

Nos enfants grandissent dans une culture pénétrée de l'idée qu'il y a des gens intelligents et d'autres stupides. Chaque individu se définit comme un assemblage d'aptitudes. Il y a les matheux et ceux qui ne le sont pas. Tout est mis en place de telle sorte que les enfants en cours d'apprentissage attribuent leur première difficulté ou leur première expérience malheureuse à une incapacité de leur part.

Auteur: Papert Seymour

Info: Jaillissement de l'esprit, Champs-Flammarion/210

[ nombres ] [ apprentissage ] [ éducation ] [ préjugés ]

 

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anecdote

Un soir lors d'une réception à Copenhague, Dirac propose à Gamow une théorie d'après laquelle il doit exister une distance optimale pour contempler le visage d'une femme. Son raisonnement est le suivant: à une distance infinie, on ne voit rien du tout; à une distance presque nulle, l'ovale du visage est déformé et les imperfections se laissent trop voir. Il doit donc exister une distance à laquelle le visage d'une femme est à son maximum de beauté.

Auteur: Klein Étienne

Info: Il était sept fois la révolution. Albert Einstein et les autres…

[ femmes-par-homme ] [ matheux maniaque ]

 

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systématisation

Dans la pensée scientifique nous adoptons la théorie la moins complexe pour expliquer tous les faits considérés, qui nous permettra aussi de prédire de nouveaux faits du même genre. La caractéristique de ce critère réside dans cette notion "du plus simple". C'est véritablement un canon esthétique qu'on trouvera implicitement dans nos critiques de la poésie ou de la peinture. Le non-spécialiste considère qu'une loi dont l'énoncé mathématique tel que x/t = k(2x/y 2) est moins simple que "ce qu'il transpire". Le physicien renverse ce jugement.

Auteur: Haldane John Burdon Sanderson

Info: On Being the Right Size and Other Essays. Science and Theology as Art-Forms (pp. 33–34). Oxford University Press, Inc. Oxford, England. 1985

[ conceptualisation ] [ rationalisation ] [ matheux vs littéraires ] [ vecteur ]

 

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enseignement

Je pense que la plus grande et fausse idée au sujet des mathématiques est que tout le monde doit l'apprendre. Cela semble être une totale erreur. Tout ce temps à s'inquiéter de pousser les enfants pour les amener à avoir des compétences en mathématiques et tout le reste. C'est terriblement dur pour les enfants. C'est aussi difficile pour les enseignants. Et je crois que c'est totalement inutile. Pour moi, les mathématiques, c'est comme jouer du violon. Certaines personnes peuvent le faire, d'autres non. Si vous ne l'avez pas, alors ça ne sert à rien de faire semblant.

Auteur: Dyson Freeman

Info: Source : www.businessinsider.com

[ éducation ] [ algèbre ] [ matheux ou pas ]

 

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distinguo

Vérité et exactitude peuvent être considérées comme synonymes. Parfois. 

Pour moi une exactitude est comme l'arrêt sur image d'un point de vue particulier, un peu comme on définirait la position d'un objet X dans un espace donné à un moment T. Ainsi le terme EXACT ressemble à un truc de matheux : arrêté, rigoureux et précis.

Alors que quelque chose de VRAI est "intégré". Comme un rouage organique qui serait partie de je-ne-sais-quoi de plus grand et dont l'évocation impliquerait tant ce "quelque chose de vrai", que son rôle en tant que fraction du tout... et ses interactions qui, à leur manières, définissent tout le reste par effet miroir.

Exact est mort. Vrai est vivant.

Auteur: Mg

Info: 6 sept 2023

[ linguistique ] [ abstraction réel ] [ rétroaction ] [ dualité ]

 

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quête

Turing avait cette interrogation métaphysique : Dieu est-il nombres, une immense machine à calculer... Bref : le monde est-il mathématique ? Il faut dire que Turing avait imaginé, encore jeune, non une machine matérielle, mais un "être calculant", qui pouvait être indifféremment un appareil logique très simple ou un humain bien discipliné appliquant des règles - comme le faisaient les employés des bureaux de calcul à l'époque.
Il se trouve que j'ai vécu ceci à ma manière, en allant jouer au casino avec une martingale, ce qui avait pour résultat que pour gagner il fallait rester concentré (et avoir un peu de chance). Ce qui générait beaucoup d'ennui, de lassitude, surtout dans un lieu consacré au plaisir et au délassement. Bref : soit rester un humain/machine concentré et efficace pour gagner du fric soit prendre du bon temps et perdre.
Ce que je veux dire c'est qu'il est peut-être possible de "conclure" avec un monde rigide et matheux. Mais que celui-ci pourrait bien être d'un ennui, d'une tristesse et d'un manque de fantaisie atroce... Létal.

Auteur: Mg

Info: 5 janv. 2014

 

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monde matheux

Furieuse, la bête se tordit et agita ses intégrales itérées sous les coups polynomiaux du roi, s'effondra en une série infinie de termes indéterminés, puis se releva en s'élevant à la puissance n, mais le roi l'assomma tellement de différentielles et de dérivées partielles que ses coefficients de Fourier s'annulèrent tous (voir le lemme de Riemann), et dans la confusion qui s'ensuivit, les constructeurs perdirent complètement de vue à la fois le roi et la bête. Ils firent donc une pause, se dégourdirent les jambes, burent une gorgée de la cruche de Leyde pour reprendre des forces, puis se remirent au travail et recommencèrent depuis le début, en déployant cette fois tout leur arsenal de matrices tensorielles et de grands ensembles canoniques, attaquant le problème avec une telle ferveur que le papier même se mit à fumer. Le roi se précipita avec toutes ses coordonnées cruelles et ses valeurs moyennes, trébucha dans une sombre forêt de racines et de logarithmes, dut faire marche arrière, puis rencontra la bête sur un champ de nombres irrationnels (F1) et la frappa si durement qu'elle tomba de deux décimales et perdit un epsilon, mais la bête glissa autour d'une asymptote et se cacha dans un espace de phase orthogonal à n dimensions, subit une expansion et sortit, fumant de manière factorielle, et tomba sur le roi et lui causa une blessure cuisante. Mais le roi, sans se décourager, enfila sa cotte de mailles de Markov et tous ses paramètres imperméables, porta son incrément Δk à l'infini et asséna à la bête un véritable coup booléen, l'envoyant rouler à travers un axe des x et plusieurs parenthèses - mais la bête, préparée à cela, baissa ses cornes et... vlan ! -Les crayons volèrent comme des fous au travers des fonctions transcendantes et des transformations à double figure, et lorsqu'enfin la bête se rapprocha et que le roi fut à terre, les constructeurs se levèrent d'un bond, dansèrent une gigue, rirent et chantèrent en déchirant tous leurs papiers en lambeaux, à la grande surprise des espions perchés dans le lustre - perchés en vain, car ils n'étaient pas initiés aux subtilités des mathématiques supérieures et n'avaient donc aucune idée de la raison pour laquelle Trurl et Klapaucius criaient maintenant, encore et encore, "Hourra ! Victoire !!!"

Auteur: Lem Stanislaw

Info: La Cyberiade

[ incompréhensible ] [ humour ] [ littéraire ]

 

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