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vue d'ensemble

La maxime la plus importante à prendre en compte pour un analyse de données - que de nombreux statisticiens semblent avoir évitée, est la suivante :
"Mieux vaut une réponse approximative à la bonne question, qui est souvent vague, à une réponse exacte à la mauvaise question, qui pourra toujours être précise." L'analyse des données doit progresser via des réponses approximatives, au mieux, puisque sa connaissance de ce qu'est réellement le problème est, au mieux, approximative.

Auteur: Tukey John

Info: The Future of Data Analysis. Annals of Mathematical Statistics, Volume 33, Number 1, March 1962 (pp. 13–14)

[ chiasme ] [ compréhension ]

 

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laisser-aller

Vivre dans la déchéance signifie qu'il y a des aliments pourris dans le réfrigérateur, des crottes de souris partout, que les poubelles débordent parce qu'elles n'ont pas été vidées depuis des semaines et que la machine à laver est en panne depuis des mois - avec des vêtements mouillés qui moisissent dedans - mais qu'aucun réparateur n'a été appelé. La déchéance a une très mauvaise odeur.
La déchéance n'est pas une question d'argent. Elle se produit quand les gens sont tristes.

Auteur: Lowry Lois

Info: Les Willoughby

[ saleté ] [ déprime ]

 

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dictature

J’ai vite appris à ne pas répéter tout ce que j’entendais. On m’a enseigné à ne jamais exprimer mes opinions, à ne jamais rien remettre en question. J’ai appris à suivre aveuglément ce que le gouvernement me disait de faire, de dire, ou de penser. Je croyais vraiment que notre Cher Dirigeant, Kim Jong-il, pouvait lire dans mes pensées, et que je serais punie si j’en avais de mauvaises. Et si lui ne m’entendait pas, les espions étaient partout, à écouter aux fenêtres et à surveiller la cour d’école.

Auteur: Yeonmi Park

Info: Je voulais juste vivre

[ éducation ] [ oppression ]

 

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changement de paradigme

Nous demandons : "En quoi consiste un proton ? Un électron peut-il être divisé ou est-il indivisible ? Un photon est-il simple ou composé ?" Mais toutes ces questions sont mal posées, parce que des mots tels que "diviser" ou "se composer de" ont perdu dans une large mesure leur sens. Notre tâche doit être d'adapter notre pensée et notre discours, voire notre philosophie scientifique, à la nouvelle situation créée par les preuves expérimentales. Malheureusement c'est très difficile. Les mauvaises questions et les mauvaises images s'insinuent automatiquement en physique des particules et mènent à des développements qui ne correspondent pas à la situation réelle de la nature.

Auteur: Heisenberg Werner Karl

Info: The Nature of Elementary Particles. Physics Today, Volume 29, Number 3, March 1976 (p. 37)

[ prison du langage ] [ mauvaise interprétation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Il y a toute sorte de Pensées différentes ici; ici, on les reconnaît à leur couleur. Les rouges que tu vois là sont des Pensées banales, ce sont les plus nombreuses. Les jaunes sont des Soucis, il y en a aussi tout un tas. Les bleues, ce sont des Questions, que le cerveau se pose en permanence. Les vertes sont des Réponses. Quand une Question bleue heurte une mauvaise Réponse verte, il ne se passe rien. [...] Mais si une Question bleue rencontre une bonne Réponse verte, elles se fondent l'une dans l'autre et se transforme en Solution. Vois-tu le gros éclair orange là-bas ? C'est une Solution.

Auteur: Moers Walter

Info: Les 13 vies et demie du capitaine ours bleu, tome 2

[ synesthésie ]

 

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physique quantique

Mais... nous reconnaissons que la dualité onde-particule ne naît pas à cause de quelque chose de paradoxal sur le comportement des particules élémentaires, mais simplement par le fait que nous avons posé la mauvaise question. Si nous avions demandé "Comment se comporte une particule élémentaire" au lieu de demander "Se comporte-t-elle comme une particule ou une onde", nous aurions pu donner une réponse parfaitement raisonnable.
Une particule élémentaire n'est pas une particule dans le sens où l'est une balle, et elle n'est pas une vague comme pour le surf. Elle présente certaines propriétés que nous associons normalement à chacun de ces types de choses, alors qu'il s'agit d'un phénomène entièrement nouveau.

