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écriture

Je ne voulus point vivre de ma plume. Je voulus un vrai métier ; je pris celui que mes études me facilitaient, l'enseignement. Je pensai dès lors, comme Rousseau, que la littérature doit être la chose réservée, le beau luxe de la vie, la fleur intérieure de l’âme.

Auteur: Michelet Jules

Info: Le peuple

[ liberté ] [ sans contrainte ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dégout

Vie animale, sombre mystère. Toute la nature proteste contre la barbarie de l'homme qui ne comprend pas, qui humilie et qui torture ses frères inférieurs. (...) Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose à la pureté de l'âme. (...) Spectacle étrange de voir une mère donner à sa fille, qu'hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes.

Auteur: Michelet Jules

Info:

[ carnivore ]

 

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songe

Quoique très nerveux, mal portant et faisant assez mal mon tartuffe et mon don juan, entre autres rêves étranges, j'eus celui d'une dame inconnue (trente-cinq ans) qui me disait de la téter et me mettait dans la bouche ses deux mamelons, ni très beaux ni très jeunes, mais doux, suaves, d'une suavité de femme que je ne puis dire, sans lait, mais riches de je ne sais quelle volupté.

Auteur: Michelet Jules

Info: Journal 13 février 1859

[ érotisme ]

 

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femmes-hommes

Du haut de leur certitude et avec une vanité enfantine, MM Ernest Legouvé, de l'Académie Française, Jules Michelet, Auguste Comte, Jules Simon, de l'Académie Française, Jean Alesson, Etienne Cabet, Léon Richer, Catulle Mendès, Edmond & Jules Goncourt, pour ne citer que les plus célèbres, intitulèrent candidement les ouvrages qu'ils consacraient à l'autre sexe... sans paraître se soucier du fait que dans tous ces livres, la femme restait la grande muette.

Auteur: Groult Benoîte

Info: Le Féminisme au Masculin

[ hommes-par-femme ] [ académiciens ] [ patriarcat ]

 

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arbitre des annales

Jules Michelet n'a pas aidé : il a écrit en 1840 une grande histoire de France qui était devenue la référence absolue sur ce qu'il fallait savoir et dire de notre passé. C'est lui qui avait sélectionné les batailles décisives, les rois qui lui semblaient déterminants et ceux qui étaient médiocres, comment interpréter les faits. Mais il avait tout déformé pour servir sa propre vision politique et personne n'était ensuite venu le contredire.

Auteur: Werber Bernard

Info: La boîte de Pandore, p. 37

[ information orientée ] [ historiens ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

quête

C'est parce que je doute que je cherche, que je me bats, que je me force à avancer toujours un peu plus loin, que j'essaie de faire un pas de plus alors que mes pieds sont de plus en plus lourds et ma fatigue de plus en plus pesante. Mais je chercherai et agirai ainsi tant qu'il me restera un souffle de vie et le courage de m'en servir pour aller de l'avant et, peut-être, comprendre enfin...

Auteur: Michelet Claude

Info: Les Défricheurs d'éternité, dernière page

[ dépassement ]

 

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déclaration d'amour

Tu es belle, j'aime tes rides et je les connais toutes, elles sont tes décorations à toi. Celle-là, dit-il en caressant un petit sillon à la commissure des lèvres, c'est la première, elle date de 17, quand je suis reparti au front, et ma blessure de 18 l'a creusée un peu plus. Celles-là, ce sont celles des enfants, des soucis qu'ils t'ont donnés. Là, murmura-t-il en posant son doigt au milieu du front, c'est celle de Paul, la plus profonde...

Auteur: Michelet Claude

Info: Des grives aux loups : Tome 2, Les Palombes ne passeront plus

[ visage ] [ vieillesse ]

 

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bouc-émissaire

Au moment où j’écris, on traite beaucoup les intellectuels silencieux de déserteurs. Eh bien voilà qui nous rajeunit puisque Michelet traitait justement les prêtres et les moines de "déserteurs de la vie sociale" ! A l’époque où la vie sociale commençait très lentement à se désertifier. Pourquoi déserteurs ? Parce qu’ils "énervent le pays par le célibat et l’ascétisme". Déserter le désert, est-ce que c’est correct ? Est-ce que c’est gentil, solidaire, philanthropique ? Le 19e qui sentait sous lui se dérober ses jarrets en rendait responsable le clergé. L’Eglise est devenue la cause diabolique de l’effondrement de la société parce qu’il fallait que celle-ci trouve un responsable à l’affaissement sans raison de son propre concept…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 300

[ différence impardonnable ] [ désimplication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hiérarchie

Oui, si l'on considère l'unanime développement du peuple, le travail spontané de tous. Nul ne commande. Mais au fond, on voit bien que ce qui domine en toute chose élevée, c'est une élite intelligente, une aristocratie d'artistes. La cité n'est point bâtie ni organisée par tout le peuple, mais par une classe spéciale, une espèce de corporation. Tandis que la foule des abeilles va chercher aux champs la nourriture commune, certaines abeilles plus grosses, les cirières, élaborent la cire, la préparent, la taillent, l'emploient habilement. Comme les Francs-mçons du Moyen-Âge, cette respectable corporation d'architectes travaille et bâtit sur les principes d'une profonde géométrie. Ce sont, comme ceux de nos vieux temps, les maîtres des pierres vives.

Auteur: Michelet Jules

Info: À propos des ruches et des abeilles

[ société ] [ analogie ] [ élitisme ]

 

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finances

Turgot, convaincu, comme l'avait été Sully, que l'agriculture était à la base de la richesse nationale, cherchait à la favoriser de diverses manières et en même temps à remédier au fléau des disettes par la liberté du commerce des blés. Là, il ne se heurta pas seulement aux intérêts, mais aux préjugés. Il fut accusé, lui, l'honnête homme, de faire sortir le grain du royaume comme Louis XV l'avait été du "pacte de famine". Dans son programme de liberté, Turgot touchait d'ailleurs à d'autres privilèges, ceux des corporations de métiers, ce qui provoquait les colères du petit commerce. Ses préférences pour l'agriculture lui valaient aussi le ressentiment de l'industrie et de la finance. " Turgot, dit Michelet, eut contre lui les seigneurs et les épiciers. " Il faut ajouter les banquiers dont le porte-parole était Necker, un Genevois, (...) qui avait comme lui une recette merveilleuse et funeste, l'appel illimité au crédit.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Histoire de France, p. 262

[ historique ] [ gaule ]

 

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