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technologie

Ce que l'on théorise maintenant, un peu pompeusement, comme le passage de l'âge industriel à l'âge de l'information, nous en avons tous eu la prescience, du jour où nous avons commencé à pianoter sur nos petites machines.

Chacun avec son bagage, et sa mythologie, nous avons éprouvé ce satori ("satori-bricolage" aurait pu être le titre de ce projet) selon lequel le XXe siècle, en fin de compte, n'aura pas existé : il n'aura été que l'interminable, la sanglante parenthèse entre une préhistoire à déchiffrer et une histoire à écrire.

Passage aussi décisif que celui de la pierre taillée à la pierre polie, où apparaissent trois notions qui suffisent à le distinguer de tous les autres :

- pour la première fois, il n'est plus nécessaire d'assembler pour produire (voilà pour la pierre angulaire du capitalisme, et du marxisme à sa suite : la ville, l'usine sont déjà des choses du passé).

- pour la première fois, un message peut être reproduit des millions de fois sans altération (voilà pour la circulation de l'information, horizontale par nature, traçant une croix sur la verticalité des pouvoirs).

- pour la première fois, l'homme qui disait à la machine "je peux tout, à toi de faire ce que je t'ai demandé de faire" s'entend répondre "je peux tout, à toi de me dire ce que tu peux demander".

Sur tout cela, d'autres, plus savants, auront des choses à déclarer. Ceux, dont je suis, qui pratiquent l'informatique naïve comme il y a des peintres naïfs, se contenteront de montrer des images.

Auteur: Marker Chris

Info: Extrait d'une présentation de projet pour "Time Zone" (exposé en ce moment, été 2021, au Centre Pompidou), 1989

[ futur antérieur ] [ rétrospection ] [ nouveau départ ] [ vraie question ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

malbouffe

En 2015, douze millions de décès dans le monde étaient imputables à une mauvaise alimentation, contre 2,75 millions liés à l’alcool et 7 millions au tabac, assure a journaliste Bee Wilson, spécialiste de l’histoire de l’alimentation dans The Way We Eat Now. "C’est paradoxal et triste car bien manger – aussi bien d’un point de vue gustatif que nutritionnel – était le critère qui nous servait à juger la qualité de la vie. Bien vivre sans bien manger ne devrait pas être possible", écrit-elle.

Aujourd’hui, des études épidémiologiques montrent que c’est en Afrique subsaharienne que l’on s’alimente le mieux, grâce à un régime à base de légumineuses, de céréales et de légumes. Dans des pays comme le Tchad, le Mali ou le Cameroun, si tout le monde ne mange pas toujours à sa faim, ceux qui ont accès à de la nourriture en quantité suffisante ne consomment pas les quantités de graisses, de protéines et de sucres qui rendent malades les habitants des pays les plus riches.

"Les aliments ultratransformés, l’insatiable machine marketing, les lubies alimentaires, Instagram, les régimes à effet yo-yo, le mode de vie sédentaire, les applications de livraison de repas à domicile, les coupables sont connus et nombreux, et Wilson les montre du doigt à sa manière habituelle, érudite et méthodique", note Tony Turnbull, responsable de la rubrique cuisine de The Times. Elle pointe aussi, ajoute l’historienne Kathryn Hugues dans The Times Literary Supplement, l’hyper individualisation des repas qui a pour conséquence "que la plupart d’entre nous s’en tient à un tout petit répertoire alimentaire, rétrécissant notre exposition à certains groupes d’aliments tout en se goinfrant d’autres."

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 29.03.19

[ art de vivre ] [ habitudes alimentaires ] [ facilité ] [ élargissement de l'offre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gauche-droite

Le gôchiste est dyscalculique
Il y a quelque chose que j'ai remarqué autour de moi, c'est que les gôchistes, sont en général particulièrement nuls en maths.
Vous leur demandez 40 x 33, et ils ne savent pas vous répondre. 7% de 350, et vous obtenez un claquage. "Combien de litres dans un mètre cube ?" vous n'y pensez pas. Ils sont incapables de comprendre la différence entre un GigaWatt et un GigaWatt heure. Ils confondent les millions et les milliards, les flux et les stocks. L'homogénéité pour eux, ça ne peut être qu'un truc d'extrême droite. Ils pensent que quand on emprunte 200 000€ à 4%, on rembourse 208 000€. etc etc...
Ils n'ont aucune notion des ordres de grandeur physiques les plus élémentaires. Leurs notions de statistiques sont nulles. Et ainsi, ils sont totalement allergiques à tout raisonnement logique, chiffré.
Ils ne vivent que dans le qualitatif, le ressenti, l'émotion, le psychologique. Et ils sont particulièrement perméables à l'idéologie et au slogan.
Ils pensent qu'être cultivé, c'est d'être au courant de la dernière exposition de bites en acier géantes de l'artiste pédant, anti peuple et subventionné du moment. Au passage, pardonnez moi la répétition, artiste "anti peuple" et "subventionné", c'est synonyme.
Ils ont une compréhension du monde tordue, qui ne colle en rien avec le réel, comme si ils vivaient dans une dimension parallèle.
En même temps, comprendre le monde sans aucune notion de maths, c'est comme lire un livre en ne lisant qu'un mot sur deux.
Et discuter avec ce genre de gens est en général sans issue. C'est comme essayer de parler théorie de l'évolution avec un salafiste.