Auteur: Trefil James

Info: From Atoms to Quarks: An Introduction to the Strange World of Particle Physics (Revised edition), 1994. Charles Scribner’s Sons. New York, New York, USA. 1980

[ indéterminisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestres

Les scientifiques aiment bien avoir l'initiative des questions. Lorsqu'un phénomène se produit en dehors de toute initiative de leur part, n'importe où, n'importe comment, devant n'importe qui, ils n'aiment pas ça du tout ; parce qu'à priori, ils sont dans la même position que n'importe qui, ils n'ont pas d'approche qui les spécifierait.(...)
Et à ce moment-là, ils tendent à disqualifier le phénomène, ils tendent à disqualifier les témoins et à mettre l'ensemble sous le signe de la croyance.
Et à ce moment-là, eux, deviendront les non-croyants, ceux qui rappellent les vertus de la rationalité scientifique." (...)
Il y a donc quelque chose de pathologique, à mon sens, car évidemment beaucoup de phénomènes nous posent problème sans que les scientifiques aient pris la moindre initiative. C'est donc une très mauvaise habitude qui se révèle notamment autour du phénomène OVNI et qui met en danger les relations démocratiques entre science et société.

Auteur: Stengers Isabelle

Info:

[ insaisissables ] [ UFOS ]

 

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relativisme

Pour lui [l’homme sécularisé], au contraire, le vrai, le bon et le juste sont là constamment comme des problèmes urgents et des questions brûlantes. Existe-t-il un principe supérieur garantissant que le vrai ne devienne pas le mensonge, que le bien ne devienne pas le mal, que le juste ne devienne pas l’injuste et que la vie humaine ne tourne pas au chaos ?

Certes on ne conteste pas dans notre monde sécularisé qu’il existe des affirmations vraies et fausses, mais ce qu’on désigne comme vrai n’est pas pour autant reconnu comme quelque chose d’absolument valable. La conception dominante est que la vérité est relative et que "chacun se sauve à sa façon", que ce qui est vérité à Halle et Iéna est une mauvaise plaisanterie à Heidelberg. Car tout est instable au Royaume de l’homme. Tout se tranche selon ce qui est momentanément considéré comme "scientifiquement établi" ou en vertu de ce qui est enregistré comme expression de la Volonté populaire souveraine sous forme de suffrage ou de sondage d’opinion.

Auteur: Lindbom Tage

Info: Dans "L'ivraie et le bon grain", trad. du suédois par Roger Du Pasquier, éditions Archè, Milan, 1976, pages 33-34

[ indifférence ] [ incertaine ] [ immanente ] [ singularité limitante ] [ points de vue relatifs ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déracinement

Y retourner, après toutes ces années, était une mauvaise idée, pensai-je soudain. Ma famille en était partie en 1979, trente-trois ans plus tôt. Telle était la mesure du gouffre qui me séparait aujourd'hui du garçon huit ans que j'étais alors. (...) Ce genre de voyage était évidemment risqué. Il pourrait me priver d'une aptitude que j'avais acquise au prix d'un long travail: vivre loin des gens et des lieux que j'aime. Joseph Borodsky avait raison. Nabokov et Conrad aussi. Ces artistes n'étaient jamais retournés chez eux. Chacun d'eux, à sa manière, avait tenté de se guérir de son pays. Ce qu'on laisse derrière soi se dissout. Si l'on y retourne, on se confronte forcément à l'absence ou à la défiguration de ce que l'on a chéri. Mais Dimitri Chostakovitch, Boris Pasternak et Naguib Mahfouz avaient raison, eux aussi: ne quittez jamais votre patrie. Si vous la quittez, ce qui vous lie à la source sera brisé. Vous serez comme le tronc d'un arbre mort, dur et creux.
Que fait-on lorsqu'on ne peut ni partir ni revenir ?

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare,p. 14-15

[ question ] [ littérature ]

 

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développement personnel

Indépendamment de la question de savoir si la science du bonheur est en elle-même bonne ou mauvaise, il est essentiel de se demander quels acteurs sociaux considèrent l'idée de bonheur comme une idée utile, quels intérêts et quels postulats idéologiques cette idée sert activement, et quelles sont les conséquences économiques et politiques de sa mise en pratique à grande échelle. À cet égard, l'approche scientifique du bonheur et l'industrie du bonheur qui a fait son apparition et qui prospère avec elle contribuent de façon significative à entériner l'idée selon laquelle la richesse et la pauvreté, le succès et l'échec, la santé et la maladie seraient de notre seule responsabilité. Cela légitime également l'idée selon laquelle il n'y aurait pas de problème structurel mais seulement des déficiences psychologiques individuelles ; autrement dit, et pour citer une formule de Margaret Thatcher, qu'il n'y aurait pas de société mais seulement des individus. Et il se pourrait que nous comprenions d'ici peu que le bonheur tel qu'il est formulé aujourd'hui n'est rien d'autre que l'esclave des valeurs imposées par la révolution culturelle néolibérale.

Auteur: Illouz Eva

Info: Happycratie

[ collaborateur inconscient ] [ individualisme ] [ management ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson