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modélisation mathématique

Comme le remarque Schrödinger dès 1931, "l'objet auquel se réfère la mécanique quantique n'est pas un point matériel", c'est-à-dire qu'il n'est pas "une chose située en un lieu donné, que ce lieu soit découvert ou non". Cela n'empêche pas la mécanique quantique d'avoir un objet (*), et même un objet individué comme toute autre théorie physique, mais les modalités de son repérage sont transfigurées. Le geste ostensif, s'il se produit, doit se transporter ailleurs, dans un champs littéralement utopique : dans un espace de Hilbert. L'individu de la mécanique quantique c'est bien ce vecteur d'état-ci et non pas ce vecteur d'état- (dans un certain espace de Hilbert), mais il se trouve que l'index qui a pour fonction de pointer occupe un autre espace que ce qu'il pointe.

Auteur: Bitbol Michel

Info: "Esquisses, forme et totalité (Schrödinger et le concept d'objet)", in "Erwin Schrödinger, philosophy and the birth of quantum mechanics", éd. Frontières, p.74-75 - (*) l'objet en question est la "fonction psi" (bien sûr) :-)

[ abstraction ] [ citation ] [ fonction psi ] [ bilocation ] [ observateur déphasé ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

cyberpunk

L'évolution ne prévoit rien. Les machines complexes développent leurs propres agendas. Les cerveaux - fraudent. Les boucles de rétroaction évoluent afin de garantir la stabilité des battements de cœur, puis elles succombent à la tentation du rythme et de la musique. L'excitation évoquée par l'imagerie fractale, les algorithmes de sélection des habitats, se métastasent en art. Les sensations qui, autrefois, se méritaient par la forme physique peuvent être atteint aujourd'hui par une absurde introspection. L'esthétique surgit, sans crier gare, via un trillion de récepteurs de dopamine, et le système s'expand au-delà de ses possibilité de représentations. L'organisme se met à modéliser le processus même de modélisation. Il consomme toujours plus de ressources informatiques, s'enlisant sans fin dans les récursivités de simulations non pertinentes. A l'image de l'ADN parasite qui s'accumule dans chaque génome naturel, il persiste, prolifère et ne produit rien d'autre que lui-même. Tels le cancer les métaprocessus fleurissent, se réveillent et se nomment eux-mêmes "je".

Auteur: Watts Peter

Info: Blindsight

[ évolution ] [ décadence cybernétique ] [ égoïsmes ] [ science-fiction ] [ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dualités

Pour qui voudra modéliser la vie des mammifères communautaires humains dans un cadre tétravalent-orthogonal où se jouxtent/conjuguent mâles-femelles avec objectif-subjectif, il apparaitra assez clairement certaines tendances, qu'on peut voir comme des déséquilibres nécessaires parce que créatifs. 

Au premier chef la part "femelle", de constitution plus stable de par son rôle de génitrice, est naturellement orientée communautaire et verticale. Alors que le mâle, plus déséquilibré, présente un tropisme plus égotique, sorte de génie individuel horizontal, qui peut aisément toucher à la folie lorsqu'il s'éloigne trop du plan communautaire vertical.

Cette modélisation recèle d'infinis trésors de possibilités souples et combinatoires dans la mesure ou les frontières entre genres ne sont pas définies nettement en termes scientifico-génétique ; elles le sont encore moins clairement entre les personnalités puisqu'un mâle peut se sentir femelle et inversément. 

La nature mélange deux pôles étroitement dépendants-intriqués au sein d'un système-race qui, simultanément, collectivise et singularise. 

L'uniformité c'est la mort. Contrastes et variétés sont indispensables. ,

Auteur: Mg

Info: 10 oct 2023

[ monde bayésien ] [  statistiques ] [ tendances ] [ grégarisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maquette

Trois heures, temps universel. Les rues se coupent à angle droit. L’asphalte est muet. Les maisons immobiles. Gisèle dort sous une couette fleurie. Jacky, tout habillé, ronfle sur son divan. Suff est allongé sur le dos dans son lit de fer. Mme Angstroem sue sous son édredon. Maximilian lit une bande dessinée à la lueur d’une lampe de poche. Harry est assis à la table de la cuisine devant une canette de bière. Marguerite mange le dernier praliné. La mère et sa fille enlacées sur le sol ressemblent à des momies. Le collectionneur et sa femme font chambre a part. Les deux orphelines dorment dans le lit de leurs parents. Le troll bande dans son sommeil. Les sept nains ont un dortoir à sept lits. La fumeuse agonise. Tudal écrit une longue lettre. Le terroriste campe au salon, un briquet serré dans la main. Sonia et Carlos astiquent leurs armes de poing. La vieille n’a pas changé ses draps depuis des lustres. La famille empaillée ne bouge pas d’un pouce. Mme Pristil écoute son mari jurer dans le noir. Paul entend son beau-père jurer dans la chambre de sa mère. Le squelette grince des dents sur le sommier à lattes. Le petit garçon dort avec son dinosaure en peluche. Son père porte un protège-moustache en roupillant. Sur le parking, les camionneurs au fond de leurs cabines dorment profondément.

Auteur: Biermann Mika

Info: Mikki et le village miniature

[ écriture ] [ modélisation ] [ simultanéïté ]

 

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science-fiction

Les trous noirs étaient le seul réel danger pour le voyageur astral. S'engager dans un de ces entonnoirs pour se retrouver expulsé vers une autre partie de l'univers - ou un autre univers, personne n'ayant jamais apporté la réponse -, avait en tout cas considérablement ébranlé l'équilibre mental des rares expérienceurs qui en étaient revenus (les deux uniques témoignages rapportés étaient incohérents). Les autres, en tous les cas ceux ayant annoncé pareilles tentatives, on les retrouvait décédés, morts par arrêt cardiaque durant leur sommeil (ici un plaisantin indiqua que la formule fonctionne pour toute maladie). Certains pensaient que la corde d'argent subit d'irrémédiables dommages lors de ces épisodes astraux, pouvant aller jusqu'à se briser, ce qui reste à prouver.
Ce n'est que bien plus tard que Piel Essiarf et consorts mirent en évidence l'effet de résonance en cause. Un effet non double - comme le Larsen - mais une complexe mise en boucle qui se révéla être la rétroaction parallèle de trois éléments : le "Noma" de l'individu conscience, le trou noir emprunté et leur univers source. Triplette qui se révélait être 3 trous noirs en miroir avec 3 sources blanches. Les modélisations mathématiques du phénomène ne furent mises sous toit que 350 ans plus tard. Pour ceci il avait fallu totalement refonder le système logique des humains.
Inutile de dire que certains numérologues s'empressèrent d'y voir une énième matérialisation du septénaire puisqu'à cet hexagone conclusif ils ajoutèrent "l'observateur" pour faire bon poids. Et atteindre le chiffre mythique.

Extrait des “Conclusions synthétiques” de la Grande encyclopédie raisonnée des 4 premiers millénaires de l’ère post Romaine. (Partie 37 bis : les apports de Piel Essiarf lors du changement de paradigme)

Auteur: Mg

Info: A la recherche de Zoul, épilogue

[ justifications ] [ extrapolations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cheval de troie

A Grenoble, les chercheurs du labo TIMC (Laboratoire technique de l’imagerie, de la modélisation et de la cognition, à l’IMAG) font aussi dans l’humanitaire avec leur projet d’"appartements intelligents pour une longévité effective" truffés de capteurs : "Des capteurs très intelligents, comme des détecteurs infrarouges et des "actimètres" localisant la personne dans chaque pièce, mais également des capteurs environnementaux mesurant le taux d’humidité, la température et la luminosité des lieux, ainsi que des capteurs physiologiques, tensiomètre, oxymètre de pouls et pèse-personne." Norbert Noury, chercheur du TIMC, a installé au troisième étage du CHU Michallon un HIS, "Habitat Intelligent pour la Santé" : "Le patient peut également endosser un gilet intelligent. Doté d’un capteur de chute relié à une ceinture équipée d’une liaison sans fil, ce gilet transporte dans son épaisseur des électrodes permettant de mesurer les fréquences cardiaques et respiratoires. Et un GPS logé dans une des poches permet de localiser le patient lors de ses déplacements à l’extérieur et d’intervenir rapidement."

Munies d’une téléalarme, d’une "cravate téléphone", d’un gilet GPS et d’un stock de Prozac, les vieux que les familles délaissent devraient survivre à domicile, y compris en période de canicule, et jouir pleinement de l’allongement de la durée de la vie - de la "longévité effective".

Avec l’"Habitat Intelligent", les chercheurs grenoblois n’ont rien inventé d’autre que le flicage à domicile. "Même si aucune caméra n’est utilisée, l’ensemble des données recueillies, traité par nos soins, et diffusable par réseau haut débit et par email au médecin soignant, aux scientifiques et aux proches, dévoile très précisément l’activité de la personne", avertit Norbert Noury.
Voilà "l’espace protégé du regard des autres" aboli, au profit d’une "sécurité" électronique, machinique, mortifère.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", page 307

[ invasion progressive ] [ vie privée ] [ collecte des données personnelles ] [ domotique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

intelligence artificielle

- Peux-tu nous parler des "transformateurs" dans le processus d'IA ?

- Les transformateurs (transformers) sont un type d'architecture de réseau neuronal qui a gagné en popularité et en succès dans les tâches de traitement du langage naturel (NLP), telles que la traduction linguistique, la réponse aux questions et la modélisation linguistique. Ils ont été introduits par Vaswani et al. dans un article fondateur en 2017, et sont depuis devenus un outil standard dans la communauté du TAL.