Auteur: Internet

Info: Blog aux infos du nain, 11 fév. 2015

[ rationalisme ]

 

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autodestruction

Professions à risque (Europe)
19) Les spécialiste en sciences naturelles ont 1.28 x plus de chances de se suicider que la moyenne
18) Les pharmaciens ont 1.29 x plus de chances
17) Les Precision woodworkers ont 1.3 x plus de chances
16) Les électriciens ont 1.31 x plus de chances
15) Les opérateurs en chauffage ont 1.32 x plus de chances
14) Les managers fermiers ont 1.32 x plus de chances
13) Les tour operateurs ont 1.33 x plus de chances
12) Les avocats ont 1.33 x plus de chances
11) Les assembleurs d'équipements électriques ont 1.36 x plus de chances
10) Les vendeurs immobiliers ont 1.38 x plus de chances que la moyenne
9) Les Hand molders (?) ont 1.39 x plus de chances
8) Les planificateurs urbains ont 1.43 x plus de chances
7) Les superviseurs de gros équipements de construction ont 1.46 x plus de chances
6) Les chiropracteurs ont 1.5 x plus de chances
5) Les financiers ont 1.51 x plus de chances
4) Les vétérinaires ont 1.54 x plus de chances
3) Les dentistes ont 1.67 x plus de chances
De plus les occupations de haute compétence et très importantes montrent de plus fort taux de suicides, selon les données compilées avec aide de l'Institut national pour Sécurité Professionnelle et la Santé. Les dentistes sont vraiment suicidaires, de même que les médecins, qui se tuent avec un taux de suicide presque 100 % au-dessus de la moyenne. Les ingénieurs, financiers et les avocats sont aussi sur la liste, etc....

Auteur: Internet

Info: sorti du NIOSH's database qui inclut plus de 11 millions de morts, datés de 1984 à 1998

[ métier ] [ statistiques ]

 

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couchant

Pirate et Osbie Feel sont étendus sur le toit de l'immeuble, un magnifique coucher de soleil traverse et dessine la rivière sinueuse, impérial serpent, une multitude d'usines, d'appartements, de parcs, de tours et de façades enfumées, un ciel incandescent qui se déverse sur les kilomètres de rues profondes, l'encombrement des toits et les ondulations de la Tamise, y mettant une tension drastique d'orange brûlée pour rappeler au visiteur sa fugacité mortelle, pour sceller ou cacher toutes portes et fenêtres visibles à ses yeux, qui ne cherchent qu'un peu de compagnie, un mot ou deux dans la rue avant de monter vers l'odeur de savon de la chambre louée et les carrés corail du coucher de soleil sur le plancher - une lumière antique, intériorisée, combustible consommé dans l'holocauste hivernal programmé, les formes plus lointaines parmi les brins ou les feuilles de fumée sont maintenant elles-mêmes de parfaites ruines carbonisées, les fenêtres plus proches, frappées un instant par le soleil, ne réfléchissent plus rien mais contiennent la même lumière destructrice,  intense décoloration qui ne permet aucune promesse de retour, une lumière qui rouille les voitures du gouvernement sur les trottoirs, qui vernit les derniers visages se pressant devant les magasins dans le froid comme si une vaste sirène avait finalement retenti,  une lumière qui fait que les innombrables rues se transforment en canaux froids déserts, et qui, avec les étourneaux de Londres, emplit tout, les oiseaux convergent par millions vers des piédestaux de pierre embrumés, vers les endroits qui se vident et vers un grand sommeil collectif. Ils convergent en anneaux, des anneaux concentriques sur les écrans radar. Les opérateurs les appellent des "anges".  

