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éparpillement

Mélanie s'engageait pour tout, pour tous. Le mariage gay, l'accueil des migrants, la régularisation des sans-papiers. Cela m'épuisait. Non que je ne soutinsse pas ces causes, au contraire, mais simplement parce que se préoccuper de tout le monde, c'était au final ne s'occuper de personne.

Auteur: Uras Michaël

Info: Aux petits mots les grands remèdes, p 78

[ dispersion ] [ inefficacité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

refuges

Il (Armin) avait su, par un ami rencontré à la porte de Pantin, que les bibliothèques étaient de merveilleux endroits ouverts aux migrants, où ils pouvaient passer tout leur temps et rester au chaud. En particulier, la bibliothèque de la Villette, qui offrait des cours de français et d’informatique aux migrants.

Auteur: Benveniste Camille

Info: La silhouette de l’ombre, pp 87-88. Dans le cadre du prix Clara 2021, concours pour auteurs de moins de 17 ans,

[ immigrants ] [ émigrant ] [ immigrés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

On comprend que, en plus de l'antagonisme entre riches et pauvres, l'attaque a mis en scène une opposition de générations : le bateau de croisière recrutait avant tout des passagers du troisième âge, tandis que le bateau de migrants n'abritait que des adolescents et des enfants. Tel est bien l'opposition entre l'Occident vieillissant et l'Afrique en devenir... Qui a pu concevoir aussi finement un tel attentat ?

Auteur: Attali Jacques

Info: Meurtres, en toute intelligence

[ inversion ] [ vieillesse ]

 

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catholicisme

De ne pas oublier qu’en avril 2007 les théologiens du Vatican ont aboli d’un trait de plume l’existence supposée des Limbes, ces centres de rétention entre l’Enfer et le Paradis où croupissaient les âmes des nourrissons décédés avant d’avoir eu le temps d’être baptisés en bonne et due forme, alors que sur Terre d’autres autorités morales multipliaient d’autres limbes maintenant en éternel transit les migrants sans baptême douanier entre le tiers-monde sacrificiel et l’Eldorado occidental.

Auteur: Pagès Yves

Info: Souviens-moi

[ bêtise ] [ purgatoire ] [ dogme ]

 

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exil

- […] Les migrants fuient un pays en guerre vers lequel on ne peut décemment pas les renvoyer, mais de l’autre côté, on les empêche d’aller là où ils veulent. C’est une situation de blocage, on va dire. […] Vous croyez aux fantômes, Passaro ?
- Je ne me suis jamais posé la question. Vous parlez des esprits qui hantent les maisons ?
- Exact. Coincés entre la vie terrestre et la vie céleste. Comme bloqués entre deux mondes. Ils me font penser à eux, oui. Des âmes, entre deux mondes…

Auteur: Norek Olivier

Info: Entre deux mondes

[ malediction ] [ analogie ] [ purgatoire ]

 

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aube

Quelques silhouettes s'arrachent aux ténèbres. On voit leur profil de sabre, leurs yeux écarquillés. Ils jaillissent de leurs maisons basses, niches de parpaings et de torchis que les pluies chaudes durcissent, ils s'alignent, quelque chose de royal émane de leurs poses, de leurs gestes sacrés, faciès épatés, cous graciles, ils se logent dans l'anfractuosité de leurs portes : sacrificateurs de la nuit qui s'éclipse, veilleurs incertains du jour qui s'annonce, eux les migrants, les terrassiers, minables employés, dockers en surnombre qui se précipitent chaque matin au port pour vider les soutes du premier navire de passage.