L'innovation clé de l'architecture du transformateur est l'utilisation de mécanismes d'auto-attention, qui permettent au réseau de s'intéresser à différentes parties de la séquence d'entrée lors du traitement de chaque élément de la séquence. Cela permet au réseau de saisir les dépendances complexes entre les mots ou les tokens de la séquence d'entrée, sans s'appuyer sur un traitement séquentiel*. Le mécanisme d'auto-attention permet également au réseau d'apprendre des représentations contextuelles des mots, qui peuvent être utilisées pour générer des traductions ou des prédictions plus précises et plus fluides.

L'architecture du transformateur présente plusieurs avantages par rapport aux modèles de réseaux neuronaux antérieurs pour les tâches de NLP. Elle peut traiter des séquences d'entrée de longueur variable, ce qui est important pour des tâches telles que la modélisation linguistique et la traduction automatique. Elle peut également capturer les dépendances à longue portée entre les mots, ce qui est important pour des tâches telles que la réponse aux questions et le résumé. En outre, il a été démontré que l'architecture des transformateurs est plus parallélisable et plus efficace sur le plan informatique que d'autres modèles de réseaux neuronaux, ce qui permet d'accélérer les temps d'apprentissage et d'inférence.

Dans l'ensemble, les transformateurs ont eu un impact significatif sur le domaine de l'IA et du NLP**, et ils continuent d'être un domaine actif de recherche et de développement. Ils sont largement utilisés dans de nombreuses applications pratiques, notamment les assistants virtuels, les chatbots et les systèmes de traduction automatique.

Auteur: chatGPT4

Info: 1 mai 2023 *traitement des données dans l'ordre où elles se présentent, sans sélection, regroupement ou tri préalable.**Natural langage processing

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gestalt

Quand les manchots font la tortue.
Chaque année, les manchots empereurs mâles réalisent une petite prouesse. Juste après la ponte, et alors que les femelles sont parties pêcher à des centaines de kilomètres de là, ils restent couver le précieux oeuf sur la banquise durant plus de soixante jours. Pour résister aux rigueurs de l'hiver austral - jusqu'à -30 °C et des vents pouvant souffler jusqu'à 200 kilomètres/heure -, une seule solution: se serrer les uns contre les autres au sein d'une formation compacte, appelée la "tortue". Les chercheurs ont montré qu'à l'intérieur d'une tortue, les températures peuvent avoisiner les 37 °C, soit une température proche de la température corporelle du manchot. Néanmoins, ce qui se passait au sein de cette tortue restait encore mystérieux...
Grâce à des vidéos tournées près de la base scientifique française de Dumont d'Urville, en Antarctique, et au travail de modélisation effectué par une équipe de biophysiciens allemands, on en sait désormais plus sur le fonctionnement intime des tortues. Elles bougent imperceptiblement, toutes les demi-minutes environ, selon une onde de propagation proche de ce qui se passe dans les embouteillages automobiles. "Il suffit qu'un individu, situé au centre ou en périphérie de la tortue, se déplace d'un ou deux centimètres, pour que l'ensemble du groupe se mette à bouger. Pour éviter que l'air froid ne s'engouffre, son voisin comble l'espace laissé vacant, et ainsi de suite...", décrit André Ancel, chercheur CNRS au Département d'écologie, physiologie et éthologie de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien, qui cosigne l'article paru dans le New Journal of Physics.
L'intérêt de ces déplacements incessants est que les individus exposés au froid, sur les bords de la tortue, soient remplacés régulièrement. Mais ce ne serait pas le seul intérêt. Les chercheurs tentent désormais de déterminer si ces "vagues" régulières n'ont pas aussi la fonction de faire tourner l'oeuf entre les pattes du mâle, afin que sa température reste homogène (il est exposé à la fois à la chaleur de la poche incubatrice du père et au froid des pattes sur lesquelles il est posé).

Auteur: Internet

Info: New Journal of Physics

[ mâles-femelles ] [ sciences ] [ survie ] [ animaux ]

 

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écologie

Une étude prédit un effondrement planétaire irréversible imminent
En se basant sur des théories scientifiques, des modélisations d'écosystèmes et des preuves paléontologiques, une équipe de 18 chercheurs prédit que les écosystèmes terriens vont faire face à un effondrement imminent et irréversible.
Ils ont examiné l'accélération de la perte de biodiversité, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, l'interconnexion grandissante des écosystèmes et le changement radical dans le bilan énergétique global. Ils suggèrent que tous ces éléments constituent des précurseurs à l'apparition d'un état planétaire de seuil ou encore d'un point de basculement pour le siècle en cours. Les écosystèmes de la planète, en l'état de connaissances actuelles, pourraient rapidement et irréversiblement s'effondrer.
- Le dernier point de basculement dans l'histoire de la Terre est apparu il y a 12.000 ans, lorsque notre planète est passée de l'âge de glace, qui a duré 100.000 ans, à un état inter glacial, déclare Arne Mooers, professeur de biodiversité à l'Université Simon Fraser. Alors que les changements biologiques les plus extrêmes menant à notre état actuel sont apparus en seulement 1000 ans. C'est comme passer de l'état de bébé à l'âge adulte en moins d'une année. Et la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui. Elle poursuit :
- Il y a une probabilité élevée que le prochain changement d'état global sera extrêmement perturbateur pour nos civilisations. Souvenez-vous, nous sommes passés de l'état de chasseurs-cueilleurs à celui capable de marcher sur la Lune dans une des périodes les plus stables et anodines de toute l'histoire de la Terre. Lorsque le seuil sera atteint, ce sera un point de non-retour. La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent...
Ces projections contredisent la croyance selon laquelle la pression de l'Homme sur le changement climatique qui détruit notre planète est encore contestable, et qu'un effondrement serait alors graduel et étalé sur plusieurs siècles. L'étude conclut que nous serions avisés de ne pas transformer la surface de la Terre de plus de 50%, ou nous ne serions plus capables d'inverser ce processus. Nous avons aujourd'hui atteint 43% de ces changements, en convertissant les paysages en zones agricoles et urbaines. Moers précise : - En un mot, les hommes n'ont rien fait réellement d'important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont pas les bonnes. Mes collègues qui étudient les changements climatiques induits à travers l'histoire de la Terre sont plus qu'inquiets. En fait, ils sont terrifiés.

Auteur: Nature

Info: juillet 2012

[ pessimisme ] [ catastrophe naturelle ]

 

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proportions

Découverte d'une nouvelle loi de la nature La relation entre abondances de proies et de prédateurs suit une loi universelle à l'échelle planétaire L'écologie considère habituellement que la biomasse de prédateurs d'un écosystème varie proportionnellement à celle de leurs proies. Une étude publiée le 4 septembre dans Science par une équipe franco-canadienne vient pour la première fois contredire cette théorie. En s'appuyant sur une base de données de plus de 2000 communautés d'espèces, les scientifiques ont en effet constaté que la biomasse totale des proies augmentait bien plus vite que celle des prédateurs et selon des proportions similaires pour la totalité des écosystèmes analysés. De tels résultats suggèrent que les écosystèmes possèdent un degré d'organisation bien plus grand que celui qu'on leur prêtait jusqu'alors. Dans les années 1930, les scientifiques Julian Huxley et Georges Teissier sont les premiers à mettre en évidence les phénomènes de croissance différentielle d'organes chez les êtres vivants. Ces relations dites allométriques, semblaient en revanche ne pas avoir court à l'échelon supérieur de l'écosystème. "La théorie la plus communément admise jusqu'ici considérait que la biomasse de prédateurs d'un système biologique donné augmentait proportionnellement à celle de la biomasse de proies disponibles", souligne Michel Loreau, directeur du Centre de Théorie et Modélisation de la Biodiversité de la Station d'Ecologie Expérimentale du CNRS à Moulis et co-signataire de l'article. En s'appuyant sur les données de la littérature scientifique portant sur les relations proies/prédateurs, le chercheur et son équipe ont voulu déterminer quelles lois mathématiques reliaient leurs abondances respectives. Au total, 2260 communautés de grands mammifères, d'invertébrés, de plantes et d'organismes planctoniques ont ainsi été analysées. Les écologues ont alors découvert avec surprise qu'une même loi de puissance d'exposant proche de ¾ régissait la relation entre la biomasse totale des prédateurs d'un écosystème et celle de leurs proies. Cette règle, qui s'applique à toutes les communautés d'espèces prises en compte dans l'étude, prouve que l'abondance des prédateurs n'augmente pas proportionnellement à celles des proies mais de façon bien moins rapide. L'équipe a en outre constaté que la relation entre production et biomasse d'un même niveau trophique (1) était soumise à une loi identique. "Nos résultats tendent à démontrer que l'organisation des écosystèmes est régie par des relations allométriques semblables à celles qui lient par exemple métabolisme et taille corporelle d'un organisme unique ", constate Michel Loreau. Des facteurs fondamentaux, que les scientifiques doivent maintenant déterminer, gouverneraient ainsi la structure et le fonctionnement de l'ensemble des systèmes biologiques, de l'organisme jusqu'à l'écosystème.

Auteur: Internet

Info: Laporte Amaury 9 sept 2015, 1 En écologie, le niveau trophique caractérise la position d'un organisme vivant le long de la chaîne alimentaire

[ ordre ] [ biotope ] [ méta-moteur ] [ invariant ] [ pilotage ] [ syntropie ]

 

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