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Gravity's Rainbow, trad Mg

[ soir ] [ cépuscule ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Ce monstrueux hasard à la base : l’homme qui est forcé de prendre une compagne pour la vie, alors qu’il n’y a pas de raison pour que ce soit celle-là plutôt qu’une autre, puisque des millions d’autres sont aussi dignes d’être aimées. L’homme qui est forcé par la nature de répéter à dix femmes les mêmes mots d’amour, y compris à celle qui lui est destinée, faux s’il le lui cache, cruel s’il le lui avoue. L’homme qui est forcé par la nature de tromper sa femme, avec tout ce qui s’ensuit de mensonges et de bassesse, malfaisant s’il laisse aller la nature, malheureux s’il la combat. La jeune fille qui devient enfant dans les larmes, et mère dans les gémissements. L’enfant, fait naturel, qui enlaidit et déforme la femme. L’acte soi-disant naturel par excellence, et qui ne peut être fait qu’à certaines époques, dans certaines conditions, avec certaines précautions. La terreur de l’enfant, ou la terreur de la maladie, comme un spectre au-dessus de chaque alcôve. L’acte soi-disant naturel par excellence entouré de toute une pharmacie qui le salit, l’empoisonne et le ridiculise. En vérité, quel homme, à condition qu’il réfléchisse un peu, ne se dira pas, lorsqu’il s’approche d’une femme, qu’il met le doigt dans un engrenage de malheurs, ou tout au moins un engrenage de risques, et qu’il provoque le destin ? Et cependant il le désire, la femme le désire, la société le désire, et la nature, si elle était capable de désirer quelque chose, le désirerait aussi, et tout cela est l’amour, qui est le fil de flammes qui retient le vivant à la terre, et suffirait à justifier la création.

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Les jeunes filles (I/IV) : Les Jeunes filles

[ reproduction moteur ] [ hommes-par-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prolétariat

Plus les salaires sont bas, plus les conditions sont abusives. Les travailleurs des secteurs de l’alimentation et de l’hôtellerie, de l’agriculture, de la construction, des services domestiques, des centres d’appels, de l’industrie du vêtement, des entrepôts, de la vente au détail, des services de pelouse, des prisons, de la santé et d’aide à la personne sont les plus touchés. Walmart, par exemple, qui emploie près de 1 % de la main-d’œuvre américaine (1,4 million de travailleurs), interdit les conversations de couloir qu’il qualifie de "vol de temps". Le géant de l’industrie alimentaire Tyson empêche ses travailleurs de prendre des pauses toilette, ce qui les oblige à uriner sur eux-mêmes ; en conséquence, certains travailleurs doivent porter des couches. Les travailleurs plus âgés et intérimaires qu’Amazon emploie souvent sont soumis à des cadences exténuantes de 12 heures d’affilé au cours desquelles les moindres faits et gestes de l’employé sont scrutés électroniquement en vue de maintenir la productivité horaire. Certains travailleurs d’Amazon marchent des kilomètres sur un sol en béton et doivent souvent s’agenouiller pour faire leur travail. Ils souffrent souvent de blessures handicapantes suite à cela. Les employés blessés signent des décharges (indiquant que les blessures constatées ne sont pas liées au travail) avant de se faire licencier. Deux tiers des travailleurs des secteurs à bas salaires sont victimes de vols de salaires, perdant un montant estimé à 50 milliards de dollars par an. De 4 à 14 millions de travailleurs américains, sous la menace de réductions salariales, de fermetures d’usines ou de licenciements, ont subi des pressions de la part de leurs employeurs pour soutenir des candidats et des causes politiques favorables aux entreprises.

Auteur: Hedges Christopher Lynn

Info:

[ oppression ] [ néolibéralisme ] [ profit ] [ rationalisation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

papa

Mon fils, quel magnifique mystère que mon fils, si attentif à mes moindres faits et gestes, si prompt à s'enflammer pour ma moindre action un peu spectaculaire mais, à l'instar de ses soeurs, tellement plus secret, caché, abritant, je crois, une spatialité intérieure plus ample, plus sérieuse, plus libre, déjà conscient par instinct de son avenir de combattant destiné - je n'ose écrire franchement, condamné - à séduire, exister. Faire sa place. Ses soeurs, petites boules d'amour chatoyantes, déjà tellement dans leur espace propre de petites dames, confiantes dans l'amour du monde, dans la transmission de la vie, prêtes à se livrer pour leur descendance... appliquées... inquiètes dans leurs certitudes, préparant depuis la nuit des temps le nid à venir... l'oeil aux aguets dans l'attente du prince charmeur car, quand à leur naïveté je suis d'un optimisme convaincu, elles devineront beaucoup et se tromperont rarement.
Elles défensives, lui au contraire, balançant franchement ses petits bras contre la réalité tangible, mettant en place ses capacités de mesure. Comme l'a si bien écrit Gibran, nous ne sommes que les arcs qui projettent les enfants, avec pour simple mission d'envoyer ces flèches d'un relâchement assuré et attentif de la main. Une main inquiète, tu le sais, qui a l'expérience de ces cibles mouvantes aux carreaux indécis, traits fragilisés par une impulsion trop ceci ou trop cela dans un parcours ou entrent en compte de redoutables charmes.
Mon fils, mes filles, quelques-unes parmi je ne sais combien de centaines d'autres millions de graines jetées aux vents. Brises, tourbillons, ouragans, souffles que l'on espère magnanimes mais dispensateurs de sursauts, rafales, tornades, cyclones pédagogiques habilement distribués par le destin. Avec une préférence pour le Zéphyr.