Auteur: Le Guillou Philippe

Info: Le dieu noir, p 17

[ matin ] [ Afrique ] [ aurore ]

 

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vingt et unième siècle

Peindre le diable sur la muraille, faire peur avec les migrants, les homos, juifs... Tout ceci est aisé pour qui a les moyens d'information. Démonstration faite une fois de plus avec Donald Trump qui diabolise quelques milliers de pauvres hères plein d'espoir pour mobiliser son électorat lors les midterms 2018, et ça marche.
Ca marche parce ses électeurs ont peur pour leur portemonnaie, chose quasi impossible à ne pas éprouver dans une race/civilisation où les valeurs cardinales : succès, pognon et "j'existe", sont sans cesse et savamment peaufinées/orientées par les spins doctors et les publicitaires. A force elles sont maintenant à la base de la programmation/éducation au niveau global. Quasi le cerveau reptilien d'Homo Wallstritus.
Bref les deux groupes en cause sont animés par les mêmes valeurs. Seuls les éclairages diffèrent.

Auteur: Mg

Info: 8 nov. 2018

[ Etats-Unis ] [ propagande ] [ société de profit ]

 

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gaule

Peu à peu, j'ai pris l'habitude d'entendre parler d'attentats au coin de ma rue, d'Etats européens au bord de la faillite, de plans de licenciements partout en France, de tempêtes tropicales en Méditerranée, de migrants morts échoués sur la Côte d'Azur, de gens noyés sous le seuil de pauvreté à quelques rues de la mienne. Et finalement, de foyers de rage s'allumant dans tout le pays, puis convergeant vers Paris, devenue la capitale des désirs inassouvis et des marchands de rêves inaccessibles. Ainsi, depuis cinq mois, toute l'hystérie sur laquelle reposait la société de consommation - jadis perceptible au premier jour des soldes ou aux cris stridents que les célébrités déclenchaient sur leur passage - s'est retournée contre les architectes du système. C'était assurément plus commode, quand on promettait aux gens le Ciel après la mort. Désormais, on leur serine que le paradis existe bel et bien sur terre, on l'affiche partout sur les murs et les écrans en leur jurant qu'ils pourront y accéder, s'ils le méritent. A condition de souscrire au dogme du marché, prendre part à la compétition globalisée, prier chaque jour pour une plus grande maison, une herbe plus verte et une plus large télé, se réunir tous les dimanches matin dans de grands centres commerciaux climatisés et la Réussite reconnaîtra les siens. Alors oui, quand le paradis gonfle chaque jour ses tarifs et durcit ses conditions d'entrée, je peux comprendre que certains crient à l'arnaque organisée. J'aurais sans doute pensé la même chose à leur place.


Auteur: Markov Bruno

Info: Le dernier étage du monde, 2023

[ centralisme ] [ révolte ] [ néo libéralisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agglomérations

Ils commencent par se construire un toit, un petit coin, une place à eux. Comme ces migrants n'ont pas d'argent, puisqu'ils sont justement partis en ville pour en gagner - le village traditionnel africain ignore la notion de l'argent -, ils ne peuvent se réfugier que dans les bidonvilles. L'architecture de ces quartiers est invraisemblable. Le plus souvent , les autorités de la ville affectent aux pauvres les terrains les plus mauvais : des marécages, ou bien des terres nues et sablonneuses. C'est là qu'on installe la première cabane. A côté d'elle vient s'installer une deuxième. Puis une troisième. Spontanément surgit une rue. Quand cette rue en rencontre une autre, cela forme un croisement. Puis ces rues commencent à se séparer, tourner, se ramifier. C'est ainsi que naît un quartier. Mais comment se procurent-ils les matériaux ? C'est la grand mystère. En creusant le sol ? En décrochant les nuages ? En tout cas il est sûr et certain que cette foule de miséreux n'achète rien. Sur la tête, sur les épaules, sous le bras, ils transportent des morceaux de tôle, de planches, de contreplaqué, de plastique, de carton, de carrosserie, de cageot, puis ils assemblent, montent, clouent, collent ces pièces en un ensemble qui tient de la cabane ou de la hutte et forme un collage multicolore improvisé. En guise de couche, ils tapissent la terre d'herbe à éléphant, de feuilles de bananiers, de rafia ou de paille de riz, car souvent le sol est boueux ou pierreux. Faites de bric et de broc, ces architectures monstrueuses en papier mâché sont infiniment plus créatives, imaginatives, inventives et fantaisistes que les quartiers de Manhattan ou de La Défense à Paris. La ville entière tient sans une brique, sans une poutre métallique, sans un mètre carré de verre !

