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survivante

On peut dire que je suis une miraculée. Cette nuit, le diable n'a pas voulu de moi.

Auteur: Arthaud Florence

Info: après s'être retrouvée seule de nuit en pleine mer

[ rescapée ] [ chance ] [ destin ]

 

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miraculée

Tenue pour morte à l’âge de sept ans, elle avait été jetée dans une fosse de chaux vive avec d’autres victimes de la fièvre de cette année-là, revenant bientôt à elle sous le ciel blanc uniforme de son suaire sur lequel crépitait une pluie de terre qui s’insinuait entre les cadavres enchevêtrés de sa famille.

Auteur: Wascom Kent

Info: Les nouveaux héritiers

[ enterrée vivante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Un opéra... Ce n'était évidemment pas la première fois qu'elle m'imposait cette épreuve en vingt ans. L'opéra, cette anomalie, ce fossile, ce dinosaure miraculé de la culture. Seule l'élite s'intéresse à ce spectacle qui n'a plus lieu d'être. Pourquoi pas apprendre le grec ou le latin, tiens, pendant qu'on y est ? Bon, entre nous, le vrai problème de l'opéra, ce n'est pas l'opéra en lui-même : c'est quand on me l'impose. Je ne me souviens pas qui a dit ça : l'opéra, c'est ce truc qui dure depuis deux heures et , quand tu regardes ta montre, vingt minutes ont passé.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Pension complète

[ vacherie ] [ interminable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

orphelins

Chaque personne qui visite le Centre est un parent potentiel, et nous on doit faire bonne figure. Vu que nos géniteurs nous ont abandonnés, je suppose que les gens nous considèrent comme des miraculés et se félicitent, au nom de la société, d'avoir participé au miracle collectif, même quand ils n'ont rien fait pour nous. Ca doit être pareil pour les réfugiés, quand ils arrivent dans un pays et qu'on leur ouvre la frontière. Quand on est les fils de personne ou qu'on n'a plus de pays, il faut toujours s'excuser de se trouver là où on se trouve ou tout simplement d'être en vie.

Auteur: Trouillot Lyonel

Info: Yanvalou pour Charlie

[ exilés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instant de la mort

Le nazi mit en rang ses hommes pour atteindre, selon les règles, la cible humaine. Le jeune homme dit: "Faites au moins rentrer ma famille". Soit: la tante (94 ans), sa mère plus jeune, sa sœur et sa belle-sœur, un long et lent cortège, silencieux, comme si tout était déjà accompli.

Je sais - le sais-je - que celui que visaient déjà les Allemands, l'attendant plus que l'ordre final, éprouva alors un sentiment de légèreté extraordinaire, une sorte de béatitude (rien d'heureux cependant), - allégresse souveraine ? La rencontre de la mort et de la mort ?

A sa place, je ne chercherai pas à analyser ce sentiment de légèreté. Il était peut-être tout à coup invincible. Mort - immortel. Peut-être l'extase. Plutôt le sentiment de compassion pour l'humanité souffrante, le bonheur de n'être pas immortel ni éternel. Désormais, il fut lié à la mort, par une amitié subreptice.

À cet instant, brusque retour au monde, éclata le bruit considérable d'une proche bataille. Les camarades du maquis voulaient porter secours à celui qu'ils savaient en danger. Le lieutenant s'éloigna pour se rendre compte. Les Allemands restaient en ordre, prêts à demeurer ainsi dans une immobilité qui arrêtait le temps.

Mais voici que l'un d'eux s'approcha et dit d'une voix ferme : "Nous, pas allemands, russes", et, dans une sorte de rire : "armée Vlassov", et il lui fit signe de disparaître.

Je crois qu'il s'éloigna, toujours dans le sentiment de légèreté, au point qu'il se retrouva dans un bois éloigné, nommé "Bois des bruyères", où il demeura abrité par les arbres qu'il connaissait bien. C' est dans le bois épais que tout à coup, et après combien de temps, il retrouva le sens du réel. Partout, des incendies, une suite de feu continu, toutes les fermes brûlaient. Un peu plus tard, il apprit que trois jeunes gens, fils de fermiers, bien étrangers à tout combat, et qui n'avaient pour tort que leur jeunesse, avaient été abattus.

Auteur: Blanchot Maurice

Info: L'instant de ma mort

[ sauvé par le gong ] [ miraculé ] [ in extremis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel