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illusion

Après la guerre, a été créé le mythe réactionnaire et bêtifiant de la "Belle époque". Les jeunes ont été incités à croire que ce fut un temps de fêtes, autour de la place Pigalle. Il n'était pas question des 100 000 vagabonds ou mendiants qui traînaient dans Paris, de la mortalité infantile 6 fois plus forte que l'actuelle, de la semaine de 60 heures, sans congés, sans sécurité sociale, non plus que du taudis et de l'expulsion avec saisie des meubles (sauf le lit, par mesure... d'humanité).

Auteur: Sauvy Alfred

Info: Mythologie de notre temps p.23

[ historique ]

 

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progrès technologique

Jadis les outils, les meubles, la maison elle-même portaient dans leur morphologie, dans leur usage, clairement empreints la présence et l'image de l'homme. Cette collusion est détruite au niveau de l'objet technique perfectionné, mais il s'y substitue un symbolisme qui n'est plus celui des fonctions primaires, mais des fonctions super-structurelles : ce ne sont plus ses gestes, son énergie, ses besoins, l'image de son corps que l'homme projette dans les objets automatisés, c'est l'autonomie de sa conscience, son pouvoir de contrôle, son individualité propre, l'idée de sa personne.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p.)

[ évolution ] [ absorption technologique ] [ transition ]

 

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adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tradition

D'ailleurs, sur une population de cent mille têtes, il n'en est peut-être pas cinquante qui se soient donné la peine de raisonner leur croyance. Le peuple la reçoit sur parole. Il est catholique, comme il serait Athée, si ses ancêtres l'eussent été. Dieu ressemble à ces vieux meubles qui, loin de servir, ne font qu'embarrasser, mais que l'on se transmet de la main à la main, dans les familles, et que l'on garde religieusement, parce que le fils l'a reçu de son père, et son père de son aïeul.

Auteur: Maréchal Sylvain

Info: Dictionnaire des Athées anciens & modernes - Culte & lois d'une société d'hommes sans dieu

[ conservation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Dans la beauté d'Ilse, je devinais quelque chose de décalé. Ses bas filés me chantournaient l'âme, et, au lieu d'y déceler la nervosité de mon adorée qui se cognait à tous les meubles, j'y inventais une faille, une prédisposition chez elle pour moi, pour mon malaise (...) Ilse était belle et sa beauté me faisait mal. J'aurais voulu lui rendre cette douleur. Mais je restais dans un coin de la cuisine, les bras ballants, la bouche pâteuse, à m'imaginer ce que j'aurais pu vivre si j'avais eu le courage de la prendre contre moi.

Auteur: Ladjali Cécile

Info: Ordalie

[ timidité ]

 

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femmes-hommes

Le syndrome de la Madone et de la putain est ce dont souffre un homme incapable d'associer affectivité et sexualité. La Madone (vierge et mère), c'est l'épouse, la promesse de stabilité et de sécurité, bobonne qui fait partie des meubles et qu'il vénère comme sa propre mère. La putain, c'est l'amante, qui confirme son pouvoir de séduction, le dégage de la dépendance et promet rien de plus que la brouette suédoise. L'une procrée, l'autre "couche". A l'image de Robert De Niro, dégouté, dans Mafia blues : "Quoi ? Une fellation ? Par la mère de mes enfants ?"

Auteur: Sandner Catherine

Info: Trouver enfin ! l'homme de sa vie On n'est pas des gourdes

[ couple ] [ schizophrène ] [ humour ] [ hommes-par-femmes ]

 

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orgasme

A ma connaissance, la seule chose qui ne donne pas la gueule de bois et met entre parenthèse la mort - comme la vie - c'est le sexe. Son effet foudroyant réduit tout en décombres. Mais ça ne dure que quelques instants ou, tout au plus, si vous vous endormez ensuite, quelques heures. Puis les meubles, les vêtements, les souvenirs, les lampes, la panique, la tristesse, tout ce qui avait disparu happé par une tornade pareille à celle du Magicien d'Oz redescend et reprend sa place exacte, dans la chambre, dans la tête, dans le ventre.

Auteur: Busquets Milena

Info: Ça aussi, ça passera

[ drogue ]

 

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Etats-Unis

Mon standard pour la vraisemblance est simple et j'y suis arrivé lorsque j'ai commencé à écrire des trucs en prose: foutons-nous du lecteur moyen. On m'a toujours dit d'écrire pour lui dans ma vie quotidienne de journaliste. Le lecteur moyen, pour eux, était un blanc de banlieue avec deux gamins virgule je ne sais quoi et environ trois voitures, plus un chat, un chien, des meubles et un gazon. Il n'a aucune idée sur rien et tout doit lui être expliqué, de sorte que le produit devient une incroyable merde, une non histoire. Baisons-le. Baisons le en enfer.

Auteur: Simon David

Info:

[ statistiques ] [ audimat ] [ bêtise ] [ Usa ]

 

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nantis

Aux Aigles, la famille s'était rassemblée au salon en cette heure morne où le thé est passé depuis longtemps sans que le dîner soit encore en vue. C'était une scène tranquille, qui aurait irrité un communiste. Cinq membres improductifs de la bourgeoisie étaient assis dans une pièce immense, où ils respiraient davantage d'air, se chauffaient à plus de feu et tiraient plus de plaisir et d'agrément des tableaux et des meubles qu'il n'était strictement nécessaire. Au sous-sol, dans la cuisine, trois membres de la classe laborieuse trimaient ignoblement pour leur préparer leur dîner, acheté avec les revenus d'un capital.

Auteur: Gibbons Stella

Info: Le bois du rossignol

[ prolétariat ]

 

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société de consommation

[…] je ne souhaitais pas gâcher mon temps à gagner de riches tapis, de beaux meubles, une cuisine raffinée ou bien une maison de style grec ou gothique. S’il en est que cela ne dérange pas d’acquérir ces choses et qui savent comment s’en servir une fois acquises, je leur abandonne bien volontiers cette ambition. D’aucuns sont industrieux et aiment le travail en soi – à ceux-là, je n’ai désormais rien à dire. A ceux qui ne sauraient pas quoi faire s’ils avaient plus de temps libre qu’ils n’en ont déjà, je conseillerais de trimer encore deux fois plus dur.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", page 71

[ passe-temps ] [ ironie ] [ biens superflus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson