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poids sémantique

En une quinzaine d'années, diaspora a acquis une indéniable épaisseur académique qui va au-delà de sa conceptualisation progressive. Au tournant des années 1990, le terme s'avère fournir un cadre propice à une nouvelle approche des migrations, des mobilités, du rôle des acteurs non-étatiques, de la géographie et du réseau à une époque où, à la sortie de la Guerre froide, de nouvelles interprétations du monde se font jour en terme de mondialisation, de "fin de l'histoire", de "choc des civilisations", de "fin des territoires", d'"ère des réseaux", etc.

Auteur: Dufoix Stéphane

Info: La dispersion : Une histoire des usages du mot diaspora

[ communauté disséminée ] [ éparpillement ] [ émergence ] [ langage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oppression

Au-delà, nous avons toutes deux rapidement mesuré à quel point le poids de la présence israélienne restait capital pour comprendre les dynamiques internes à la société palestinienne. Les mobilités quotidiennes, les demandes de permis de construire, les départs en voyage, les inscriptions à l'école : tous les actes, jusqu'au plus banal de la vie des Palestiniens, restaient déterminés par l'Etat d'Israël.
C'est la raison pour laquelle la restitution du vécu et ressenti de la situation sur le terrain ne pouvait être évacuée si facilement de nos recherches : acteurs de la vie publique comme habitants ordinaires avaient à traiter au jour le jour avec les multiples contraintes d'une occupation étrangère qui ne disait plus son nom.

Auteur: Bontemps Veronique

Info: Vivre sous occupation : Quotidiens palestiniens. Ecrit avec Aude Signoles

[ sionisme ] [ judaïsme ]

 

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capitale verte

C’est d’abord, bien évidemment, un formidable coup de projecteur sur une ville et une vitrine médiatique incomparable des "bonnes pratiques" et des engagements d’un territoire. C’est ensuite, au-delà de cette seule lumière, un facteur d’attraction (…) : ainsi en 2013, Nantes avait accueilli plusieurs salons internationaux en lien avec l’environnement et les mobilités. Les retombées sur l’économie locale avaient été estimées à 8 millions d’euros, pour 3,2 millions d’investissement, selon un article de 20 Minutes paru en 2013. Mais l’intérêt majeur est encore ailleurs et il est à chercher du côté de l’Union européenne et de son "pacte vert". Ce "Green deal" présenté en 2020, mobilisera au moins 100 milliards sur la période 2021-2027 pour "accompagner la transition vers une économie verte".

Auteur: Internet

Info: Sur Le Dauphiné Libéré du 9 octobre 2020

[ greenwashing ] [ croissance économique ] [ mégapole connectée ] [ profits ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

greenwashing

L’expansion du vélo électrique, de Pékin à Paris, n’est pas un choix politique de décideurs convaincus du respect de l’environnement. Le vélo électrique leur est imposé par l’encombrement de l’espace public par la voiture. Leur écologie n’est pas celle des années 1970 qui voulait "réinventer la vie". Elle est le pilotage technocratique de la machine urbaine, imposée par la contrainte des embouteillages et la raréfaction des ressources en pétrole, en air, en espace. Le vélo n’est plus un moyen d’émancipation – à bicyclette, avec Paulette -, mais le moyen de transport le plus efficient dans une métropole asphyxiée.

Auto-Boulot-Dodo ou Vélo-Boulot-Dodo, peu importe, tant que les composants sociaux fonctionnent, zéro délai, zéro défaut. Le e-vélo, si facile à hisser dans le train, si pratique pour se faufiler entre les voitures, est devenu, selon l’expression des ingénieurs du territoire, un "maillon de la chaîne de mobilités". Il ne s’oppose plus aux autres moyens de transport, il est un moyen supplémentaire, selon que l’on habite plus ou moins loin de son lieu de travail, selon l’offre de transports publics, selon la météo. Grâce aux distances qu’il permet de parcourir, le vélo électrique peut prendre sa part dans la hausse ininterrompue depuis soixante ans des distances de déplacements quotidiens domicile-travail. Quoique Le Dauphiné libéré survende les epromenades sur des routes de montagne, le vélo électrique est d’abord et avant tout ce qu’en dit la Pompili de la Transition écologique : un "vélotaf". Dans les années 1960-1970, la voiture individuelle a imposé son aménagement de l’espace. Si le vélo électrique est à ce point soutenu par les pouvoirs publics, c’est qu’il peut y trouver sa place sans remises en question plus essentielles.

Refuser le vélo électrique c’est crever la baudruche de la "transition énergétique", de la technopole électrique et connectée. Le vélo électrique, anodin en apparence, est le petit mensonge qui en fait accepter de bien pires. Celui de l’électromobilité, d’abord : aussi propre soit-elle en apparence, les électromobilistes exportent les nuisances de leur mode de vie chez les voisins des mines de lithium, de cobalt, de manganèse. Celui de l’atome évidemment, sur le point de passer pour une "énergie propre" si Emmanuel Macron parvient à l’imposer parmi les énergies financées par le "Green New Deal" de l’Union européenne. Celui, plus général enfin, de l’écologie apolitique des technocrates, des scientifiques et des ingénieurs, qui vantent le vélo électrique comme ils vantent la voiture électrique, les énergies renouvelables, la ville intelligente.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/voleurs_de_ve_los-2.pdf

[ saturation urbaine ] [ bicyclette ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson