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être humain

Certains hommes atténuent les mauvaises impressions que l'espèce humaine nous inflige.

Auteur: Nucéra Louis

Info:

[ rédempteur ] [ humaniste ] [ saint ] [ belle personne ] [ modèle ] [ altruiste ]

 

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pessimisme

La première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise.

Auteur: Jeanson Henri

Info: Dit par Jouvet, In Les amoureux sont seuls au monde

[ instinct ]

 

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rapports humains

Il n'y a rien de plus embarrassant que d'avoir suscité le désamour d'un animal perspicace. 


Auteur: Chabon Michael

Info: Wonder Boys

[ homme-animal ] [ mauvaise impression ] [ cénesthésie ] [ calcul ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mauvaise haleine

Elle le relâche et part renouer ses cheveux défaits devant le miroir.

- Et par pitié, Jean, soignez cette haleine. J'ai l'impression d'embrasser la faucheuse en personne.

Auteur: Grannec Yannick

Info: Les simples

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

frimeur

Citation... Un écrivain s'exprime avec des mots qui ont été utilisés auparavant parce qu'ils traduisent mieux sa pensée qu'il ne peut le faire lui-même, ou parce qu'ils sont beaux ou spirituels, ou parce qu'il s'attend à ce qu'ils touchent une corde sensible chez le lecteur, ou parce qu'il veut montrer qu'il est instruit et cultivé. Les citations liées à ce dernier motif sont invariablement mauvaises ; le lecteur avisé le détecte et en est méprisant ; celui qui ne l'est pas est peut-être impressionné, mais en même temps rebuté, les citations prétentieuses constituant la voie la plus sûre vers l'ennui.

Auteur: Fowler Henry Watson

Info: Dictionnaire de l'anglais moderne (1926)

[ crâneur mondain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe-sur-philosophe

Alors qu'il [Spinoza] se frottait à je ne sais quel souvenir, il se mit à réfléchir à la question de savoir ce qui était demeuré en lui du fameux morsus conscientiæ* — en lui qui avait rangé le bien et le mal parmi les imaginations de l’homme et avait défendu avec colère son Dieu "libre" contre ces blasphémateurs qui prétendaient que Dieu n’agit que sub ratione boni ("ce qui s’appellerait assujettir Dieu au destin et serait la plus étrange des absurdités" — ). Le monde, pour Spinoza, était revenu à cet état d’innocence où il se trouvait avant l’invention de la mauvaise conscience : que devenait alors le morsus conscientiæ ? "L’antithèse du gaudium, se dit-il enfin, — une tristesse accompagnée de l’image d’une chose passée dont l’événement a trompé toute attente." (Eth., III, propos. XVIII, schol. I. II.) Des milliers d’années durant les malfaiteurs n’ont eu, au sujet de leur "méfait", d’autre impression que celle dont parle Spinoza, comme d’une impression non personnelle : "ici il y a eu un accident imprévu", et non : "je n’aurais pas dû faire cela."

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Généalogie de la morale, §15. *douleur de conscience

[ culpabilité ] [ moralité ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

compliance

J'appris rapidement que dans une grande compagnie on passe autant de temps à tenter de paraître occupé qu'à travailler vraiment. Les tâches qu'on m'assignait pour la semaine le lundi auraient pu être terminées le mercredi, mais bien qu'au cinéma et à la télévision le personnel expédie son travail en un temps record et en redemande, impressionnant ainsi ses supérieurs et grimpant l'échelle hiérarchique, on me fit rapidement comprendre que dans la vie réelle non seulement ce genre d'initiative n'était pas encouragé mais qu'on le désapprouvait. Les gens situés à mon échelon hiérarchique devaient songer à protéger leurs fesses. Au cours des années, ils avaient établi ce qui était pour eux un taux confortable de travail/non travail, et si je me mettais soudain à bosser dur, ça bouleverserait la courbe de productivité dans les statistiques de l'entreprise. Cela donnerait d'eux une mauvaise image. Cela donnerait une mauvaise image de mon supérieur. on attendait de moi que j'égale, ou que je dépasse très légèrement, la production de mon prédécesseur, point. J'étais censé me glisser dans une niche préexistante et me conformer à ses dimensions. Le Principe de Peter en action.

Auteur: Bentley Little

Info: L'ignoré

[ conformité en entreprise ] [ fonctionnariat corporate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aveuglement

Kant fut le premier à attirer l'attention sur le paradoxe de notre raisonnement concernant la morale: quand nous rencontrons quelqu'un de vraiment mauvais, nous ne pouvons éviter l'impression qu'en commettant des actes horribles, il ne fait que se conformer à la nécessité inscrite dans sa nature, qu'il n'est pas en son pouvoir d'agir différemment.

Le paradoxe réside en ceci: nonobstant cette impression (et en apparente contradiction avec elle) nous le tenons pour entièrement responsable de ses actes, comme si sa "nature mauvaise" elle-même était un accident de son "libre-arbitre"...

Cette "responsabilité inconsciente" fait déjà signe vers le sujet de l'inconscient, ce "je" qui "doit advenir" selon la formule énoncée par Freud: "Wo es war soll ich werden".

Pour que ce sujet "responsable" puisse advenir, il aura dû vaincre l'hypothèse que les mauvais coups du sort NE SONT PAS le résultat de la malchance ou de la malveillance de "l'autre", petit autre ou grand Autre...

L'inconscient est un savoir sans sujet, ce qui "arrive" au sujet résulte massivement d'un automatisme de répétition insensé, acéphale, venant du point précis où le sujet refuse de savoir, "ne veut rien en savoir", livré qu'il est à sa passion de l'ignorance, "ça sait rien et ça jouit"...

Nul n'échappe à cette passion de l'ignorance, raison pour laquelle, dans l'enseignement de Lacan, l'ignorance est l'une des trois passions du parlêtre (avec l'amour et la haine).

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: publication facebook du 18.03.2021

[ possession ] [ futur antérieur ] [ performativité ] [ triade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

prémonition

Même phénomène dans les hallucinations télépathiques, et, par exemple, dans ce songe raconté par un ami de M. Romanes, membre de la Société royale de Londres : "J’eus, dit-il, un rêve très intense qui me fit une grande impression, si bien que j’en parlai à ma femme à mon réveil ; je craignais que nous ne reçussions de mauvaises nouvelles sous peu. Je m’imaginai que j’étais assis dans le salon, près d’une table, en train de lire, quand une vieille dame parut tout à coup, assise de l’autre côté, près de la table. Elle ne parla ni ne remua, mais me regarda fixement, et je la regardai de même pendant vingt minutes au moins. Je fus très frappé de son aspect : elle avait des cheveux blancs, des sourcils très noirs et un regard pénétrant. Je ne la reconnus pas du tout et je pensai que c’était une étrangère. Mon attention fut attirée du côté de la porte, qui s’ouvrit et ma tante entra, et, voyant cette vieille dame et moi qui nous regardions l’un l’autre, elle s’écria fort surprise, et sur un ton de reproche : - "John ! ne sais-tu donc pas qui c’est ?" - et sans me laisser le temps de répondre, me dit : - "Mais c’est ta grand’mère !" - Là-dessus, l’esprit qui était venu me visiter se leva de sa chaise et disparut. A ce moment-là, je m’éveillai. L’impression fut telle que je pris un carnet et notai ce rêve étrange, persuadé que c’était un présage de mauvaises nouvelles… Un soir, je reçus une lettre de mon père, m’annonçant la mort subite de ma grand’mère, qui a eu lieu la nuit même de mon rêve et à la même heure, dix heures et demie."

Auteur: Paulhan Frédéric

Info: Les hallucinations véridiques et la suggestion mentale, Revue des Deux Mondes tome 114, 1892, p. 93

[ songe ] [ témoignage ]

 

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économie

Les USA ont petit à petit imprégnés nos sociétés de leur esprit corporate, c'est à dire la tendance qu'ont les membres d'un corps professionnel, étatique ou administratif à privilégier leurs intérêts matériels au détriment de ceux du public qu'ils servent (consommateurs, administrés, justiciables, usagers, élèves, clients, patients, etc.). Avec le Dieu argent comme motif.
Nous avons donc toutes ces structures qui s'auto protègent sur ce modèle et qui commandent nos nations. Bien plus que les peuples puisque les lois les plus importantes pour l'économie aveugle sont pilotées, via lobbying, afin de correspondre aux intérêts des multinationales concernées. Et ces multinationales sont condamnées à s'agrandir, à fusionner, car l'imbécile humain est totalement incapable d'imaginer une société qui ne serait pas "en croissance" - ce qui donne déjà une idée de sa dinguerie intrinsèque. Sous cet angle l'homme n'est qu'un singe savant, juste bon à se référer à des phrases ou à des recettes anciennes qu'il ne fait que remettre en perspective, se donnant l'impression de créer. Alors qu'il resuce.
Ce "fond de sauce" sociétal s'exerce en Suisse, poussé par la droite enthousiaste et consolidé par un socialisme politique serré et normatif, qui a pu se développer ici grâce au génie structurant helvète et à son niveau financier.
La Suisse est quelque part à la pointe de ce délire mondial. Elle est en train d'en faire l'expérimentation "in vivo" malgré sa démocratie directe. Probablement parce que la nature ayant horreur du vide, (ou si vous préférez "l'humain étant trop con"), tout ceci se déroule à flux tendu. C'est à dire que cela participe d'une fuite en avant irraisonnée, sous pression de la compétition entre les pays du monde pour plus de rendement, de confort et d'"avoir".
Personne n'est prêt à ralentir. Pire : le système corporate amène naturellement les individus les plus formatés pour reproduire ses tares comme l'a si bien décrit Albert Jacquard.
Nous le voyons bien, même ici, de cette disparation lente des sociétés villageoises, directement démocratiques et empathiques, avec des problèmes locaux, dont plus faciles à traiter, nous sommes sur le chemin de l'inconnu. Un chemin mystérieux qui laisse néanmoins apparaitre la triade suivante.
- nous décrochons lentement du réel terrien puisque le monde vit de plus en plus à crédit sous la pression démentielle de la finance
- dépendants de grands systèmes nous nous éloignons sans vouloir l'admettre de la capacité tribale de survivre de manière locale.
- notre trésor, la planète terre, envahie par les insectes humains, s'appauvrit, perdant petit à petit les ressources sur lesquelles nous vivons.
Oui les arbres continuent de pousser, oui il faut demeurer optimiste, mais le différentiel entre les besoins et le ressources se creuse de manière inexorable.
La Suisse ne s'en rend pas compte. Sous ses apparences d'Eden où tout va bien, ce qui est encore relativement exact de nos jours, elle risque fort de se retrouver en plus mauvaise posture que les autres pays.
Elle tombera de plus haut.

Auteur: Mg

Info: 1 janvier 2014

[ helvète ] [ pessimisme ]

 

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