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analogie

Les mathématiques sont un jeu dont les règles sont fixées par les  des mathématiques. La physique est un jeu dont les règles sont fixées par la nature. Ce qui est intéressant c'est que les règles de la nature semblent être les mêmes que celles des mathématiques.

Auteur: Dirac Paul Adrien-Maurice

Info:

[ priméité - tiercités humaines ] [ modèle objectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

manipulation de masse

Nous voyons ici que les modélisations, malgré leur réputation d'impartialité, reflètent des objectifs et une idéologie. Lorsque j'ai supprimé la possibilité de manger des Pop-Tarts à chaque repas, j'ai imposé mon idéologie pour le modèle des repas. C'est quelque chose qu'on fait sans hésiter. Nos propres valeurs et désirs influencent nos choix, depuis les données que nous choisissons de recueillir jusqu'aux questions que nous posons. Les questionnaires sont des opinions ancrées dans les mathématiques.

Auteur: O'Neil Cathy

Info: Weapons of Math Destruction: How Big Data Increases Inequality and Threatens Democracy

[ Internet ] [ réseaux sociaux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Quand les simulations par ordinateur remplacent de plus en plus l'expérience et que la logique des banques de données impose ses codes au langage scientifique, avons-nous toujours affaire à ce que nous avions l'habitude de nommer la science ?

Le traitement de l'information est en passe de devenir le modèle dominant pour penser les processus physiques et biologiques.

Déjà les sciences de la cognition ne conçoivent plus la mémoire, l'apprentissage ou la perception que schématisés par des algorithmes.

Auteur: Lévy Pierre

Info: La machine univers. Création et culture informatique

[ homme-machine ] [ métalangage ] [ consensus élargi ] [ objectif - subjectif ] [ métadonnées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

expectative

Nos sociétés organisent habilement l'attente. Des gens font la queue des nuits entières pour le dernier modèle d'un ordinateur, des tickets de concert, des jeux vidéos, des articles soldés. Nous attendons le premier du mois devant les guichets de la RATP. Nous attendons devant les universités, à la caisse du supermarché, au téléphone, dans n'importe quelle administration. Au sud de la Méditerranée, devant les ambassades occidentales, les queues s'allongent dès l'aube pour un visa. Ailleurs, c'est la pénurie ou la guerre qui fait son travail. L'attente est un phénomène progressif et sournois, une activité en soi. Et pendant que nous attendons, par nécessité, besoin, désir ou mimétisme, nous ne nous révoltons pas. La ruse consiste à détruire chez les individus leur énergie, leur capacité à réfléchir, à s'opposer. Les réduire à des objectifs instantanés, aussi fugaces qu'une jouissance.

Auteur: Négar Djavadi

Info:

[ patience ]

 

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organisation du travail

Il faut noter qu’avec ces méthodes (le toyotisme, le lean management...), on s’éloigne du modèle de l’horloge et de ses engrenages, débitant la vie de l’individu en unités mesurables, pour mettre en place un modèle plus sophistiqué. Et on entre dans le modèle cybernétique. Or, avec ce dernier, on se retrouve dans un système qui ne peut accepter que les informations conçues pour alimenter le système. C’est un système autoréférentiel ou autiste. L’aliénation au travail prend de fait un nouveau tour : le système sollicite entièrement d’un côté sans rien entendre de l’autre. La seule information utile est celle qui peut être renvoyée en rétroaction sur le système en marche vers son objectif. Toute autre information sera réputée inutile. C’est pourquoi le système est fondamentalement sourd à ce qui n’est pas son but : produire plus, à meilleur coût, etc.

Auteur: Dufour Dany-Robert

Info: "Le délire occidental", éditions Les liens qui libèrent, 2014, page 126

[ modernité ] [ paradigme ] [ automatisation ] [ efficacité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Qu'est-ce que l'émotion ? Où nous conduit-elle ? Faut-il s'y ouvrir ? Faut-il s'y livrer ? s'y abandonner ou bien la contrôler, la maîtriser, la discipliner ?
Au final, à quoi sert l'émotion ? Est-elle vraiment utile ? Ne pourrait-on pas s'en passer ?
Pour le savoir, imaginons un instant sa disparition: que serait un être humain sans émotion ?
Il ferait certainement un travailleur modèle, discipliné, performant et efficace, accomplissant impeccablement les tâches qui lui sont assignées, appliquant rigoureusement les instructions reçues; mais il serait un humain effrayant, froid, rigide, sans état d'âme, prêt à tout pour atteindre ses objectifs, exécuter ce pour quoi il a été programmé, bref un véritable robot.
Aussi l'émotion apparaît-elle comme une fonction essentielle, un bienfait, une sauvegarde ou une protection contre les folies du monde, un signal intérieur nous indiquant notre propre chemin.
L'émotion est ainsi la manifestation de notre principe ou puissance de vie. C'est elle qui nous rend beau, sage et heureux. C'est par elle que nous pouvons aimer et être aimés.

