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humilité

Nous peuplons une planète perdue dans le cosmos à l'ombre d'une balise incandescente qui ressemble à des milliards d'autres. Nous ne sommes rien ou, en tout cas, si minuscules que toute crainte, toute certitude, toute tragédie se dilue aussitôt que nous prenons conscience de notre insignifiance. Cette vaste fièvre, cette énergie immense que nous consacrons à remuer nos vies, tout ce superflu qui nous paraît vital, ces petites gloires et ces petites défaites, toutes ces préoccupations qui nous confinent dans le tambour du quotidien, tout ça disparaît lorsqu'on regarde les étoiles.

Auteur: Lodewijk Allaert

Info: Rivages de l'Est : En kayak du Danube au Bosphore, p.200

[ nuit ] [ ciel ]

 

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sapidité

Elle aimait rajouter quelques écorçures de citron dans les sauces aux champignons. L’arôme pointu frappe ainsi le palais en de minuscules chiquenaudes agréablement surprenantes puis se dilue…s’éloigne, désamorcé par la viande goûteuse, les morilles et ce qui lie le tout, la sauce. Ensuite, une raisonnable rasade d’un aimable beaujolais efface les images gustatives et installe l’astringence un peu rude du pinard avant d’exposer, une fois la gorgée ingurgitée, une palette de sensations qui apparaissent, se recouvrent, se découvrent, démasquant de nouvelles subtilités, toujours plus fines à mesure que la salive reconquiert son territoire.

Auteur: Gaichel Millar

Info: Tiens-toi à carreaux, 1994

[ saveurs ] [ manger ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

routine

C'est un moment comme il y en a peu dans nos vies: un -ressaisissement-. on s'habitue trop vite à traîner tous les jours dans un bâtiment qui ressemble à un château. Le mot -lycée- et le vocabulaire éducatif qui l'accompagne viennent masquer l'architecture grandiose et ses détails ciselés par l'histoire et, au bout de quelques semaines à peine, on oublie de contempler les pierres criblées de minuscules coquillages fossiles, les demi-disques de lumière découpés à l'ombre des couloirs d'un cloître, les peintures mangées, les longs pavés qui débordent de leurs jointures... Tout ça devient normal, banal, baigné d'angoisses scolaires.

Auteur: Beauvais Clémentine

Info: Comme des image, p.143

[ inatention ] [ détails ]

 

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genèse

Jadis le monde était uni et baigné d'une lumière chaude...
Cette lumière, aimée de tous, devint l'objet de toutes les convoitises. On se mit à se battre pour la posséder.
Ainsi naquirent les ténèbres dans le coeur des hommes.
Les ténèbres s'abattirent sur le monde, engloutissant coeurs et lumière, et le monde disparut.
Mais un minuscule fragment de clarté subsistait dans le coeur des enfants.
Ceux-ci rassemblèrent ces minuscules fragments et rebâtirent le monde.
Toutefois l'univers ainsi reconstruit n'était plus uni, mais divisé en de multiples petits mondes.
Car la véritable lumière demeurait encore endormie au plus profond des ténèbres...

Auteur: Shiro Amano

Info: Kingdom Hearts, Tome 1

 

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autoportrait

Il n’y a rien que je déteste plus que de croiser mon reflet dans un miroir, et pourtant je m’y résolus. L’image même d’un homme défait et vaincu. D’énormes valises noires autour d’yeux minuscules et craintifs. Tout à fait l’air d’un rat pris au piège par un chat impitoyable. Ma peau se débandait de toutes parts, comme si elle avait haï le corps qu’elle enveloppait. Mais le pire, c’étaient mes sourcils, pareils à des rideaux en bout de course et qui ne laissaient filtrer que le regard d’un dément. Horrible. A gerber. Et de plus, j’avais les intestins bloqués. Incapable d’en mouler un.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, page 80

[ dégoût ] [ dévalorisant ] [ moche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bourreau

La peau des condamnés, toute réaction de leur chair, de leurs nerfs, il ne peut rien en voir. Il refuse de découper lui-même les cols de chemise, les cheveux des femmes, ces morceaux de tissus tombés à terre enferment une telle tiédeur, et ces cheveux qui ont collé au cou une odeur de transpiration, de sébum, et quand les lames de ciseaux effleurent la nuque, il y a ce réflexe de la peau qui se rétracte, se couvre de minuscules protubérances et frissonne, cet homme, cette femme a froid, c'est ignoble. Les condamnés, je les veux raides, silencieux, dociles, je les veux morts [...]

