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bêtise consumériste

La surabondance croissante de déchets est un sous-produit caractéristique de la société de consommation moderne. On pourrait même dire que le besoin constant du capitalisme de trouver des marchés générateurs signifie que l'élimination et les déchets est devenu la colonne vertébrale du système. Consommer signifie, littéralement, construire ou dépenser, et avec la crise des déchets, nous voilà confrontés à la vérité sous-jacente d'une société dans laquelle d'énormes capacités de production alliées aux forces du marché exploitent et stimulent les besoins et les désirs humains, sans tenir compte de l'avenir à long ou même à court terme de la vie sur la planète.

Auteur: Ewen Stuart

Info: "All Consuming Images : The Politics of Style in Contemporary Culture", Basic Books (AZ) 1999

[ fuite en avant ] [ surproduction ]

 

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pseudo-religion

La vérité est que le spiritisme s’adresse exclusivement aux Occidentaux modernes, qu’il n’y a que parmi eux qu’il puisse se faire accepter, parce qu’il est un produit de leur mentalité, et que les tendances qu’il traduit sont précisément celles par où cette mentalité se différencie de toute autre : recherche du "phénomène", croyance au progrès, sentimentalisme et "moralisme" humanitaire, absence de toute intellectualité véritable ; là est toute la raison de son succès, et c’est sa sottise même qui fait sa plus grande force (au sens de cette force brutale dont nous parlions tout à l’heure) et qui lui acquiert un si grand nombre d’adhérents.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 366

[ critique ] [ vacheries ] [ paresse de la pensée ] [ avidité ]

 

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sophistes modernes

Et qui donc, encore, se donne la peine d'étudier les règles logiques du raisonnement qui mène à la possession de la vérité ou qui convainc des auditeurs? La plupart des discours que l'on entend, — et Dieu sait si l'on en écoute dans notre pays et à notre époque, laquelle préfère la parole à l'action, — sont sans suite, sans déductions, composés d'affimations sans preuves, de soi-disant conclusions qui ne sont amenées par rien ! Qu'on essaye d'analyser les paroles les plus en vogue; on y trouvera la recherche de faire naître des impressions, non celle d'élever dans l'esprit des auditeurs une certitude basée sur des prémisses solides.

Auteur: Rivière Maurice

Info:

[ déconstruits ] [ adhésion sentimentale ]

 

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philosophe-sur-philosophe

La "vérité", pour Heidegger, est donc la "clairière" (historiquement déterminée) où nous apparaissent les choses dans un horizon de sens particulier, c’est-à-dire comme faisant partie d’un certain "monde" époqual. La vérité n’est donc ni "objective" ni "subjective" : elle désigne simultanément notre implication active dans le monde et notre ouverture extatique au monde qui laisse les choses advenir à leur essence. Plus fondamentalement encore, la vérité, considérée comme un mode époqualement déterminé de la révélation de l’être, ne repose précisément sur aucun fondement transcendantal (la Volonté divine, les lois de l’évolution de l’univers...) : elle est, dans son être même, un "événement", quelque chose qui arrive époqualement, qui a lieu, qui ne fait que "se produire".

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, page 115

[ définie ] [ relativité ]

 
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discours scientifique

Sous les frasques rhétoriques de Feyerabend se dissimule un thème redoutable et sérieux : l’obsession humaine de trouver des vérités absolues. Bien que cela puisse être un but noble, cela mène souvent à la tyrannie. Feyerabend a attaqué la science non pas parce qu’il croyait qu’elle n’est pas réellement plus valide que l’astrologie ou la religion. C’est plutôt le contraire, il a attaqué la science parce qu’il a reconnu – et cela l’horrifia –la vaste supériorité de la science sur les autres modes de connaissance. Ses objections contre la science étaient morales et politiques plutôt qu’épistémologiques. Il craignait que la science, précisément à cause de son énorme pouvoir, puisse devenir une force totalitaire qui écrase tous ses rivaux.

Auteur: Horgan John

Info:

[ remise en cause ] [ esprit critique ] [ rationalisme inquiétant ] [ effrayante efficacité ] [ philosophie ]

 

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inconscient collectif

C’est là que nous entrevoyons cette psyché humaine sous-jacente qui, au contraire de la conscience, se transforme à peine au cours des siècles, et où une vérité vieille de deux mille ans est encore la vérité d’aujourd’hui, vivante et active. Nous y trouvons aussi ces faits psychiques fondamentaux, qui sont restés les mêmes depuis des millénaires, et qui seront encore les mêmes dans des millénaires. Vus sous cet angle, les temps modernes et le présent apparaissent comme des épisodes d’un drame qui commença dans les temps les plus reculés et qui s’étend par-delà les siècles jusque dans un futur éloigné. Ce drame est une Aurora consurgens (aurore qui se lève) – la naissance de la conscience dans l’humanité.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, page 636

[ historique ] [ strates de conscience ]

 

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besoin de spiritualité

Si l'histoire et la science nous ont appris quelque chose, c'est que passion et désir ne sont pas synonymes de vérité. L'esprit humain a progressé dans un esprit de croyance en des dieux. Il n'a pas évolué pour croire à la biologie. L'acceptation du surnaturel conférait un grand avantage tout au long de la préhistoire, lorsque le cerveau était en pleine évolution. Elle contraste donc fortement avec la biologie, qui s'est développée comme un produit de l'ère moderne sans être garantie par des algorithmes génétiques. L'inconfortable vérité est que les deux croyances ne sont pas compatibles dans les faits. Par conséquent, ceux qui ont soif de vérité intellectuelle et religieuse pourront difficilement concilier les deux dans leur pleine mesure.

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: Consilience : L'unité de la connaissance (1998, 1999), 286

[ imagination ] [ religion empirisme ] [ inversion ]

 

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dictature

Le despote n'est pas un homme. C'est le Plan. Un plan précis, réaliste, qui apportera la solution une fois le problème posé clairement, dans son ensemble et son indispensable harmonie. Ce plan s'élabore bien loin de la frénésie de la mairie ou de l'hôtel de ville, des cris de l'électorat ou des lamentations des victimes de la société. Il est élaboré par des esprits sereins et lucides. Il ne tient compte que de vérités humaines, ignorant toutes les réglementations en vigueur, tous les usages et les filières existantes. Il n'examine pas s'il peut être réalisé en accord avec la constitution déjà en vigueur. C'est une création biologique qui s'occupe des hommes et qui peut être réalisé via les techniques modernes.

Auteur: Scott James C.

Info: Seeing Like a State: How Certain Schemes to Improve the Human Condition Have Failed

[ organisation ] [ autoritarisme ] [ fascisme ] [ centralisation ]

 

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théologie

Luther lui-même n’était certes pas un homme moderne, pas plus qu’il n’était un protestant. Cela ne l’empêche pas d’être à l’origine du monde moderne, comme il est à l’origine du protestantisme. Et c’est justement ce qui fait l’immense intérêt de son cas, catholique, foudroyé, saint manqué, c’est dans une manière fausse et forcenée (et où, en réalité, le Moi devenait centre et règle souveraine) de se jeter sur certaines grandes antiques vérités trop oubliées autour de lui (confiance en J.-C. et mépris de soi, valeur de la conscience comme règle immédiate de nos actions, impossibilités pour l’homme déchu d’un état de perfection naturelle acquise sans la grâce du Christ, etc.) qu’on voit paraître en lui le principe des erreurs modernes.

Auteur: Maritain Jacques

Info: Notes sur Luther, page 610

[ christianisme ] [ malentendu ] [ conséquences ]

 

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théorie des idées

Dans une civilisation traditionnelle, il est presque inconcevable qu’un homme prétende revendiquer la propriété d’une idée, et, en tout cas, s’il le fait, il s’enlève par là même tout crédit et toute autorité, car il la réduit ainsi à n’être qu’une sorte de fantaisie sans aucune portée réelle : si une idée est vraie, elle appartient également à tous ceux qui sont capables de la comprendre ; si elle est fausse, il n’y a pas à se faire gloire de l’avoir inventée. Une idée vraie ne peut être "nouvelle", car la vérité n’est pas un produit de l’esprit humain, elle existe indépendamment de nous, et nous avons seulement à la connaître ; en dehors de cette connaissance, il ne peut y avoir que l’erreur.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne", Chapitre V - L’individualisme

[ réceptacle ] [ individuel-collectif ] [ grégarisme intellectuel ]

 

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