Auteur: Kapuscinski Ryszard

Info: Ebène - Aventures africaines

[ favelas ] [ auto-organisation ] [ débrouile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vingt-et-unième siècle

Le XXIe siècle invente une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés,
Qui peut croire que les flux migratoires vont se réduire dans les prochaines décennies ? Et nous, que ferions-nous si nous résidions dans un espace social et économique sans issue, dévoyé par la violence, comme en Syrie, en Irak, en Érythrée, en Libye, en Palestine, en Afghanistan, au Soudan, en République Centrafricaine, en Somalie, en République Démocratique du Congo, au Pakistan, au Nigeria, au Yemen, en Colombie... ?
Pour répondre à ce défi, le XXIe siècle est en train d'inventer une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés. Les camps "officiels", répartis à travers le monde, sont mis en place, financés et gérés par le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés), émanation des Nations-Unies siégeant à Genève. 17 millions d'hommes, de femmes et d'enfants y sont nourris, "logés" et souvent enfermés, comme dans beaucoup de pays où les autorités locales interdisent aux populations "accueillies" d'en sortir. Ces camps, dont certains abritent jusqu'à 400.000 personnes, n'apparaissent sur aucune carte, bien qu'ils soient parfois pérennisés par nécessité durant des décennies. On y constate aussi la disparition d'autres droits fondamentaux, comme celui de travailler pour sa subsistance.
La journaliste Anne Poiret, dans son documentaire sur le sujet, établit à 17 années la durée moyenne de résidence dans un camp. On a le temps d'y naître et d'y grandir, ou d'y vieillir et d'y mourir, sans droit, sans liberté, sans "chez-soi".
Mais l'innovation n'y est pas en reste : on teste des formes d'auto-organisation entre les réfugiés, la distribution des aides alimentaires en argent et non en nature, l'installation de campements "verts" (éoliennes, panneaux solaires, financés par des ONG dédiées), et même l'accès à son compte en banque par un distributeur de billets mobile à reconnaissance digitale et rétinienne (il va de soi que tout le monde est fiché). C'est un mode de vie en développement, et comme toute courbe qui monte, il est porteur d'opportunités, sujet à ce "progrès" qui fait tellement défaut dans les pays riches. Les camps de réfugiés font objectivement partie de l'avenir.
Notons que la notion de camp de réfugiés peut être appliquée sans abus de langage aux bidonvilles qui grossissent continûment les villes, impasses sociales et humanitaires qui aspirent les "migrants" de tous ordres, les expropriés des campagnes, les sans-terre, sans-eau, sans-récoltes ou sans-emploi, ceux qui décident que l'insécurité de l'inconnu est au moins porteuse d'une possibilité de numéro gagnant, même à un cent contre un. C'est à ce niveau qu'ils mettent en jeu leur existence. Les migrants sont des "espérants".
Les Occidentaux et les riches des centre-villes leur brandissent des statistiques : scientifiquement, votre espoir est fou, votre espoir est vain. Ne venez pas. Les migrants sourient d'un air gêné, comme tous les humains qui ont une faveur à obtenir. Ils préfèrent un asservissement qu'ils croient provisoire à l'enfermement par le dénuement ou la violence dans leur communauté d'origine. C'est un raisonnement qui ne vaut pas de l'autre côté de la grille : le rapprochement physique des riches et des pauvres est malsain, souvent dangereux. "Incertain", comme dirait la bourse. La présence de ces foules compactes et déracinées dans des contrées plus pacifiées fait tache. L'abordage désordonné des pauvres dans les quartiers riches n'est pas convenable.
Ça, tous les Européens le disent, maintenant, de "gauche" comme de droite : Ça fait des Brexit, après.
Vous savez, le Brexit : cet "événement historique" dont on a tant parlé.

Auteur: Gaufrès Stéphane

Info:

[ guerre ] [ surpopulation ] [ nord-sud ]

 

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