Auteur: Goby Valentine

Info: Qui touche à mon corps je le tue, p. 100

 

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art pictural

"Dans le peintre, il y a deux choses : l’œil et le cerveau, tous deux doivent s’entraider : il faut travailler à leur développement mutuel ; à l’œil par la vision sur nature, au cerveau par la logique des sensations organisées, qui donne les moyens d’expression."* Organiser les sensations, c’est vivre une véritable expérience spirituelle. Cézanne arrive le regard vierge devant le motif. Il voit par tons minuscules. Il morcelle ses sensations. Chaque petite touche concentre vision plastique, sensation et souvenir. Et aussi pensée pure, recherche d’un sens caché de la nature. La touche cimente le monde, lui donne une structure, un sens peut-être.
Jaubert Alain

Auteur: Jaubert Alain

Info: In Palettes d' Alain Jaubert. *Paul Cézanne, La violence du motif. Montagne Sainte-Victoire

[ création ]

 

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conservatisme

Quand il lui arrivait de plonger ses regards dans l’esprit d’un de ses congénères, Lothe n’y voyait souvent que des préoccupations communes et vulgaires. Et, quand elles ne l’étaient pas, elles n’avaient aucun sens à ses yeux. Ces gens se rendaient malades en se demandant de quoi demain serait fait. Pour la plupart d’entre eux, demain devait se maintenir à l’identique du présent. L’inattendu, le changement, la remise en cause du statu quo, tout cela les terrifiait. Ils s’accrochaient à de minuscules privilèges, à des bribes de pouvoir ou de réputation, sans jamais s’interroger sur le sens de leur vie et de ces colifichets dont ils encombraient leur esprit.

Auteur: Racunica Alexis dit Alex Nikolavitch

Info: Eschatôn

[ frilosité ]

 

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insulte

oxyd : enfin ça vaut pas l'infâme ordure à tête de cul anémique et pendouillant qui m'a servi d'enflure d'examinateur de merde
oxyd : l'espèce de caricature de fesses de mouettes à QI de saucisse, la sorte de chose, de couille de moule, de polype de poulpe lépreux qui m'a toisé d'un regard bovin et flasque pendant une longue et interminable heure, et dont l'allure de miasme de bouc m'évoquait invariablement l'hypothèse que sa mère ait fauté avec un rat mort
oxyd : en bref, je ne l'apprécie pas
laura : t'inquiète, tu cache bien ton ressentiment :)
oxyd : je sais je me contient
oxyd : j'écris en minuscules

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ] [ bêtise ]

 

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métaphysique

Certains semblent se figurer que la science a rendu surannées les "idées religieuses". Mais je crois qu'elle réserve aux sceptiques une réelle surprise. Elle nous affirme, par exemple, que rien dans la nature, fût-ce la plus infime particule ne peut disparaître sans laisser de trace. Rien ne se perd. Tout se transforme.
Or, si Dieu a appliqué ce principe fondamental aux minuscules, aux plus insignifiants éléments de Sa création, n'est-il pas logique d'admettre qu'Il l'applique également à l'âme humaine? Pour ma part, je le crois, et tout ce que la science m'a appris (et ne cesse de m'apprendre) confirme ma croyance en la continuité de notre existence spirituelle après la mort.

Auteur: Braun Werner von

Info:

[ réincarnation ] [ croyance ] [ foi ]

 

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