Auteur: Mg

Info: 2002

[ pensée-d'homme ]

 

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mégapole

La première chose que j'ai remarqué à Bombay, le premier jour, était l'odeur d'un air différent. J'ai pu la sentir avant même de voir ou d'entendre quoi que soit de l'Inde, dès que j'ai parcouru le tunnel qui reliait l'avion à l'aéroport. J'étais excité et ravi par l'odeur de cette première minute à Bombay, évadé de ma prison et prenant un nouveau départ dans le vaste monde, mais je ne l'ai pas reconnue et j'en étais incapable. Je sais maintenant que c'est l'odeur douce et suintante de l'espoir, qui est le contraire de la haine ; et c'est l'odeur aigre et confinée de la cupidité, qui est le contraire de l'amour. C'est l'odeur des dieux, des démons, des empires et des civilisations en pleine décomposition et résurrection. C'est l'odeur de chair bleue de la mer, où que vous soyez dans Island City, et c'est l'odeur de sang et de métal des machines. C'est l'odeur de l'agitation, du sommeil et des déchets de soixante millions d'animaux, dont plus de la moitié sont des humains et des rats. C'est l'odeur des chagrins, de la lutte pour la survie, des échecs et des amours qui font naître notre courage. C'est l'odeur de dix mille restaurants, cinq mille temples, autels, églises et mosquées, et de cent bazars consacrés exclusivement aux parfums, aux épices, à l'encens et aux fleurs fraichement coupées. Karla a dit un jour que c'était la pire bonne odeur du monde, et elle avait raison, bien sûr, avec cette façon d'avoir raison pour tout. Mais lorsque je retourne à Bombay aujourd'hui, c'est ma première impression de la ville - cette odeur, avant tout - qui m'accueille et m'annonce que je suis arrivé.

Auteur: Roberts Gregory David

Info: Shantaram

[ Asie ] [ goût ]

 
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néolibéralisme

Une dépanneuse se fraya un chemin tonitruant jusqu'au lieu de l'accident. Bientôt, le bouchon se résorba. En passant devant l'épave calcinée d'un coupé Maserati, Frank se demanda quand l'enrichissement des entrepreneurs avait cessé de refléter leur contribution au bien général. Les fondateurs de Hewlett-Packard ne recherchaient pas la fortune ; elle était venue progressivement à eux, fruit de produits innovants et de clients satisfaits. Même richissimes, Bill Hewlett et Dave Packard avaient continué à vivre de manière frugale. Ils considéraient les employés de HP comme des membres de leur famille tout en discutant d'égal à égal avec les chefs d'Etat. Leurs fondations caritatives avaient injecté des centaines de millions de dollars dans l'économie locale; des hôpitaux, des écoles, d'innombrables bâtiments portaient leur nom.

L'économie n'avait jamais fabriqué autant de milliardaires. Des gamins de vingt-cinq balais touchaient le jour de l'introduction en Bourse de leur start-up l’équivalent de mille ans du salaire d'un postier. Ils célébraient leur triomphe en s'achetant des îles privées et des équipes de sport. Trop jeunes pour comprendre l'intérêt de la philanthropie, trop certains de leur génie pour admettre qu'ils avaient gagné à la loterie du capitalisme, ils menaient une existence vide de sens, à la mesure de la crétinerie souvent abyssale de leurs produits. Grâce à des montages juridiques obscènes mais légaux, ils payaient moins d'impôts qu'une femme de ménage et réinvestissaient les économies réalisées dans la construction de palaces flottants immatriculés dans des paradis fiscaux. Ils s'offraient des virées dans l'espace comme d'autres un week-end à Vegas, flambaient dans les casinos au bras de starlettes écervelées et présentaient leur application de livraison de sushis comme le remède à tous les maux de la planète.

Auteur: Bello Antoine

Info: Ada

[ superflu ] [ inconscience ] [ moraline ]

 

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