Auteur: Thibaud Yann

Info: L'aventure émotionnelle ou la métamorphose du coeur: L'Écologie intérieure 2

[ émoi ]

 

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corporatisme

Enfin, le monde de l’entreprise moderne, avec ses codes, ses règles et son jargon, est l’objet d’un engouement préfabriqué et puéril. Le management exemplaire de l’entreprise et l’organisation efficiente du travail sont des facettes de l’idéologie néolibérale, qui décrie par principe toute gestion publique. Le talent récompensé et le chacun pour soi sont magnifiés au détriment de valeurs dévalorisées et reléguées au passé, comme s’il n’y avait pas d’autre choix. Forts de leur réussite éclatante, Silvio Berlusconi en son temps, et Donald Trump aujourd’hui sont parvenus au pouvoir afin d’y exercer leurs capacités de manager. Emmanuel Macron, dont il est retenu son passage dans la banque d’investissement, contribue à donner une assise idéologique à ce besoin de réussite et d’avenir auquel la société n’apporte plus de réponse. Avec comme objectif proposé de bien la gérer, et surtout pas d’en changer, l’entreprise étant donnée abusivement comme modèle de société.

Pour accroitre son emprise, la pensée néolibérale est devenue totalisante et utopique… La boucle est bouclée.

Auteur: Leclerc François

Info: L’entreprise comme modèle de société

[ compliance ]

 

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intelligence artificielle

Les modèles actuels, comme ChatGPT, peuvent être une aide à l’écriture mais en aucun cas une source d’information.

Il faut balayer les fantasmes sur cette technologie. Ces systèmes dits autorégressifs sont entraînés à prédire le mot suivant sans se soucier de la véracité de l’information.

Voilà une raison qui explique qu'ils ne peuvent pas encore créer des textes trop longs, car la probabilité qu’ils se trompent se renforce au fil de l’écriture. 

A mon avis les LLM [Large language model] autorégressifs auront une durée de vie très courte. La prochaine révolution sera probablement celle des IA dites pilotables. Ces systèmes, qui devraient voir le jour d’ici à cinq ans, seront capables de produire des textes longs et clairs en planifiant des séquences d’actions.

Pour obtenir des systèmes capables de planification selon des objectifs fixés, il faut qu’ils puissent apprendre le fonctionnement du monde extérieur. Mais la perception sensorielle et le sens commun ne s'inculquent pas aisément à des modèles d’IA. L’avantage de cette technologie est de pouvoir lui spécifier des contraintes alignées avec les valeurs humaines. Reste à définir ces valeurs, qui varient selon les cultures.

Auteur: Le Cun Yann

Info: https://www.usinenouvelle.com, 8 juillet 2023

[ désincarnée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

intérêts

Les travaux de Nordhaus préconisent un objectif de réduction des températures bien inférieur à ce que demandent les experts du GIEC aujourd'hui. Pour Nordhaus, si la température globale grimpe de 2 degrés, on ne perd que 1% de PIB mondial. Dans ses dernières publications, en 2016, il évalue à 3.5 degrés le réchauffement global optimal afin de concilier croissance économique et réponse au défi environnemental. Cela ne correspond pas du tout à l'objectif de 1.5 degré défendu par le GIEC, qui explique qu'au delà de 2 degrés, les conséquences seront catastrophiques.
[...]
Avec son modèle, Nordhaus a cherché à faire une analyse coûts / bénéfices du changement climatique, avec d'un côté les pertes de productivité causées par le réchauffement, et de l'autre, les montants qu'il fallait investir pour réduire ce réchauffement, en faisant une transition énergétique vers un système décarboné. Avec ce modèle, Nordhaus vise bel et bien une réduction des émissions de gaz à effet de serre mais son objectif reste de maintenir une croissance économique via un réchauffement optimal, pas de changer le modèle et pour cela, il est critiqué par d'autres économistes ou par les écologistes qui demandent des changements drastiques.

Auteur: Pottier Antonin

Info: https://www.franceculture.fr/economie/le-nobel-deconomie-veut-reconcilier-ecologie-et-economie

[ court terme ] [ capitalisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

fondation de la psychanalyse

[…] le système de Freud lui-même transcendait les notions de "maladie" et de "soin" et se préoccupait plus d’une méthode de "salut" de l’homme que d’une simple thérapeutique à l’usage de malades mentaux. […] De quelle nature était le "mouvement psychanalytique" fondé par Freud ? Quelle était sa vision de l’homme futur ? Sur quel dogme avait-il fondé son mouvement ?
Freud a répondu très clairement à ces questions par la phrase suivante : "Là où était l’Id, sera l’Ego*." Son but était la domination par la raison des passions irrationnelles et inconscientes. Il fallait que dans la mesure de ses possibilités, l’homme se libérât du pouvoir de l’inconscient. Il fallait que l’homme devînt conscient des forces inconscientes qui l’habitaient, afin de les contrôler et de les dominer. Le but de Freud était d’atteindre à la connaissance optimale de la vérité, qui est connaissance de la réalité. […] Bien que Freud représentât le point culminant du rationalisme occidental, il dut son génie d’avoir dépassé l’aspect faussement rationnel et superficiellement optimiste du rationalisme, et d’avoir créé une synthèse avec le romantisme, le mouvement même qui, au XIXe siècle, par son intérêt et son souci du côté affectif et irrationnel de l’homme, s’opposa au rationalisme.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", pages 90-91. *Selon le modèle Id = instinct, Ego = réalité, Superego = moralité

[ objectifs ] [ énantiodromie ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson